Le premier titre d'
Harlan Coben que j'avais lu, « 6 ans déjà », avait pour moi été une déception.
Sans à priori, j'y suis revenu avec «
Intimidation » et honnêtement j'ai largement préféré.
Un inconnu aborde des gens pour leur révéler un secret, soit les concernant, soit quelqu'un de leur famille. Plus tard il revient à la charge pour leur demander évidemment de l'argent en échange de son silence.
Bien sûr ce qu'il leur a dit n'est pas plausible, pas concevable, et souvent pas convenable. Mais quand le doute s'insinue, et que malgré soi on cherche une éventuelle preuve de ce que l'inconnu a affirmé, on s'interroge. Ce n'est pas possible, comment pourrait-il savoir cela, d'où tient-il ses preuves, comment peut-il rentrer dans la vie des gens, leurs comptes, leurs rencontres, leurs secrets avouables ou non ? Puis un proche disparaît, des meurtres de femmes s'accumulent et petit à petit les histoires se mêlent, les personnages se croisent, l'ambiance devient pesante, malsaine. Et nous, les lecteurs, devenons “accro” à ce texte, tournons les pages, n'avons de cesse que d'aller plus loin pour démêler le vrai du faux et essayer de sauver ce qui est possible… Peut-être…
Bref, voilà le type-même du “page-turner”, cet espèce de bouquin insupportable qu'on ne peut lâcher, à moins d'un gros effort, car la vie du lecteur continue, il faut bien aller bosser, manger, dormir !
Un livre sacrément bien ficelé !