Lorsqu'un enfant perd ses parents, on parle d'orphelin.
Lorsqu' un homme perd sa femme, on parle de veuf.
Mais lorsqu'un père se voit privé de son enfant, il n'existe pas de mot.
Aucun qualificatif ne peut rendre la mesure de ce qu'un un tel drame représente.
Le langage est trop pauvre.
Qualifier cette douleur est vain.
(page 33)
Tout ce qui m'intéresse, c'est l'ordre. J'aime que tout soit à sa place.
Ranger est le seul truc qui apaise un peu cette colère terrible que je ressens en permanence.
(page 11)
Lorsqu'un enfant perd ses parents, on parle d'orphelin.
Lorsqu'un homme perd sa femme, on parle de veuf.
Mais lorsqu'un père se voit privé de son enfant, il n'existe pas de mot.
Aucun qualificatif ne peut rendre la mesure de ge qu'un tel drame représente.
Le langage est trop pauvre.
Qualifier cette douleur est vain.
- Juste un petit rafraîchissement des pointes, s'il vous plaît.
- J'SUIS PAS TON COIFFEUR !
C'est précisément cette douleur indicible qui m'avait fait ce que j'étais.
Un excentrique, un survivant un peu maboul ayant trouvé refuge dans des obsessions qui l'ont peu à peu consummé.
Lorsqu'un enfant perd ses parent, on parle d'orphelin.
Lorsqu'un homme perd sa femme, on parle de veuf.
Mais lorsqu'un père se voit privé de son enfant, il n'existe pas de mot.
Aucun qualificatif ne peut rendre la mesure de ce qu'un tel drame représente.
Le langage est trop pauvre.
Qualifier cette douleur est vain. (p.33)
Il devient urgent de vivre
Que les étoiles s'illuminent, qu'elles nous égayent
Célébrer la lune et le soleil
Contempler l'océan
Observer la forêt
Car tout ce qui est bon peut advenir désormais
Il devenait urgent de vivre.
Que les étoiles s'illuminent, qu'elles nous égayent...
Célébrer la lune et le soleil...
Contempler l'océan...
Observer la forêt...
Car tout ce qui est bon peut advenir désormais.
Que tournent les pendules, résonne le téléphone.
Laisser aboyer le chien pour l'os qu'on lui donne.
Faire jouer les pianos, et les roulements de tambour...
Et surtout, se rappeler les sourires avant la fin du jour.
Oui, je sais, ça paraît foldingue un jardinier qui comprend le murmure végétal, mais je raconte pas de galéjades. On pourrait penser à un don du ciel… mais moi, je crois surtout que c’est une malédiction, car si vous pouviez entendre parler les plantes, comme moi… vous constateriez que la plupart sont bêtes comme leurs racines.