Du sang sur le green

Myron transmit le nom de Lloyd Rennart à Esperanza. A priori, la recherche ne demanderait pas beaucoup d’efforts. La technologie moderne simplifierait la chose. Pour quiconque possédant un modem, il suffisait de se connecter à un de ces sites Web faisant quasiment office d’annuaire pour le pays entier. Il ne faudrait sans doute pas longtemps pour obtenir les coordonnées de Lloyd Rennart. Et s’il avait passé l’arme à gauche, eh bien, il existait d’autres sites pour ce cas de figure aussi.

Les informations de ce genre n’étaient pas difficiles à obtenir. Il suffisait de connaître un numéro de compte et de téléphone en se faisant passer pour le détenteur dudit compte. Par ailleurs, n’importe quel bipède doté d’un cerveau en état de fonctionnement et ayant travaillé dans la police possédait les contacts. Les coordonnées ou au moins les moyens de soudoyer la personne adéquate. Il ne faut pas grand-chose de plus, en cette ère merveilleuse où les fondus de nouvelles technologies sont légion. La technologie fait plus que dépersonnaliser : elle expose votre vie à tous les vents et tous les regards indiscrets, elle vous étripe en place publique, et après ça n’allez pas rêver à une vie privée.

Ils eurent très vite des résultats.
Quand Esperanza rappela, Myron était toujours assis dans le salon des Coldren avec Linda. Bucky était retourné au Merion pour ramener Jack.
- On s’est servi de ma carte bancaire du gamin hier à dix-huit heures dix-huit, annonça Esperanza. Un retrait de cent-quatre-vingts dollars. Un distributeur de la First Philadelphia, sur Porter Street, dans le sud de Philadelphie.
- Merci.

Sherlock Holmes dit qu’il ne fallait jamais bâtir une théorie sans disposer des faits, parce qu’alors on a tendance à tordre les faits pour qu’ils s’adaptent à la théorie, et non L’inverse.

Les juifs Hasidim sont plus ouverts au changement qu’eux, tu vois ce que je veux dire?

Remerciements :
Quand un auteur écrit sur une activité qu'il apprécie autant que se mettre la langue dans un ventilateur, il a besoin d'aide, et même de beaucoup d'aide.
Parce qu'il en est très conscient, l'auteur tient donc à remercier les personnes suivantes : (longue liste).
Ce roman est une oeuvre de pure fiction. J'ai pris certaines libertés, peut-être un peu mélangé les lieux et les tournois. Comme toujours, les erreurs - factuelles ou autres - incombent totalement aux personnes précitées. L'auteur n'a évidemment rien à se reprocher.

Monsieur, c'est du chantage.

Myron le regarda avec curiosité.

- Je pourrais vous répondre : "Chantage ? Quel vilain mot !" mais là, ce serait vraiment un cliché. Alors je crois que je vais me contenter de : Oui.

Et quel genre d’esprit tordu peut appeler un gosse Tito Marshall ? C’etait déjà assez dur de passer sa vie à subir un prénom comme celui de Myron mais Tito Marschall ? Rien d’etonnant à ce
que le gosse ait finit complètement détraqué, tendance troisième Reich. Il avait du commencer par un anticommunisme virulent

L’adolescent acquiesa, Quand son menton, arriva au plus bas du mouvement de sa tête, ses cheveux se rejoignirent en rideau devant son visage, Assez laid comme effet

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En face, un motel crasseux et anonyme, malgré son nom de Court Manor Inn, qui accueillait les clients avec un panneau proclamant en lettres vertes $16.99 DE L'HEURE.

Le guide du Bolitar, Conseil n°83 : quand on vous donne les prix horaires en façade, il est possible que vous ne soyez pas devant un cinq étoiles...