On est sur le fil ..du rasoir du livre comme un électrochoc vu comme un appel à se réveiller réellement un roman qui tranche dans le vif
Coupant incisif à en termes simples et surtout aucunement simplistes l'écrivain qui se livre là écorché vif comme Erika nous délivre un message authentique et poignant de remises en question d existences qui se pensaient arrivées au bout de tout
des vies à bout
Mais sous couvert de se les habiller de notions de " quantitatives " inscrites dans le temps un peu n'importe comment il semblerait que l'on trouve dans cette oeuvre comme un vibrant ajout de témoignages qui mis bouts à bouts reconstituent le puzzle éparpillé des raisons valables à donner à sa vie
Vie QUALITATIVE o combien infiniment
Veronika son mal être et qui va se reprendre et le courage de reprendre les rennes de sa vie dévastée
Le courage en fait d'aller plus avant
Ombres et lumière
En marche vers ses indices de lumières à reconnaître et qu'elle appris à comprendre tout autrement
à mesure qu'elle émerge des rives sombres où elle sombrait
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Premier (et dernier) livre que j'ouvre, de cet auteur. Au vu du titre, je m'attendais à trouver un minimum de profondeur dans cet ouvrage, mais j'ai eu beau chercher, creuser même, je n'y ai rien trouvé.
Encore une fois je vais à contre-courant, encore une fois je ne comprends pas l'engouement.
Cet auteur est cité un peu à tout-va, avec ses formules toutes faites et sa psychologie de comptoir. Mais ça je m'en suis aperçue par la suite. À l'époque, c'était un inconnu pour moi.
En lisant ce livre, je ne sais pas trop à quoi je m'attendais. Il parlait de suicide, j'ai cru trouver de la profondeur, des émotions, mais ressenti, zéro ; empathie, zéro. Écriture froide et impersonnelle.
L'auteur ne connaît apparemment rien au sujet qu'il a abordé, et c'est une insulte aux personnes qui connaissent les affres de la dépression. Qui en est victime comprendra de quoi je parle.
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Il y a je pense une "saveur" toute particulière à avoir lu ce livre tout en ayant déjà été internée un certain temps, pour retrouver dans ce livre tout ce que l'on y a pensé...pensant pourtant avoir été là tellement différente de tous, alors que non, avoir été à la lettre près dans la même "pensée que M. Coelho... Merci pour cet ouvrage, qui sert aussi d'étendard à nous les anciens ou actuels exilés à l'asile... nous sommes bien entendus!
Comme dirait Julien Clerc en digression totale je l'assume : "Fous, peut-être, mais fiers de l'être... Fous, peut-être, mais fiers de quoi ?" &
...où ce que l'on pense tout bas...n'appartient finalement pas qu'à nous, déroutant....
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Le titre parle de lui-même. Veronika est une jeune fille et elle n'a plus goût à la vie. Cette vie banale et sans intérêt, pourquoi la continuer ? Pour avoir un mari, une vie toute tracée, sans aventures, sans folie, à quoi bon ?
Elle va avaler une bonne quantité de cachets et attendre que la mort vienne.
Sauf qu'elle va se réveiller dans un hôpital psychiatrique où on va lui annoncer que certes, elle n'est pas morte, mais malheureusement il ne lui reste que quelques jours à vivre. Si au début elle s'en veut terriblement et s'apitoie sur son sort, elle va vite faire la rencontre d'autres résidents et s'ouvrir peu à peu à eux.
Un superbe livre sur la vie finalement. Une belle réflexion sur ces personnes internées qui, on se rend compte, ne sont pas toutes si folles que ça, mais qui ont choisi de voir la vie différemment. Un très bon moment de lecture qui fait réfléchir.
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Veronika a décidé d'en finir. Non qu'elle ai de raisons particulières de quitter ce bas monde : travail stable, physique agréable, intelligence moyenne, rien ne justifie un tel arrêt irrévocable. Non, elle n'est pas malheureuse; en fait, il semble que c'est la perspective de vivre la lassante, sempiternelle antienne de la vie, dans sa répétition bête, vulgaire et navrante, qui motive sa décision. Somnifères; quatre boites. Elle se réveille sous assistance médicalisée dans un hôpital psychiatrique, pour apprendre qu'elle n'en a réchappé que fort momentanément, car dans le coma induit par sa tentative de suicide, un ventricule de son coeur aurait subit une nécrose irréversible et fatale. Espérance de vie : quatre ou cinq jours, une semaine tout au plus. Devant cette épée de Damoclès, face à ce memento mori implacable, l'existence de la jeune femme et du microcosme de l'hôpital psychiatrique qui l'entoure va prendre un tour inattendu.
Outre une réflexion pertinente sur ce qu'est la folie, le roman lance cette exhortation à vivre passionnellement, sans chercher à se protéger ou à éviter ce qui froisse et ce qui blesse, pour ne pas avoir à regretter ce que l'on a pas osé faire et à céder à l'amertume, en bref oser s'abandonner, se prodiguer à autrui, à briser les conformismes, pour être libre de devenir ce que l'on est. Un roman facile à aborder et rapide à lire, avec un message positif et réconfortant.
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Véronika une jeune Slovène décide de mourir car elle ne trouve aucun intérêt à sa vie tellement routinière. Elle avale donc des somnifères et se réveille dans un hôpital psychiatrique, La Villete, où on lui annonce qu'elle n'a plus qu'une semaine à vivre. Sa tentative de suicide ayant fatigué son coeur va s'arrêter de battre.
Durant cette semaine, elle va faire connaissance de trois personnes : Zedka internée pour dépression, Maria ancienne avocate de renom qui a décidé d'être internée suite à des crises de panique et enfin, Édouard, fils de diplômate, qui lui souffre de schizophrènie. En découvrant les états d'âme de Veronika, nous découvrons aussi l'histoire de chacun des protagonistes et la raison pour laquelle ils se retrouvent dans cet hôpital psychiatrique.
À travers ce roman, il ressort que les hommes en dehors de l'hôpital cherche à faire plaisir, à faire comme tout le monde et enfin de compte de ne pas vivre réellement. Il manque ce petit brin de folie qui rendrait la vie plus intéressante.
La lecture de ce roman est très plaisante mais je n'ai pas adhéré totalement à l'histoire. J'aurais pu arrêter sa lecture que cela ne m'aurait pas dérangé. Mais pourquoi des amis me l'ont conseillé. Qu'est-ce que j'ai loupé ? Rien, chacun à ses goûts et ses couleurs et comme le souligne le roman pourquoi devrais-je me sentir honteuse de ne pas l'avoir apprécié…
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