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EAN : 9781859956342
349 pages
Parkstone (15/09/2015)
3/5   1 notes
Résumé :
William Morris (1834-1896), par son éclectisme, fut l'une des personnalités emblématiques du XIXe siècle. Peintre, architecte, poète et ingénieur, maniant avec autant de talent la plume que le pinceau, il bouleversa la société victorienne en refusant les standards instaurés par l'industrie conquérante. Son engagement dans la rédaction du manifeste socialiste fut la suite naturelle de cette révolution qu'il incarna dans l'habitat, les formes et les couleurs. Précurse... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'ai toujours été très admirative des tapisseries et des motifs de papier peint de William Morris, et ce depuis mon enfance, mais j'ignorais l'étendue de ses talents et de sa créativité. Peu d'hommes en effet, il me semble, dans l'histoire, furent aussi richement doués, et peu sans doute aussi possédèrent une personnalité aussi plaisante que la sienne, capable d'accepter la vie et ses déceptions sans être découragé. Cette biographie m'a beaucoup intéressée.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Tout cela n’explique pas pourquoi ses amis l’aimèrent tant ni pourquoi beaucoup de personnes qui ne l’ont jamais connu pensent à lui comme s’ils le connaissaient et comme s’ils avaient été ses amis. Le fait de nous pencher sur cette question nous amène au contraste le plus fort et le plus profond de la nature de Morris. On dit qu’il y a deux sortes d’hommes : l’homme né une fois et l’homme né deux fois. Les hommes nés une fois semblent du début jusqu’à la fin être en accord avec eux-mêmes et libres de ce sentiment de conflit interne que nous pourrions appeler la culpabilité du péché. Ils donnent du plaisir à chacun avec la simplicité et la sécurité qui caractérisent leur propre nature, mais il existe toujours un brin de désenchantement dans leur joie. Les hommes nés deux fois, pour leur part, sont plus taciturnes et leur jeunesse est souvent peu plaisante, car ils sont pleins de contradictions. Ils ne savent pas ce qu’ils veulent devenir ou ce qu’ils feront de leur vie, ils sont agités, influençables et peu naturels.
Morris était un homme qui semblait avoir en lui toute la simplicité et l’assurance d’un homme né une fois. Il faisait tout avec une telle facilité qu’il ne pouvait pas être soupçonné de travailler trop pour combler une éventuelle incompétence.
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Il savait que le talent d’un artiste n’avait aucune garantie d’être exprimé adéquatement, mais qu’une bonne méthode pouvait fournir cette garantie (dans chaque art qu’il pratiqua il chercha la bonne méthode) car, lorsque cette méthode serait découverte, les hommes de talent pourraient l’employer et l’exploiter au mieux de leurs capacités. La notion la plus répandue était que les arts sont mieux encouragés par la découverte et le parrainage des hommes de talent. Morris ne chercha jamais de tels hommes. Il apprenait un art pour l’enseigner ensuite à n’importe quel individu qui serait disposé à l’apprendre.
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Jusque-là, Morris n’avait jamais rencontré un grand homme et il avait construit son propre chemin sans que quiconque n’influence son travail. A Londres, il rencontra cependant Rossetti, qui était, à l’époque, le professeur de peinture de Burne-Jones. De tous les hommes qui admirèrent Rossetti, il fut peut-être le plus subjugué. Bien qu’il soit aujourd’hui impossible d’admirer la poésie et les peintures de Rossetti, ceux qui le connurent à l’époque témoignent qu’il était encore bien plus brillant que ses magnifiques créations.
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Au printemps 1891, Morris avait alors cinquante-sept ans, son corps commença à l’avertir qu’il avait commis des abus. Il souffrait de la goutte, avec des complications dues à une insuffisance rénale. « Ma main semble de plomb et mon poignet ressemble à une ficelle », écrivit-il à un ami. Les docteurs lui recommandèrent de toujours prendre le plus grand soin de lui-même à l’avenir. Il survécut cinq ans à cette maladie. Ce temps fut rempli d’activités différentes. L’essentiel de son travail avait cependant déjà été accompli.
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Morris avait commencé à concevoir des papiers peints dès la création de l’entreprise. Son premier motif, le treillis de roses, fut créé en 1862. Les oiseaux y furent dessinés par Webb. Il fit preuve dans ses premiers papiers peints d’un talent de création de motifs qui ne sera jamais égalé au cours des temps modernes. Bien que tous les objets aient été placés avec grand soin pour créer le motif principal, le dessin lui-même exprimait un plaisir au travers des objets dont il était composé.
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