Le grand père cessa d’écrire, sourit, et déclara à son petit-fils :
« J’écris sur toi, c’est vrai. Mais plus important que les mots est le crayon que j’utilise. J’aimerais que tu sois comme lui quand tu seras grand. »
Intrigué, le gamin regarda le crayon, et il ne vit rien de particulier ; « Mais il est pareil à tous les crayons que j’ai vus dans ma vie ! »
-Tout dépend de la façon dont tu regardes les choses. Il y a en lui cinq qualités qui feront de toi, si tu parviens à les garder, une personne en paix avec le monde.
« Première qualité : tu peux faire de grandes choses, mais tu ne dois jamais oublier qu’il existe une Main qui guide tes pas. Cette main, nous l’appelleront Dieu, et Il doit toujours te conduire vers Sa volonté.
Deuxième qualité : de temps à autre je dois cesser d’écrire et utiliser le taille-crayon. Le crayon souffre un peu, mais à la fin il est mieux aiguisé. Par conséquent, sache supporter certaines douleurs, car elles feront de toi une meilleure personne.
Troisième qualité : le crayon nous permet toujours d’utiliser une gomme pour effacer nos erreurs. Comprends que corriger une chose que nous avons faite n’est pas nécessairement un mal mais que c’est important pour nous maintenir sur le chemin de la justice.
Quatrième qualité : ce qui compte vraiment dans le crayon, ce n’est pas le bois ou sa forme extérieure, mais le graphite qui se trouve à l’intérieur. Par conséquent, prends toujours soin de ce qui se passe e toi.
Enfin, la cinquième qualité du crayon : il laisse toujours une marque. De même, sache que tout ce que tu feras dans la vie laissera des traces, et efforce-toi d’être conscient de tous les actes. »
On ne peut pas juger la beauté d'un chemin si l'on ne regarde que l'entrée.
Nous sommes tous quelqu'un d'influent quand nous sommes absolument convaincus de ce que nous faisons.
Plutôt que mille paroles, qu’il n’y en ait qu’une, mais qu’elle apporte la Paix.
Plutôt que mille vers, qu’il n’y en ait qu’un, mais qu’il montre le Beau.
Plutôt que mille chansons, qu’il n’y en ait qu’une, mais qu’elle répande la Joie.
(Prière, Dhammapada)
Un homme demanda à mon ami Jaime Cohen:
Je veux savoir ce qui est le plus plaisant chez les êtres humains.
Cohen déclara:
Ils pensent toujours au contraire de ce qu'ils ont: ils sont pressés de grandir, et ensuite ils soupirent après leur enfance perdue. Ils perdent la santé pour avoir de l'argent, et aussitôt après perdent leur argent pour avoir la santé.
Ils pensent avec tant d'anxiété à l'avenir qu'ils négligent le présent et ainsi ne vivent ni le présent ni l'avenir.
Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir, et ils meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
(Ce qui est plaisant chez l’homme)
L’amour crée des ponts là où ils paraissent impossibles.
On ne peut pas juger la beauté d’un chemin si l’on ne regarde que l’entrée.
Il est malheureux que les gens ne voient que les différences qui les séparent. S’ils regardaient avec plus d’amour, ils discerneraient surtout ce qu’il y a de commun entre eux-et la moitié des problèmes du monde seraient résolus.
« Il est mort tandis qu’il était en vie. » Cela peut paraître un contresens, mais je connais beaucoup de gens qui ont déjà cessé de vivre, même s’ils continuent à travailler, à manger et à mener leurs activités sociales habituelles. Ils font tout comme des automates, sans comprendre le moment magique que chaque jour porte en lui, sans s’arrêter pour penser au miracle de la vie, sans comprendre que la minute suivante peut être leur dernier moment sur la face de cette planète.
(Mes funérailles)
Je ne fais rien, et je fais la chose la plus importante dans la vie d'un homme : j'écoute ce que j'avais besoin d'entendre de moi-même.