Veronika décide de mourir

Une jolie histoire pleine d'optimisme et d'envie de vivre. A travers Veronika, Maria ou encore Eduard, on découvre que la vie est avant tout une question de volonté et que ce sont nos choix qui nous amènent à être ce que nous sommes.
À côté de ça, je regrette l'écriture un peu plate, voire froide, qui laisse l'empathie de côté. Je n'ai pas été profondément touchée par l'histoire comme je l'aurais voulu (et espéré vu le sujet). Dommage !

Cela me rappelle une citation de je ne sais plus qui.

“Les asiles ont été inventés pour faire croire aux gens de l'extérieur qu'ils sont normaux”

Une petite lecture dévorée sur le vif. Cette histoire n'a rien de bien révolutionnaire, j'ai tout de suite plus ou moins vu vers où Paulo Coelho m'emmenait et pourtant je me suis laissée guider avec grand plaisir. Je me suis sentie très proche de cette jeune protagoniste toute fragile. A travers des actes et pensées de Veronika, on est amené (tout comme les autres personnages qui la côtoie) à se remettre en question d'une certaine manière, de voir la vie d'un autre côté. Car après tout, les petites galères de la vie valent la peine d'être vécu.

Un sujet donc assez sombre, mais mener par une jeune fille qui finalement ne veux pas baisser les bras, et croquer la vie à pleine dent. Un livre qui nous apprend à revivre !
Lien : http://huitiemedecouverture...

L'écriture de Paulo COELHO est toujours aussi jolie mais ce n'est pas un livre qui marque. Pourtant, il devrait.
Le suicide est un fait important, certaines personnes en souffrent et là j'ai eu l'impression que c'était pris à la légère.
L'auteur ne m'a pas fait passer d'émotions.

très belle histoire ♥♥♥

Une hymne à la vie époustouflant.

J'ai refermé ce livre pour la première fois il y a quelques années maintenant, sans vouloir ouvrir un autre bouquin pendant des semaines, tellement cette histoire m'a ébranlée.

C'est une grande leçon, c'est une poésie, c'est une vie que nous découvrons. La psychologie humaine, est tellement bien travaillée par Paulo Coelho, nous passons de la fatigue à la colère, de la culpabilité au désespoir, de la passion à la bienveillance.

L' auteur lève le voile sur le milieu psychiatrique, les conditions de vie, la force de résilience ancrée en chacun de nous. Nous amenant a nous poser des questions existentielles. La liberté !

Merci à Paulo Coelho pour cette oeuvre bouleversante.

L'auteur nous pond un nouveau livre philosophique et métaphorique sur l'art et la manière de vivre, sur notre façon de nous comporter et de comprendre la vie. Ou tout au moins de l'apprécier. C'est déjà un bon point.

Ce qui m'a beaucoup plu dans ce récit, c'est qu'il dépasse le cadre du simple conte philosophique, comme dans L'alchimiste, et qu'il nous raconte en plus une histoire derrière, mélange entre cette de Veronika et des pensionnaires de l'asile, ainsi que des réflexions du médecin. C'est bien plus intéressant du coup, et l'auteur nous entraîne dans cette folie d'un asile qui semble plus sage que le monde extérieur. C'est à la fois l'occasion de discuter de la vie, de la folie, de la mort, des envies, des passions et du sens de la vie. le tout tellement bien mis en scène que j'ai trouvé ça admirable.
Le seul reproche que j'aurais, c'est vraiment que j'ai senti la fin un long moment avant qu'elle n'arrive, et c'est dommage. Cela dit, ça n'enlève rien à son charme et à son ingéniosité, mais vu la teneur du roman elle me semblait plus évidente. Bref, j'ai une petite pointe de regret.

Mais pour le reste, c'est génial. Notamment la beauté du texte et sa fluidité, qui donne envie de lire sans s'arrêter (ce que j'ai fait à peu de choses près d'ailleurs). C'est vraiment agréable à lire, c'est prenant et sans prise de tête, on se contente de lire et d'avancer, réfléchissant sans s'en rendre vraiment compte, sans même noter certaines choses qui s'impriment dans notre tête. En soi, c'est exactement ce que j'attendrais de littérature à tendance philosophique.

En fin de compte, c'est une excellente lecture à laquelle j'ai eu droit, puisque le livre se lit d'une traite et avec une facilité déconcertante, tout en traitant d'un grand nombre de sujet et incitant à réfléchir, la portée philosophique se mêlant d'autres questions, notamment autour de la folie et des asiles, mais aussi de l'acceptation de soi. Des thèmes forts autour d'une histoire simple mais efficace, d'un style bon, c'est une lecture hautement recommandée que j'ai là.

Veronika est une jeune fille jolie, intelligente, douée...
Et pourtant véronika n'est pas heureuse, non en fait c'est pire elle n'est ni heureuse ni malheureuse, elle n'a aucun but dans la vie.
Ne voyant pas l'intérêt de tout ça, Véronika décide de mourir.
Et, en manquant son suicide, elle se retrouve dans un "asile", où la vie va prendre tout son sens.

C'est un étrange romane que nous propose l'auteur, une atmosphère sombre, lourde, hivernale (l'asile, lepays choisi etc).
Cette réflexion va bien plus loin que la simple reflexion sur l'intérêt de la vie, ça parle aussi de la folie.
Qu'est ce que la folie? qu'est ce que la norme?
L'auteur nous pousse à être nous-même pour être heureux.. Me reviens en te^te cette phrase du cercle de poètes disparus "deux chemins s'offraient à moi et j'ai emprunté celui où on allait pas et là j'ai compris toute la différence"
A la fin du livre, assurément la folie et la norme auront pris une toute autre allure à vos yeux et peut être que vous aurez en effet envie d'ajouter un peu de folie dans votre normalité.

Veronika decide de mourir, je l'ai lu plusieurs fois. déjà parce que j'adore Paulo Coelho (même si ce n'est pas ce livre-ci que je préfère) ensuite parce que ce livre est une pure merveille, comme souvent, Coelho ne se contente pas d'écrire un roman, une histoire, il parle aussi comme souvent de la quête de soi et j'ai l'impression tenace que tout ses livres mènent ses lecteurs à une réflexion sur soi et Veronika décide de mourir est pour ma part, celui qui m'a le plus mener à réfléchir. Veronika est un personnage tragique comme on en voit peu maintenant, réellement brisée, réellement lassée de son monde. si tout au long du livre je suis restée dans le flou quant au choix final de Veronika j'ai finalement adoré le final. Coelho a (encore) su me transporter, c'est vraiment un livre a lire.

Je ne suis pas trop client de Coelho, même de l'Alchimiste, tellement adulé... Non, le style un peu trop mainstream, un peu trop facile et les morales à deux franc six sous ont plutôt le don de m'énerver et de me faire faire tout l'inverse... Coelho c'est quand même le papa de tout un tas de mauvais livre d'estime de soi ou de transformation de vie à la noix qui polluent tout un secteur... Enfin soit.

Ce livre n'est pourtant pas déplaisant, il se laisse lire et est un peu moins pontifiant ou moralisateur que je craignais. Mais il n'est pas non plus plaisant, pour moi.
Le personnage principal n'a au fond aucun problème et c'est bien le problème, quelques personnages secondaires sont aussi décrits ainsi que leur "parcours de vie" ce qui est relativement intéressant, ils donnent du champ et contre-champ au personnage principal qui est relativement peu élaboré, je trouve. le psychiatre chef de l'asile est assez curieux, quelques-uns de ses propos font réfléchir.

La folie comme refuge, seule la folie normale étant acceptée et nécessaire pour se mouler dans ce monde... On accepte certaines bizarreries ou choses comme telles sans se poser de question (le clavier Azerty, le sens des aiguilles d'une montre, les cravates...), et on en refuse-exclut d'autres, pourtant aussi (non-)valables... Ca, c'est pas mal dans ce livre.

Pour le reste, ceux qui ne connaissent rien ou presque rien à la maladie mentale, à la psychiatrie ou au suicide seront sans doute ému, touché et aimeront bien. Les autres, j'en sais rien... Moi, c'est un bof. Hormis quelques petites idées qui pour moi sauvent ce livre de l'oubli définitif. Ce qui, mine de rien, dans ma sélectivité stellaire babelienne, lui permet déjà d'obtenir quasi 3 étoiles...