Sans un adieu

Il s'agit du premier roman de Coben, et il est édité sans rajouts ni correction. Coben nous le précise dans l'intro du roman, afin de remettre le style dans le contexte. Et ces précautions de l'auteur sont honnêtes et louables. En effet, on retrouve bien le talent de Coben pour monter et broder un suspense sans pareil, avec toutefois un peu plus de formules faciles, voire de clichés littéraires que dans ses autres romans. On sent bien les contours de ses futurs succès, et si effectivement le style n'est pas aussi assuré, il y a déjà les prémisses dignes d'un maître du suspense !

On aura beau deviner peut-être quelques ficelles de l'intrigue, on sera bien accroché aux basques de Laura jusqu'à découvrir ce que David pouvait bien vouloir cacher !

Premier roman ou pas, Harlan Coben est un bon faiseur ! Il a ce truc, cette façon de décrire ses personnages, de nous les rendre attachants. Camper un personnage, voilà qui n'est pas facile… Coben sait y faire. L'intrigue n'est pas la meilleure de sa carrière, mais elle a les faiblesses des grands débuts après tout !

Cette impression de lire un roman-photos style Nous-deux doublé d'un thriller à deux balles tellement tiré par les cheveux que l'on se surprend à continuer à lire pour voir jusqu'où l'auteur ira à pousser le bouchon trop loin... Et le sexisme bien-pensant du mec - genre si t'es pas belle ta vie ne ressemblera à rien - wow... Mentalité des années 50, je sais qu'on y revient mais quand même...

Une lecture addictive malgré de nombreux défauts (erreurs de jeunesse comme nous prévient l'auteur en avant-propos ?) : personnages et milieux caricaturaux, pas mal de mièvrerie, des réflexions pas forcément très poussées, des traits psychologiques un peu grossiers à mon goût.... L'intrigue est quand-même prenante et j'ai eu des difficultés à lâcher le livre pendant ces trois derniers jours. Je pense cependant l'oublier assez vite.

Sans doute faudrait-il que je me montre indulgente vis-à-vis de l'auteur dont c'était le premier roman. Je vais toutefois avoir du mal car c'est vraiment mièvre au possible et, comme l'ont déjà dit certains, très "série américaine" avec son lot de guimauve et de clichés pathétiques. Bon ça se laisse lire mais les ficelles sont très grosses quand même. du même auteur j'ai adoré Dans les bois (un vrai thriller) et je vais rester sur ce souvenir pour poursuivre avec Coben.

Pas du tout lectrice de polars, je me suis attelée à celui-ci histoire de diversifier mes lectures.
Bon bah, voilà... pas du tout convaincue....

Mon premier Coben (j'aime commencer dans l'ordre d'écriture pour voir l'évolution de l'auteur). Coben prévient que ce n'est pas son meilleur, qu'il y a des défauts (en même temps ça ne mange pas de pain).

Tout d'abord il se lit très bien malgré 530 pages,mais aussi car il décrit peu les décors (à part un monument, une plage et un peu de neige c'est léger) et les personnages (bon à part la mannequin qui est bien roulée, et sa soeur, et sa mère, et sa tante, et sa copine, et le mari disparu, et les membres de la famille du marié, heureusement qu'il y a les deux flics un peu crado pour faire la mesure), on aime ou pas. Mais ça rend le tout un peu impersonnel.
Il faut passer une centaine de pages (pour la disparition et le deuil) pour que ça s'active un peu.
Le problème majeur c'est qu'il n'y a pas de surprise et que ça tourne un peu en rond jusqu'à 50-100 pages avant la fin (encore heureux) et l'emballage final. Des phrases du style "et c'est la dernière fois qu'elle le vit vivant" (exemple et non citation), donc on n'est pas surpris quand il meurt 10 pages après. A vrai dire aucune révélation vu qu'on voit tout venir (au moins 20 pages avant on se doute du détail x ou y). Et les seules interrogations que les personnages se posent sont toujours les mêmes, d'autant plus agaçant quand la question revient souvent et qu'on connait la réponse (oui on ne suit pas que le mannequin).

Bref, se lit bien, aurait pu être plus court pour mettre plus de rythme. A lire pour les fans de Coben, pour la plage (même avec des gamins qui crient ça doit le faire), ou pour débuter en policier. Je tenterai un second de Coben mais...

Après avoir lu "sans laisser d'adresse" qui m'avait plu, mais ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable, je me suis attelée ensuite à "sans un adieu". Et je dois dire que j'ai été passablement déçu! En générale, j'attends d'un roman policier qu'il soit captivant au point de ne pas pouvoir le lâcher avant la dernière page, mais là c'est plutôt l'inverse qui s'est passé.

A part quelques informations finales, ce qui est arrivé au cher époux disparu est assez facile à deviner (peut-être était-ce voulu par l'auteur??). Et ne parlons pas des personnages : ils sont tous beaux, intelligents et riches ("Melrose Place" sort de ce livre!!!!), et ils ne leurs arrivent que des malheurs!! Tous ces intervenants manquent cruellement de complexité et sont de vrais stéréotypes Nous avons : la superbe ancienne mannequin (qui était une boulotte au collège bien entendu!) patronne de sa propre boite (oui parce que "je n'ai pas qu'un physique j'ai AUSSI un cerveau!!!"), et son mari basketteur bien charpenté (l'oscar du cliché de l'année!!) et tous les deux ils s'aaaaaaaaaaaaiment plus que tout!!! Ensuite la meilleure amie super rigolote, mannequin elle aussi, le méchant frère arnaqueur, escrocs et le kit qui va avec, etc.

Bon n'exagérons rien, le "vrai" méchant je n'avais pas deviner son identité, mais je n'en ai pas non plus perdu le sommeil.

En bref, un roman policier décevant et sans saveur.

Laura et David sont fous amoureux, rien ni personne ne pourrait les séparer. Elle, ancienne top model. Lui, basketteur célèbre.

Premier livre de Harlan Coben, ça se voit
l'histoire n'est pas aussi belle que Laura et l'intrigue rebondit moins que les ballon de David

c'est long et on devine 50 pages avant Harlan
j'ai ramé pour le finir

Roman policier moins bon que ceux de cet auteur habituellement, mais c'était son premier et déjà prometteur !

Déception déception... Quand on lit la préface où l'auteur annonce en gros que c'est une oeuvre de jeunesse dont il n'est pas satisfait et qu'il demande la clémence du lecteur je dis Non... Personne ne le force à publier une oeuvre dont il n'est pas content. Dès les premières pages on se dit "ça doit être ça la réponse, mais si c'est ça il reste encore plus de 300 pages, donc ça doit être autre chose... " eh bien non... déception donc, l'impression d'avoir fini pour la forme mais sans conviction aucune! Et c'est la deuxième expérience de ce type avec H Coben (autre = remède mortel), dommage qu'il privilégie la quantité, on pouvait se contenter de ses très bons romans écrits avec plus de maturité sans qu'il ne ressorte ses oeuvres de jeunesses sans intérêt!