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2,9

sur 92 notes
Bon, je vais être honnête et te dire que je n'ai pas réellement apprécié ce roman. Pourtant, c'était fait pour moi. La quatrième de couverture était hyper alléchante: des ados chiants, des anecdotes, le tout avec de l'humour, c'est le genre de chose que j'adore.

Mais là je n'ai pas réussi à accrocher. Pour plusieurs petites raisons:

Premièrement, ce n'est pas un roman à proprement parlé, je trouve. Je l'ai plutôt ressenti comme un enchaînement de scènettes ou d'anecdotes qui pourraient presque faire penser à des sketchs. Ça m'a embêtée parce qu'à cause de cela, je n'ai pas pu m'attacher à qui que ce soit.

Ce n'est pas la seule raison car même les personnages m'ont tout de suite repoussée, ils sont antipathiques à mourir. Notre héroïne est à mes yeux une grosse victime. Elle se plaint beaucoup et n'a pas l'air de faire grand chose pour changer quoique ce soit. Et puis, certaines de ses réactions sont plutôt irritantes. (Râler parce que sa fille lui dit de ne pas fumer ou de ne pas jeter de papier par terre, j'ai tendance à trouver ça profondément puéril.) Quant à ses enfants, j'ai eu l'impression de voir tous les clichés possibles et inimaginables. Son fils a raté son bac et est un fumeur de joints. Il travaille au Monoprix du coin pour découvrir la vie et rentrer dans le système plus rapidement, se faire de l'argent comme un grand, chose qui irrite profondément sa soeur qui est une cruche de première qualité: LA fille que l'on voit dans toutes les séries et tous les films: super belle, superficielle à mourir mais au fond se cache un vrai petit coeur, nous dit sa mère. Ce qui n'empêche pas cette demoiselle de critiquer ladite mère à tout bout de champ: lui parler de ses cheveux blancs, de ses points noirs, de lui dire qu'elle est mal habillée ou à quel point elle a honte de marcher avec elle en rue.

Malgré tout cela, il y a quand même de bons côtés. J'ai apprécié l'écriture de l'auteure ainsi que le ton léger. L'idée de base était vraiment une bonne idée mais qui m'a semblé un peu trop exagérée et mal utilisée.

Bref, tout cela m'a plutôt déroutée. Je pense que c'est un roman qui plaira plus aux amateurs de spectacles de comédie et habitués aux sketchs. Moi, cela m'a fait sourire quelques fois mais.. J'ai surtout eu peur de finir avec des ados comme ça.
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Bof... Après m'avoir déprimée pendant les cinquante premières pages - et oui, la peur de vieillir et l'angoisse devant le temps qui passe peuvent être contagieuses - vaguement amusée pendant les vingt suivantes et doucement ennuyée sur la dernière ligne droite, c'est peu dire si je garde de ce roman un sentiment mitigé...

Bien sûr il y a du bon dans "Les gosses"; l'idée de départ était chouette et suivre une mère de famille divorcée dans sa lutte avec l'adolescence de ses rejetons aurait pu conduire à un bon moment de lecture, mais malheureusement, le sujet est abordé de manière trop superficielle et le roman nous entraine dans une succession de clichés sans âme et surtout sans intérêt. du fils fumeur de cannabis et amoureux perpétuel à la jeune adolescente arrogante aux cent paires de chaussures, les personnages, tout comme les situations dans lesquels les peint l'auteur, ne présentent aucune originalité et quiconque a déjà lu des sagas familiales ou regardé des séries à la télévision aura déjà rencontré cette peu ragoutante famille mille fois et pourra prédire sans peine le moindre retournement de situation de l'histoire.

Bon je suis dure, "Les gosses" n'est pas un si mauvais roman puisqu'il n'est pas désagréable à lire, certains passages sont même un peu touchants et d'autres un peu drôles... C'est déjà ça... Disons juste qu'il n'a pas grand intérêt et qu'il y a fort à parier qu'il ne restera pas dans les annales...
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Dans “ Les gosses ”, Valérie Clo dépeint le quotidien d’une mère qui a le moral dans les chaussettes. Les situations pathétiques se succèdent, l’auteure force le trait dans le second degré sur les faiblesses immatures de cette quadragénaire embringuée dans un fatras familial foufou et ingérable. L’angoisse déboule sans prévenir. Le vide des instants face à la mort certaine la prennent à la gorge. Dommage que ce thème se dilue finalement dans une névrose des rides un peu ridicule.

Du haut de mes trente-huit ans, j’ai ressenti une impression de déculpabilisation par rapport à l’adolescence avec ce livre. La cruauté inconsciente, l’égoïsme naturel de cette période de la vie sont mis en scène sans fards.

“ Selon son humeur ou ce qu’elle vit, elle oscille entre une naïveté désarmante et une dureté terrifiante. ” (21)

Il m’aurait emballée s’il avait été plus original. Les thèmes abordés et les caractères décrits ont un arrière-goût de “ Fais pas ci, fais pas ça ”, jusqu’à cette vocation militaire qu’on a déjà vue traitée dans la série télé. Si cette écriture généreuse et enjouée servait une plus grande créativité, le résultat serait chatoyant.

[Lu dans le cadre de ces fabuleuses masses critiques]

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Les Gosses est un roman très court. J'ai apprécié le style plutôt léger de Valérie Clo. le livre se lit très rapidement et je pense qu'il ne me laissera pas de souvenirs au bout de quelques mois. J'en attendais plus au vu de la quatrième de couverture. La psychologie des différents personnages est trop caricaturale à mon goût : l'adolescent mollasson qui ne se bouge pas, l'adolescente toujours en confrontation avec sa mère et la petite encore dans le monde merveilleux de l'enfance. Oui l'adolescence, c'est cela mais pas que. La succession de pensées décousues peut-être gênante pour d'autres mais j'ai trouvé que c'était l'atout du livre, on passe du coq à l'âne ce qui donne un bon rythme à l'histoire. Ce livre est très divertissant même s'il est un peu trop caricatural.
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Si vous êtes quadra affublé de plusieurs adolescents, parents d'enfants qui n'ont pas encore dépassé le cap de l'âge ingrat (au fil de la lecture de ce roman, on ne cesse d'ailleurs de se demander pour qui cet âge se révèle aussi ingrat : l'ado ou ses parents ?) ; et même si vous n'avez pas d'enfants, ce roman piquant et plein d'humour est aussi fait pour vous. En ce qui concerne la première catégorie suscitée, il vous permettra de lire en détail ce qui vous attend (prenez des notes, et essayer de vous rassurer en vous répétant comme un mantra : un parent averti en vaut deux, un parent averti en vaut deux...), pour la seconde "les sans enfants" il vous offre un catalogue non exhaustif de ce à quoi vous avez (bienheureux êtes-vous) échappé.



L'héroïne de ce court roman est fraîchement divorcée d'un mari avec lequel elle ne partageait plus grand-chose, mari qui s'est d'ailleurs remis en couple avec une femme plus jeune que lui, mais qui rôde toujours autour de son ex en rêvant de remettre le couvert et de reconstruire leur petite vie de famille. Pas facile pour cette quadra de tenir bon la barre surtout lorsqu'elle prend conscience : qu'elle va bientôt s'engager sur cette insidieuse pente descendante qui vient avec l'âge, et que... nous sommes tous mortels ! Ce n'est évidemment par ses trois enfants qui vont lui apporter le réconfort dont elle aurait pourtant bien besoin. Il faut dire qu'ils sont gratinés ses trois enfants (en fait, peut être pas tant que ça, ce sont des ados, des enfants lambda et c'est ce qui fait presque peur...). L'aîné âgé de dix-huit ans s'est donné pour mission de dépanner les voisins en herbe, et de travailler quatre mois d'affilés pour pouvoir toucher les ASSEDIC et être peinard les six mois qui suivent, quant à la "grande" âgée de 16 ans, elle est prête à renier sa mère pour atteinte à la faute de goût et... la suite sur www.meellylit.com
Lien : http://www.meellylit.com/
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Première surprise : ce n'est pas un roman mais plutôt une succession de pensées, d'instantanés de vie de cette femme. Il y a bien quelques petites histoires (le lapin, la recherche de travail de l'aîné, le voisin ... et puis c'est tout). Mais dans l'ensemble j'ai davantage eu l'impression de lire une succession de petites notes qu'un roman. Pourquoi pas?

Parce qu'au bout du compte on a finalement un ensemble assez creux, plat. Les scènes qu'elle raconte ressemblent pas mal à celles que je peux vivre (si ce n'est que mes enfants travaillent à l'école et ne dealent pas ...) et à celles que peuvent vivre d'autres mères d'ados. Rien de bien original et surtout, comme elle s'est contentée du "vécu" elle n'a pas tiré les ficelles du "ce qui se passe ensuite". ça donne un goût de pas fini. D'ailleurs la fin ... J'ai tourné la page, cru que le livre était incomplet. Mais non, le lecteur est sensé achever l'histoire tout seul. L'auteure devait vouloir laisser à chacun sa marge d'interprétation mais l'impression que j'ai eu c'était plutôt " etc ..." comme si elle nous disait "la suite c'est comme d'hab, terminez tout seuls".

Je ne crois pas avoir ne serait-ce que souri une seule fois. Ce n'est pas que ce ne soit pas drôle. C'est juste que c'est ordinaire, vécu mille fois. Dans une petite chronique sur un blog ou dans un magazine, ça amuserait. Mais pour un roman j'attendais quelque chose de plus percutant.

Et il y a un passage qui m'a un peu dérangé. Elle raconte que la petite dernière est (comme la mienne) la conscience écologique de la famille et les malmène au quotidien. Je pensais que , comme la mienne, elle vérifiait la composition et la provenance de ce qui est dans le frigo (on a du vachement négocier pour avoir le droit d'acheter des bananes!).

Mais on n'en est même pas encore là chez eux :/

"Malheur à moi si je jette un papier ou un chewing-gum par terre. Je suis une criminelle bonne à enfermer. Elle fait la morale à sa soeur et à son frère s'ils laissent couler l'eau quand ils se brossent les dents."

C'est peut-être moi qui suis bizarre mais je trouve choquant qu'une femme de 42 ans se sente brimée si on l'empêche de jeter un papier par terre ... Au cours de la suite de la lecture j'ai eu un peu de mal à la trouver symapthique o_O.

En définitif un roman facile à lire mais ni très drôle ni très intéressant.

Néanmoins merci à Babélio pour la découverte.
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D'abord, merci à Babelio et aux éditions Buchet-Chastel de m'avoir permis de découvrir ce livre.
On rencontre donc dans ce roman la narratrice, femme de 42 ans, divorcée, et ses trois enfants : le grand, roi des fainéants, la grande, reine des pestes et la petite, princesse de l'écologie. A cela s'ajoutent une mère intrusive, un ex-mari encore possessif, et un nouveau voisin séduisant (et divorcé).

Certes, j'ai souvent souri en lisant les anecdotes et les situations auxquelles se confrontent la mère. J'ai souri aussi devant son angoisse du temps qui passe bien trop vite (j'ai presque le même âge, ça doit jouer...)

Pourtant, le récit m'a semblé répétitif : ses gosses sont de vrais sales gosses, et on devine rapidement comment chacun va réagir. Il n'y a pas d'évolution comme on pourrait s'y attendre, ni dans les situations, ni dans les échanges entre les protagonistes. Les personnages restent pour moi trop caricaturaux, pas assez nuancés. D'ailleurs la mère, dessinatrice de métier, finit par conclure que ses enfants feraient de formidables personnages de BD...

Le roman reste toutefois plaisant à lire, l'écriture est agréable, comme un journal écrit au quotidien, une chronique familiale jetée sur le papier, sans fioritures.
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Ce livre avait tout pour m'emballer, la quatrième de couverture m'annonçait : "Une mère, la quarantaine, divorcée, légèrement dépassée. Et ses trois gosses : deux ados et une petite fille. Situation désopilante, moments de crise et fous rires. le portrait sans fard d'une famille du XXIème siècle.", un univers qui semblait très proche du mien.
D'autre part, ce livre était un cadeau (merci à Babelio et aux éditions Buchet.Chastel), et j'adore les cadeaux !
Enfin l'objet est très agréable, jolies couleurs, couverture toute douce…
J'ajouterai que l'auteur a une écriture fluide.

Mais… la connexion ne s'est pas faite…
J'ai trouvé que tout était facile et caricatural dans cette histoire, il me semble que ces "gosses" sont vraiment "too much".
L'aîné est un fainéant de première, il a raté son bac, ne fiche rien, réussit à trouver un job pour 3 semaines puis se fait virer… et personne ne lui remue le derrière.
La grande m'a donné plus d'une fois l'envie de lui coller mon pied dans les fesses. Elle a honte de sa mère, marche 3 mètres devant elle dans la rue, refuse de faire les courses dans la supérette du coin, de peur qu'on ne la reconnaisse, passe son temps à rendre son entourage mal à l'aise… une peste quoi !
La dernière n'est pas tellement plus réaliste, elle est trognon mais c'est pareil, elle est peu crédible, dans son combat forcené pour l'écologie par exemple…
Ce ne sont pas des "gosses", ce sont vraiment de sales gosses, irrespectueux et mal élevés, des petits êtres sans aucune générosité et super égocentriques. (bon, pas la petite !)
Je suis désolée de ne pas vous donner leur prénom, mais ils sont constamment nommés ainsi, "mon fils", "ma fille, la grande" ou "ma fille, la petite". Même celui qui va devenir l'amoureux de la narratrice est jusqu'au bout nommé "le voisin".
Ca n'aide sans doute pas à se rapprocher des personnages.
Et encore je vous ai épargné la mère et l'ex-mari. L'un comme l'autre incapable de respecter la notion de vie privée !
La pauvre femme qui est au centre de tout ça, a beaucoup de mérite de ne pas s'énerver plus souvent et de ne pas craquer !
J'ai regretté également l'absence de structure dans le bouquin, il n'y a pas de chapitre, c'est un ensemble de paragraphes, racontant des instants, parfois les choses se suivent, parfois pas.

Voilà, ce n'est pas un livre qui restera dans ma mémoire… ceci dit, d'autres critiques sont plus élogieuses que la mienne, ce roman vous parlera peut-être plus qu'à moi !
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Lorsque que Babelio m'a proposé de découvrir ce livre dans le cadre d'une Masse critique, je n'ai eu qu'à lire la quatrième de couverture pour accepter et être tentée de suite.
Elever des enfants, dont deux adolescents. Tâche au combien compliquée, déroutante, éreintante et enrichissante.
Valérie Clo nous livre une vision de la famille dans laquelle tout le monde peut s'identifier. C'est avec beaucoup d'humour qu'elle nous offre toutes les petites situations cocasses, drôles et horripilantes qui jalonnent le quotidien de l'héroïne de son roman en perpétuel conflit avec ses trois enfants. Lorsque l'on commence à lire la première page on se rend compte que l'on a tourné la dernière sans avoir pu s'arrêter. le récit très scénarisé et composé d'une suite de situations qui s'enchainent à merveille sans temps mort nous embarque tout de suite pour ne plus nous lâcher jusqu'à la fin.
Chaque situation nous paraît étrangement familière (lorsque l'on a des enfants ados bien sûr) et les réflexions de l'héroïne et de ses enfants nous font rire, sourire et lever les yeux au ciel.
Le plus dans cette histoire, c'est que l'auteure n'a pas donné de noms à ces personnages, si bien que la narratrice, sa fille la « grande », sa fille « la petite », son fils, son ex-mari, son voisin, etc… pourraient faire partie de notre famille, de notre entourage, ils pourraient être « nous ».
Cette histoire c'est aussi une réflexion sur l'arrivée à un âge charnière, une moitié de vie où les questionnements fusent. Et l'héroïne, avec l'aide de ses enfants plein de sollicitude, va découvrir du jour au lendemain qu'elle vieillit, qu'elle n'est plus la jeune femme qu'elle a été fut un temps. Sa vie tourne maintenant autour de ses enfants qui envahissent son quotidien, monopolisent son temps et le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils ne lui rendent guère.
Ce livre est à lui seul la définition de ce qu'est l'âge ingrat de l'adolescence, face auquel on ne peut (presque) rien, sauf attendre des jours meilleurs. Et ce sera juste ma petite frustration, une fin un peu brutale qui ne nous laisse pas entrevoir de réel changement.
Un livre que je conseille à tous les parents, d'ados ou non. Vous rirez des situations et ne vous sentirez pas juger car le livre n'a pas la vocation d'analyser les relations parents/enfants en nous infligeant une psychologie de bas étages. C'est « juste » un bon moment de lecture pour rire et se dire que finalement, nos enfants, ne sont pas si mal que ça !

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J'ai reçu le livre "les gosses" de Valérie Clo dans le cadre de masse critique de la part de Babelio et Buchet-Chastel.
La narratrice est une femme fraichement divorcée qui travaille chez elle comme illustratrice et qui gère son ex-mari un tantinet lourdeau, un collègue dragueur, une mère envahissante, un voisin charmant, et surtout ses trois enfants, le grand, la grande et la petite. le grand est un jeune adulte qui ne pense qu'à l'amour et qui aime en faire le moins possible tout en dévorant tout ce que le frigo et les placards contiennent... La grande a honte de tout et surtout de sa mère. Elle est d'ailleurs très ( trop?) directe avec elle et souvent agressive... Quand à la petite, elle est obsédée par l'écologie et folle de son lapin... Et notre narratrice? elle se demande ce qu'elle fait là, avec ses enfants là, et ou est passée sa vie.
Valérie Clo écrit par paragraphes qui se suivent sans qu'on est l'impression d'une structure de roman. On dirait qu'une mère sur le point de craquer à jeté sa vie et ses angoisses sur un carnet et que nous sommes en train de le lire.
J'ai trouvé la description des "gosses" assez réaliste et bien croquée mais je dois avouer que je suis moins séduite par la forme pour un roman.
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