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Citations sur Les bannis et les proscrits, tome 1 : Le feu de la so.. (95)

Consignés à l'encre noire sur un parchemin, les mots sont le paradis des insensés.
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Elle se redressa tant bien que mal et s'exclama de nouveau. Elle ne s'était pas trompée. Du sang ! L'entrejambe de son pantalon gris en était tout imbibé. Le jeune fille craignait de s'être coupée. Puis la vérité se fit jour dans son esprit, et un sourire fleurit sur ses lèvres. Ce qu'elle avait tant expéré s'étant enfin produit. Ses premières menstrues !
Elena Morin'stal était devenue une femme.
Sonnée, elle voulut s'essuyer le front... et se figea comme son regard se posait sur sa main droite.
Celle-ci était couverture de sang jusqu'au poignet - une couche épaisse et luisante, semblable à un gant de satin écarlate. Que lui arrivait-il ? Elle n'avait pas touché son pantalon. Et puis, elle ne saignait pas tant que ça.
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La rage et la souffrance crispèrent son visage. La mort, qui lui avait été refusée pendant des siècles, se trouvait enfin à sa portée. Durant sa longue existence, il l’avait souvent appelée de tous ses vœux ; il avait aspiré à l’ultime délivrance, au repos éternel. Mais plus maintenant. Des gens comptaient sur lui : Elena, Boln et même De’nal. Il se rebellait contre sa propre fin.
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À l’instant où sa main droite entra en contact avec la lame, une langue de glace jaillit de sa paume et engloutit l’épée d’Er’ril.
Le guerrier hoqueta et lâcha vivement son arme. Celle-ci s’écrasa sur le sol avec fracas et, tel un vase de verre soufflé, se brisa en un millier de fragments minuscules.
Elena vit le regard d’Er’ril se poser sur son visage. Rouge de colère et de stupéfaction, il s’exclama :
- Mon épée !
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Tol’chuk ignorait qui était ce Rockingham dont parlait Kral, mais l’argument parut avoir raison des réticences de Nee’lahn.
- Les bois ne sont pas sûrs pour une femelle seule, intervint-il, surpris par l’inquiétude qu’il ressentait pour la nyphai.
- Merci de te préoccuper de ma sécurité, répliqua froidement Nee’lahn, comme s’il l’avait offensée sans le vouloir. Mais dans la forêt, je n’ai rien à craindre.
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Er’ril pinça les lèvres. La jeune fille n’avait sans doute pas dormi depuis plus d’une journée. Elle avait besoin de récupérer. Les dangers qui la guettaient n’étaient pas seulement d’ordre physique.
Il aurait voulu lui passer son bras autour des épaules, mais il était occupé à tenir la torche vacillante. Pour la première fois depuis très longtemps, il regretta la perte de son autre bras.
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Vois le germe de la femme dans l'enfant, comme le germe du chêne dans le gland. Trouve ta force et tu trouveras ta magie.
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Il y a très longtemps, la magie a disparu au moment où nos ancêtres avaient le plus besoin d’elle. Car ils étaient en train de se faire envahir par les armées et les monstres du Gol’gotha. Aidés par l’ordre, ils luttèrent vaillamment. Mais sans la magie blanche, ils n’avaient aucune chance de repousser la magie noire des intrus. Alaséa fut vaincue, ses peuples soumis, et son histoire détruite.

Sisa’lhofa, une puissante sorcière de ses temps anciens, promis à la fin de ses jours, que l’une de ses descendantes aurait, elle aussi sa magie, quand les besoin s’en ferait sentir.
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"secrète" était un doux euphémisme, songea Er'ril. A sa connaissance, seule une poignée d'hommes avait entendu parler de la cabale dont le quartier général était dissimulé dans les ruines enfouies de Val'loa. A peine moins rares étaient les contemporains d'Elena qui savaient que la cité perdue existait encore, et que ses environs étaient protégés par la magie résiduelle qui palpitait toujours en son cœur.
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Tandis qu'Elena tourne son regard vers l'océan lointain, je dois achever cette partie de mon récit.
Ma plume est sèche ; mon poignet, douloureux ; je dois trouver un marchand qui ne vende pas son encre et son parchemin à un prix exorbitant. Souffrez donc que je m'interrompe ici. Souffrez que je me repose. Je répugne à me remémorer la suite de l'histoire - ce terrible voyage vers la cité perdue.
Aussi vais-je vous laisser pour le moment.
La légion a été formée ; le chemin, tracé.
Le sombre périple commence demain.
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