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Les aventures de Gilles Belmonte tome 3 sur 7
EAN : 9782375020609
382 pages
Editions Paulsen (24/01/2019)
4.19/5   121 notes
Résumé :
En cet été 1800. Au terme d'une décennie de tourmentes, les armées de la République desserrent l'étau des monarchies continentales. Napoléon Bonaparte, désormais Premier Consul et victorieux à Marengo, imprime sa marque sur un État qu'il ne cesse de réorganiser.
Confronté, du Pays de Galles à l'océan Indien aux jeux stratégiques des puissances coloniales comme à la détermination d'une société libertaire – celle des pirates et des corsaires –, Gilles Belmonte ... >Voir plus
Que lire après Les aventures de Gilles Belmonte, tome 3 : Le pirate de l'IndienVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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ça pulse, mais pas trop.
Troisième tome des aventures de notre Capitaine de frégate français. Gilles Belmonte.


En l'an 1800, départ pour l'océan indien (du côté de la réunion) pour aller combattre les pirates. Mais sur la mer, les Anglais ne sont jamais loin et les ennemis de mes ennemis ne sont-ils pas mes amis ? du moins le temps d'une chasse-party.


On a du beau linge dans cet épisode. Une préface par Jack Aubrey him-self (Non, on a osé se faire passer pour lui). Une rencontre avec Robert Surcouf, le corsaire le plus célèbre de son état.
Le démarrage est bien plus rapide que le tome 2. Savant dosage entre combats navals et coup de force au sol. Belmonte est un capitaine fort sympathique et l'auteur réussit le mariage d'un vocabulaire de marine de guerre du 18 – 19ième siècle et d'un ton et d'une ambiance résolument moderne .


On pourra éventuellement regretter un manque d'intrigue et de réel suspense. Les carottes sont cuites avant même d'être trempées dans l'eau. Bon, on se doute bien de qui va être vainqueur (à l'instar de ses aînés de la marine anglaise, dans une série, le héros s'en sort toujours tête haute). Mais sans vraiment pouvoir l'expliquer, je me suis laissé porté par l'histoire, mais sans bousculade, sans sursaut, sans réel frisson en fait. Me lasserais-je ? Non impossible.


Et évidemment, comme je le pressentais, pour une trilogie annoncée, un quatrième tome est en préparation : Capitaine de Bonaparte. Et j'en serais bien sûr…
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Bon c'est vrai j'avoue, j'aurai tout de suite dû y penser, mais écrit comme cela, je n'ai pas percuté que le titre faisait référence à l'Océan Indien, ce qui semble évidemment l'appellation courante qu'en fait le marin, tant pis pour moi !
J'ai bien aimé comme clin d'oeil, la préface du rédacteur de Voile Magazine, en lettre adressée au Capitaine Belmonte par le Commodore Aubray, dit Jack La Chance lui même, excusez du peu, personnage emblématique des romans de Patrick O'Brian et du navire HMS Surprise dans un certain nombre de ses aventures et pendant anglais du maître de l'Egalité. En parenthèse j'avouerai que c'est grâce au superbe "Master and Commander", film inspiré des aventures de Jack Aubray, que j'ai découvert et me suis mise à lire les romans dont il est inspiré et qu'il me faudrait d'ailleurs en reprendre la lecture...

Ce troisième tome est tout aussi sympa que les précédents et mis à part un peu de confusion dans le plan d'action de l'attaque de l'Ile de Monfia, où ça se bouscule et se mélange un peu, pour le reste, tout comme pour les deux premiers tomes Pour les trois couleurs et le trésor des américains, j'ai passé des heures agréables et j'apprécie pour cela, cette belle et apparente simplicité d'écriture dans le meilleur sens du terme chez Fabien Clauw.
Une petite réflexion que j'ai tu jusqu'à présent me revient cependant pour celui-ci... Je conviens que l'époque n'est pas à l'émancipation féminine et que cependant, l'auteur accorde une assez belle liberté aux dames de son histoire et c'est tout à l'honneur de Camille de lui faire accepter certaines choses dans ce volume mais c'est d'autant plus dommage de l'avoir quand même fait passer pour une idiote en la faisant se rendre imprudemment dans la cabine où ce trouvaient les prisonniers.
Cela dit, j'espère un nouvel épisode de la vie trépidante de Gilles Belmonte, que j'aurais bien lu d'une traite en suivant si il avait déjà existé !
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Il faut lire le roman pour comprendre que l'indien est le nom de l'océan. La majorité du récit se situe dans cet océan, aux alentours de Madagascar, au large de Zanzibar, sur l'île de Monfia/Mafia, un lieu prisé des pirates pour mettre à l'abri les vaisseaux. Tant de personnages et d'événements différents sont relatés qu'il est utile de lire plusieurs fois ce récit. D'autant que l'écriture est bien agréable, sans excès d'aucune sorte. Un bon et vrai roman d'aventures avec quelques personnages réels comme Talleyrand, Surcouf. C'est l'un des rares romans de batailles navales de l'époque 1800, dans lequel les français mettent plusieurs fois la pâtée aux ignobles anglais. Cela change de l'optique vue avec Hornblower, Bolitho et Jack Aubray. de plus l'auteur est un grand navigateur qui décrit avec réalisme toutes les manoeuvres d'un navire en fonction des conditions de la mer et des vents. Un régal pour amateur ou pas de navigation à la voile.
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Avec ce troisième tome, Fabien Clauw réussit à installer durablement le Capitaine Belmonte dans les rayons de ma bibliothèque.

Quant du haut du sémaphore, on m'annonça le retour du sémillant officier, je confesse avoir abandonné Monfreid et ses légendes africaines pour goûter aux joies des houles de l'Indien. Là, aux antipodes d'une France prête à se livrer à Bonaparte, Belmonte s'en était parti lutter contre les forces conjuguées de la perfide Albion et des plus avides frères de la côte... Et il s'en tira fort élégamment aussi bien servi par son équipage que par la plume de Fabien Clauw.

Alors bien sûr, le récit aurait pu encore gagner en force. Sans doute. Mais les pages de ce troisième opus sont fort honnêtes et c'est une joie que de constater qu'un auteur français vient chatouiller les tenants de la Navy dans les eaux chères aux Aubrey, Hornblower et autres Bolitho.

L'ancre est à pic, Commandant. Paré à appareiller !
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Et de trois! C'est encore à Babelio et à une opération masse critique que je dois de m'être, une fois de plus, régalé avec les aventures de Gilles Belmonte.
Comme pour les deux premiers volumes, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai dévoré ce nouvel opus.
On commence par un petit un clin d'oeil à un autre héros, britannique celui-ci, Jack Aubray ; hommage sympathique à de ce type de littérature. Puis nous entrons dans le vif du sujet avec la mise à mort du capitaine anglais Georges Davis par Bloody Bill, capitaine pirate, ancien marin de sa Majesté.
Le capitaine Belmonte, alors prisonnier sur parole en Angleterre et hébergé par la mère du capitaine apprend la mort de son ami et décide de s'évader. C'est aidé de la toujours charmante Camille Desmaret que notre héros réussi à regagner la France. Voilà donc le point de départ, triste, de cette nouvelle aventure. Changement d'horizon et direction l'océan indien, ses pirates et bien sur la marine anglaise.
Rythme, précision du vocabulaire, simplicité du style et personnalités des protagonistes (je ne reviendrais pas sur le caractère de Gilles Belmonte) autant d'ingrédients qui ont fait le succès des tomes 1 et 2 et qui assurent celui du tome 3. Batailles navales, escarmouches sur le plancher des vaches tout y est. L'intrigue aurait peut être gagné à être un peu plus développée mais reste efficace.
Bref un bon moment en perspective d'autant que, cerise sur le pompom du béret, ce n'est pas une trilogie qui se clôture mais une tétralogie qui s'installe....j'attends donc le prochain récit
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critiques presse (1)
Lexpress
18 mars 2019
Fabien Clauw peut se vanter d'être le premier Français à harponner un genre détenu par les légendaires Patrick O'Brian, Alexander Kent et Cecil Scott Forester.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
La frégate pirate abattit en grand et profita d'un vent moindre pour réduire la toile. Alors qu'elle courait sur son erre à plus de quatre nœuds, son avant tribord vint heurter la muraille de bois dans un fracas sonore. Succombant au choc extrême, le mât de misaine, dont l'emplanture avait été délibérément sciée, s'effondra dans un craquement sourd sur le pont de l'Anglais. Dans les hauts, les extrémités des vergues des grands mâts s'entrechoquèrent jusqu'à plier sous la pression démente, entraînant dans leur chute autant d'habits rouges que de forbans. La plupart se brisèrent les os sur le pont quand d'autres disparurent à jamais entre les deux coques, dans les eaux sombres de l'Indien. Assurant l'étreinte mortelle, des grappins jaillirent de part et d'autre accompagnés de hurlements et d'invectives.
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Ils volent les pauvres sous couvert de la loi, alors que nous volons les riches sous la seule protection de notre courage.
Le capitaine Samuel Bellamy à son procès pour piraterie.
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A deux heures de voile du continent africain, sur lequel un flamboyant soleil se coucherait bientôt, un joyau d'une grande diversité biologique reposait sur l'océan Indien. Bordée de récifs coralliens, de lagons cristallins et de mangroves, allongée du nord-est au sud-ouest sur une douzaine de lieues, Monfia était la digne représentante de ces îles lointaines et enchanteresses dont les descriptions, de Vasco de Gama à James Cook, de Bougainville à La Pérouse, enflammaient l'imaginaire des aventuriers de tout bord.
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Bordée de récifs coralliens, de lagons cristallins et de mangroves, allongée du nord-est au sud-ouest sur une douzaine de lieues, Monfia était la digne représentante de ces îles lointaines et enchanteresses dont les descriptions, de Vasco de Gama à James Cook, de Bougainville à La Pérouse, enflammaient l’imaginaire des aventuriers de tout bord.
Longtemps soumise à l’influence des Perses dont les navires venaient y relâcher, puis des Arabes, et enfin d’une poignée de Swahilis chasseurs ou agriculteurs, l’île était devenue en moins de trois ans le royaume pirate des mutins de la frégate HMS Enterprise.
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Par une fin de matinée lumineuse, sur un océan Indien indolent, une colonne de fumée s’élevait en direction d’un ciel pur. Au cœur de ces limbes gris, deux frégates sortaient d’un combat à mort. Les bordées destructrices s’étaient échangées depuis le lever du jour, mais c’est à l’abordage que l’affaire s’était réglée. L’écho furieux de la bataille s’était enfin tu, immédiatement remplacé par les cris et les râles des mourants.
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Vidéo de Fabien Clauw
Interview de Fabien Clauw pour la sortie du 5ème tome de sa saga maritime. Pour en savoir + https://www.editionspaulsen.com/clauw/
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