Premier livre de
Harlan Coben, paru en 1990, mais semble-t-il réédité et sorti en français en 2010, si je ne fais pas erreur, avec une préface sympathique de l'auteur, revenant sur ce qu'on peut appeler, une oeuvre de jeunesse.
"
Sans un adieu" est un livre "one shot", c'est à dire en dehors de(s) la(les) série(s) Bolitar qui ont été publiées à partir de 1995.
Ce roman est bâti comme les autres "one shot" à partir d'une histoire complexe, familiale, sur une longue durée dont on va dénouer les fils tout au long des pages, avec une accélération en fin d'ouvrage et quelques surprises ou retournements de situation dans les toutes dernières pages. C'est en gros les composantes clé d'un roman policier, mises en valeur dans les "5 dernières minutes" avec "bon dieu mais c'est bien sur" du commissaire Bourrel. Que les plus jeunes d'entre nous me pardonnent et aillent par exemple visiter https://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Souplex pour comprendre quoi je parle.
Donc dans "
Sans un adieu",
Harlan Coben a les cartes en main pour écrire un roman génial, comme il le fera un peu plus tard avec "Tell no one" et on peut voir les progrès qu'il a fait dans son écriture pendant cette période.
Quelques constantes de ses livres sont déjà présentes : la NBA, les Celtics de Boston, l'ami sur qui on peut compter (TC est le prédécesseur de Win), la famille, ses secrets, les armes à feu, les flashbacks, le milieu médical, le happy end.
En deux mots, le roman porte sur la disparition (?) inexplicable du meilleur joueur de basket de la NBA, marié avec la plus belle mannequin de mode, devenue une cheffe d'entreprise avisée.
Un roman que l'on peut lire sans souci, que l'on soit un fan ou non d'
Harlan Coben.