AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,66

sur 1922 notes
Une jeune fille décide de mourir. Elle n'est ni heureuse, ni malheureuse, mais sa vie est vide de sens. Les jours défilent et se ressemblent, rien ne change car elle est top lâche pour choisir un autre chemin. Par peur du risque, par respect pour ses parents, elle a choisi la facilité, une existence sans surprises, sans aucune folie, gommant ainsi sa nature profonde.

Elle n'est pas folle, et pourtant elle se retrouve en hôpital psychiatrique.
Certains deviennent fous quand ils essaient d'échapper à la routine, quand ils ont une peur panique de la réalité, quand nul désir de vivre ou de mourir ne les habite, quand ils ne peuvent plus s'efforcer d'être semblable aux autres.

Véronika n'a pas sombré dans la folie, elle a juste renoncé à lutter.
Elle fera de belles rencontres chez les fous. Ils ne le sont peut-être pas vraiment. Ils sont différents, ils ne correspondent pas à la réalité établie par le plus grand nombre, ils se créent alors un univers bien à eux.

Certains, grâce à leur passage vers la folie, sont devenus sages. Véronika, à travers leur expérience, va alors prendre conscience de la valeur de sa vie, des possibilités qui lui seraient offertes, si l'occasion lui en était donnée. Mais en aura-t-elle le temps?


On se demande parfois pourquoi, dans nos sociétés qui ont un niveau de vie élevé, il y a tant de gens qui souffrent. "Plus les gens peuvent être heureux, plus ils sont malheureux".
Souvent parce qu'ils ont oublié de vivre, tout simplement, de s'accepter tels qu'ils sont et non comme on voudrait qu'ils soient. de prendre le risque de sortir du cadre, de réaliser leurs rêves au lieu de les garder au fond de leur coeur ,de prendre le risque d'être pris pour des fous, de dépasser leurs peurs.


Ce roman est bien construit, car il nous réserve des surprises. le Dr Igor a-t-il trouvé un remède miracle pour chasser l'amertume de nos coeurs, un remède à la dépression, au mal être?
Commenter  J’apprécie          910
Après avoir eu ma période Paulo Coelho et avoir lu plusieurs de ses livres, « Véronika décide de mourir » demeure mon préféré de l'auteur, un joli roman spirituel et un voyage au coeur de la folie.

Le 21 novembre 1997, Véronika jeune fille qui semble tout posséder pour être heureuse, décide de mourir. Elle prépare soigneusement son suicide, et choisit la méthode médicamenteuse, délicatement elle avale les comprimés un par un afin de pouvoir s'arrêter si un doute s'installe, mais elle finit par tous les prendre. Ensuite l'attente et l'après...
Sa tentative ratée, Véronika se retrouve internée dans un hôpital psychiatrique, à son réveil elle apprend que son coeur est faible dû aux nombreux comprimés ingérés, qu'elle est condamnée et ne lui reste que quelques jours à vivre.
Durant ce sursis , la jeune femme appréhende le monde de la folie, elle va côtoyer des patients, et s'apercevoir que certains semblent se protéger et se cacher de la réalité. Pourtant par la suite, ces personnes atypiques influenceront ses propres choix. Véronika va s'attacher également à Edouard un schizophrène muet et mélomane, qui passe ses nuits à écouter la jeune femme au piano.
Au fil des jours, Véronika face à la mort prend peur, et le choix de mourir laisse désormais place à une rage de vivre, elle prend conscience que nous sommes maître de son destin, que rien n'est fait au hasard, et qu'un brin de folie peut agrémenter une vie...
L'important « c'est ce que tu es et non ce qu'on fait de toi ».

Un roman initiatique sur le Moi véritable, la liberté d'Etre, une quête à la vie, mais aussi une douce approche de la folie, une réflexion sur la normalité, écrit avec simplicité et raffinement Coelho traite du sujet des maladies mentales sans prétention dans une ambiance mélancolique et sombre. Des passages très forts, en particulier les séances avec le Docteur Igot et la scène où Véronika se livre à un plaisir charnel devant Edouard, une scène feutrée, sensuelle et pudiquement dérangeante.
Un livre agréable et abordable, doté de messages positifs pour des sujets très délicats, le suicide et l'internement psychiatrique.
Commenter  J’apprécie          771
Veronika décide de mourir n'est pas un ouvrage sombre et triste comme on pourrait le supposer. Pour moi, c'est, au contraire, une ode à la vie, une invitation à se réaliser pleinement et à assumer son moi profond.

" le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre", écrivait Victor Hugo dans Les Châtiments. C'est de ce fardeau, devenu insupportable, dont souhaite se débarrasser l'héroïne, jeune femme slovène de 24 ans. Trouvant sa vie terne et vide de sens, bien qu'elle possède apparemment tout pour être heureuse, elle choisit effectivement d'y mettre un terme en avalant des barbituriques.
À sa grande surprise, elle se réveille cependant à Villette, un hôpital psychiatrique. La Grande Faucheuse l'a épargnée. Enfin... Épargnée momentanément seulement car, selon le corps médical, son coeur, fragilisé par les comprimés absorbés, cessera de battre dans quelques jours.

Dans cet institut, durant son sursis, la suicidaire côtoie des patients aux troubles psychologiques et mentaux plus ou moins sévères et découvre que certains résidents y séjournent par choix pour se protéger de la réalité ou se libérer des diktats de la société.
Elle se lie notamment avec Zedka, dépressive qui, lors d'injections d'insuline, s'évade dans d'autres mondes, avec Maria, internée suite à un syndrome de panique et surtout avec Eduard, schizophrène aux traits autistiques.
À la lueur de leurs parcours et menacée par la mort, Veronika s'interroge sur son propre mal-être et les raisons qui l'ont conduite à vouloir mourir. Comprenant qu'elle a depuis toujours étouffé sa véritable personnalité et qu'elle a renoncé à ses rêves, elle se libère du mal qui l'a empoisonnée et que le Docteur Igor nomme Vitriol et une furieuse envie de vivre s'empare d'elle. La jeune femme laisse alors libre cours à ses ressentis même s'ils ne sont pas conformes à la bienséance, s'adonne avec passion au piano, vocation contrariée par sa mère, et entreprend une relation amoureuse avec Eduard.

S"appuyant sur son expérience personnelle ; l'auteur brésilien a été interné à trois reprises durant ses jeunes années parce que ses parents ne comprenaient pas qu'il souhaite se consacrer à l'écriture ; Paulo Coelho nous incite à réfléchir sur les notions de normalité et de folie, notions, somme toute, extrêmement subjectives et variables en fonction de la société et de l'époque auxquelles les individus appartiennent.
Laisser s'exprimer un tant soit peu la part de folie ancrée en chacun de nous ne s'avère-t-il pas nécessaire à notre épanouissement ? Ne s'agit-il pas de trouver un équilibre entre les normes qui s'imposent à tous et la spécificité de chaque individu ?
Parvenir à un compromis satisfaisant, en cela, à mon sens, semble résider toute la difficulté...
Commenter  J’apprécie          617
Très belle histoire qui m'a beaucoup touchée.
Quel sens a la vie si les journées s'enchaînent sans vivre à fond ses passions et oublier peu à peu le fond de notre nature. Veronika est la parfaite incarnation de ce mal être silencieux qui ronge notre société. A l'opposé de l'attendu, Coelho nous livre un message au final très positif.
Veronika décide de mourir est un roman d'une intensité émotionnelle incroyable. Il m'a complètement retourné. La fin est vraiment magique :
Veronika tente de se suicider mais en vain. de ce fait elle a été internée et on lui a annoncé qu'à cause de cet acte il ne lui restait que quelque jours à vivre,.Soudain ,Veronika a ressenti ce besoin si intense de profiter à fond de la vie. Tous les personnages ont un passé psychologie vraiment très important et très beau. L'histoire d'amour entre Veronika et Edward est tout simplement magnifique. Il est réellement émouvant de voir comment deux êtres peuvent s'aider mutuellement en s'aimant : Veronika retrouve le gout de vivre parce qu'elle compte pour quelqu'un, parce qu'elle a quelque chose à apporter à quelqu'un, et Edward reparle parce qu'il sent qu'il aime cette femme et qu'il peut l'aider.

"Véronika Décide de Mourir" est un drame subtil et épuré ; une ambiance sombre et mélancolique.
Commenter  J’apprécie          450
Le 21 novembre 1997, Veronika décida qu'était enfin venu le moment de se tuer.

Elle prend des cachets pour une fin plus « propre », mais se réveille quelques jours après au centre hospitalier de Vilette. Veronika est une chouette fille, plutôt mignonne même, avec du travail, une famille qui l'aime, des amis, une vie sociale presque épanouie. Alors pourquoi a-t-elle tenté de mettre fin à ses jours ? Comment une si jolie slovène peut arriver à une telle extrémité ? La question-réponse est là : Veronika a peur ! Elle ne craint pas l'inconnu ; ce n'est pas la peur d'un avenir incertain, d'un futur inconnu, d'une dépression sous-jacente qui sont à l'origine de son étrange malaise et profond mal-être... Elle est simplement terrifiée à l'idée de continuer à vivre dans la routine, de composer son avenir uniquement avec des habitudes quotidiennes, sans pouvoir pimenter sa vie avec une bribe de surprise ou de FOLIE.

Suicide raté donc qui provoque un aller simple pour l'asile psychiatrique de la ville. Et comme tout roman de Paulo Coehlo, arrive la partie initiatique de la vie de l'héroïne. Dans ce nouvel environnement, Veronika, qui est loin d'être folle, va naviguer au milieu des fous et comprendre peut-être ce qui lui manquait dans sa vie. Qu'est-ce qu'après tout la folie ? Et qu'est-ce que la normalité ? Ne serait-ce pas nécessaire de mélanger folie et normalité pour trouver un équilibre stable dans sa vie ? Et si c'était Veronika qui était plus folle que ces fous, simplement parce qu'elle se refuse à cette folie intérieure qui peut l'angoisser.

Encore plus moralisateur que d'habitude, Paulo Coehlo nous explique comment vivre et pourquoi il faut intégrer de la folie dans sa vie. Je comprends que cela puisse rebuter certains de se voir dire, expliquer ce qu'il faut faire pour bien vivre selon les préceptes de Monsieur Coehlo. Mais également comme d'habitude, ses romans me poussent à réfléchir sur ma propre existence. Quelle image ai-je de ma vie ? Et quelle vision les autres peuvent avoir de mon existence ? Par moment, je me reconnais (peut-être un peu trop même) dans le portrait psychologique de Veronika. Où sont mes envies ? Où se trouve ma folie ? Soit je n'en possède aucune petite parcelle (et là, cela devient vraiment triste), soit elle est bien enfouie au plus profond de mon moi intérieur. Vivre un peu plus avec les rêves et un peu moins dans les sombres méandres d'une triste réalité : il faudrait que j'arrête de me morfondre dans un monde où le basique matérialisme prend le dessus sur les quelques minuscules rêvasseries qui pourraient épanouir ma vie. Est-ce de l'utopie que croire que cela peut changer, si je le veux ?
Lien : http://leranchsansnom.free.fr/
Commenter  J’apprécie          331
Bon, on dira ce qu'on voudra de Paulo Coelho... Prédicateur pour minettes, philosophe de comptoir... et on aura sans doute raison... Toujours est-il que quand j'ai lu "Veronika décide de mourir" il y a pas mal d'années de ça, j'étais vraiment très mal dans mes baskets et pas en très bons termes avec la vie... Et bien cette lecture m'a fait beaucoup de bien! Je ne saurais plus dire pourquoi ni comment, mais je me souviens encore, comme en refermant le livre, émue et exaltée, je me suis sentie moins seule... Alors moi, quoi qu'on en dise et sans rougir (ou alors si peu), ben Paulo Coelho en général et "Veronika décide de mourir" en particulier, j'aime bien!
Commenter  J’apprécie          230
« Veronika decide morrer » ou Comment réapprendre à "vivre".

TOUT n'étant dans ce monde, que « misère, injustice, cupidité, monotonie, ennui, futilité et solitude », Véronika, 24 ans, décide de mourir. Incapable en ce monde de « rester folle et de vivre sa vie comme elle la rêve ». Incapable en ce monde de se sentir vivante, de se battre pour quelque chose et de réagir aux défis de l'existence imposés par les Autres. Incapable de poursuivre une existence qui n'a PAS de SENS, parce que tous les jours se ressemblent.

Elle avale alors un tube de barbituriques et s'endort, oubliant que quelqu'un pourrait arriver à temps pour la sauver…

Ayant survécu elle se retrouve à Villette : un monde sans espace ni temps, un asile.
Un asile qui accueille des « fous ». Mais aussi, des gens qui font semblant d'être fous. Un asile où, à l'abri de l'inconnu, du danger, de la peur de se tromper ou de ne pas faire ce que les autres attendent d'eux, les « non fous » OSENT enfin être « libres » et réaliser leurs désirs.

Peu à peu, au fil de ses rencontres, Veronika apprendra à être « folle » pour laisser s'exprimer son MOI véritable et repenser son existence. Etre folle sous-entendant : aller au bout de ses désirs, aller vers les choses qu'elle a choisies, accepter de se tromper, lutter pour vivre. Ainsi découvrira-t-elle, qu'il existe d'autres « centaines de Veronika qui habitent en elle », d'autres Veronika à aimer et qui la mèneront - à l'image de « la source qui déborde et non pas de l'étang qui contient toujours la même eau » - à se montrer curieuse, intéressante, intrépide, folle. Bref, à être ELLE-MEME.

Paul Coelho nous propose dans ce roman philosophique de nous interroger à propos du DESIR.
Le désir en tant que source de bonheur et moteur de l'existence de l'homme, mais qui, à l'image du « tonneau des Danaïdes » de Platon, est un tonneau sans fond impossible à remplir, donc source de frustrations.
D'où la nécessité d'apprendre à utiliser le désir et à le maîtriser, avec RAISON.

Au final, un livre plein d'espoir. Alors… Soyez-fous !!

Note/ N'oublions pas, cependant, que le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les jeunes, derrière les accidents de la route. le suicide : un cri de désespoir, de souffrance, un appel à l'aide. .. Et tous les jeunes qui font des tentatives, n'ont pas la "chance", comme Veronika, de se "rater"...
Commenter  J’apprécie          210
Vraiment un coup de coeur ce livre!
Je l'ai trop aimé que je ne l'ai pas lu d'un seul trait. Alors que je me régalais aussi rapidement d'autres livres, lui je le gardais jalousement au chevet de mon lit où je le lisais en levant et en me couchant.
Aborder des sujets de folie ou de psychiatrie, c'est de la mer à boire!
Dans l'univers de cet hospice psychiatrique où est interné Véronique après son suicide avorté, on y retrouve le monde dans sa diversité de folie. Car nous vivons sur une terre où tout monde est fou mais seulement les degrés diffèrent...
Commenter  J’apprécie          190
Veronika décide de mourir c'est l'histoire, somme toute banale, de ces personnes qui ont l'air d'avoir tout pour être heureux mais ne parviennent pas au bonheur.

On en connaît tous des représentants et parfois on se demande : pourquoi ?
Chaque personne est unique et sûrement chaque réponse serait différente.

Mais Paulo Coelho nous offre ici une piste de réflexion : si ce qui manquait à ces personnes, si ce qui nous manquait, c'était la folie.
Non pas une maladie mais de la folie dans la vie de tous les jours. Faire de la routine, un miracle renouvelé.

Veronika a été aimée de ses parents (au point qu'ils ne se séparent pas à sa demande alors que l'amour les a déserté). Elle a un toit, un travail (dont elle se contente, sans obligation sans pression). Elle est jolie, a du succès auprès des hommes et une vie sociale remplie.

Oui mais veronika s'est imposée une prison : elle a bridé ses rêves (devenir pianiste ne paie pas les factures selon sa très aimante mère, mieux vaut qu'elle devienne avocate), l'amour avec les hommes oui mais dans le contrôle , elle ne donne jamais trop ni trop peu mais ne s'abandonne jamais non plus.

Elle prépare donc méticuleusement son suicide en pensant aux autres (même là). Elle doit ne pas ajouter de drame pour des parents donc elle ne sortira pas du haut d'un building, elle fera comme toutes les femmes qui veulent être belles dans la mort et ne traumatiser personne: elle avalera des cachets.

Mais elle sera sauvée et sera internée à Vilette, institut pour "fous" où se côtoient de nombreux malades (du simple dépressif à des maladies plus sérieuses) aux personnes guéries mais qui refusent de retourner dans un monde trop "contrôlé" et préfère au final la folie de Vilette.

On va croiser dans ce roman des personnages mais aussi des vies différentes. Chaque témoignage et touchant : Zedka, Maria, Eduard , et la mère de veronika.
Veronika est le centre de l'histoire mais elle n'est pas le seul personnage principal.
Même le Dr Igor est touchant dans sa quête de sauver le monde malgré ses procédés.

Je regrette juste que le procédé soit si vite annoncé ou découvert.

En revanche je suis convaincue qu'une telle expérience (celle subie par. Veronika ) sur des malades dépressifs, paranoïaques ou autres pourrait avoir des effets bénéfiques.
Bon je ne suis pas médecin encore moins celui de l'âme mais l'amour comme solution m'apparaît intéressante. L'amour de soi au point d'avoir peur de ne pas accomplir le soi.
Commenter  J’apprécie          190
Véronika , une jeune Slovéne s'ennuie. Lasse de sa vie sans relief, elle décide de se suicider... Et se rate. A son réveil, elle se trouve internée dans un asile d'aliénés et découvre , non seulement qu'elle n'est pas folle, mais qu'elle n'a plus qu'une semaine à vivre…
Fidèle à son habitude - c'est son septième ouvrage - Paulo Coelho se sert de l'histoire de Véronika comme support à son questionnement intérieur ; il aborde ici certains aspects - quelquefois tabous - de la « folie ». Qui est fou ? Est-ce utile d'être fou ? le fou est-il le seul à être vraiment libre ? Que vaut la vie ? Ne fabriquons-nous pas nous-même notre propre ennui dans le seul but de nous préserver des aléas de la vie? La vie ne vaut-elle d'être vécue que lorsque nous assumons nos folies ?
Quoi qu'il en soit, et malgré son titre, « Véronika décide de mourir » reste un hymne à la vie dans lequel Paulo Coelho nous invite à vivre plus fort et d'avantage et à prendre chaque jour comme un miracle.
Malgré son titre une oeuvre profondément optimiste. Revigorant !
Commenter  J’apprécie          160




Lecteurs (5090) Voir plus



Quiz Voir plus

Paulo Coelho, son oeuvre

Quel livre lui a valut d'être connu dans le monde entier ?

Brida
Onze minutes
L'Alchimiste
La sorcière de Portobello

10 questions
281 lecteurs ont répondu
Thème : Paulo CoelhoCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..