Rien de ce qu’il vit à Worcester, à la maison ou à l’école, ne lui donne à penser que l’enfance est autre chose qu’une période de la vie qu’il faut endurer en grinçant des dents.
Il sait que l’essentiel n’est pas la douleur qu’on éprouve. Si les autres peuvent supporter la douleur, lui aussi, vu qu’il a bien plus de volonté qu’eux. Mais ce qu’il ne pourra pas endurer, c’est la honte.
Les serpents se marient pour la vie entière ; si on tue le mâle, la femelle vient chercher vengeance.
La beauté, c’est l’innocence ; l’innocence, c’est l’ignorance ; l’ignorance n’est que l’ignorance du plaisir ; et le plaisir est coupable.
Le vrai cricket ne peut se jouer qu’en silence, dans le silence et l’appréhension, avec le cœur qui bat à grands coups, et la bouche sèche.
Les médecins se moquent bien de leurs malades. Ils se contentent de vous donner des cachets à prendre. Et les médecins afrikaans sont les pires de tous, parce qu’en plus du reste ils ne sont pas compétents.
Les études, c’est de la foutaise. Apprendre la menuiserie, l’ébénisterie, apprendre à travailler le bois, c’est ce qu’il y a de mieux.
il y a toujours quelque chose qui va de travers. S’il veut quelque chose, s’il aime quelque chose, tôt ou tard, il faut en faire un secret. Il commence à se voir comme une de ces araignées qui vivent dans un trou, fermé d’une trappe. L’araignée doit toujours venir se réfugier dans son trou et rabattre la trappe sur elle, pour se couper du monde et se cacher.
Il n’y a pas mieux que les Allemands. C’est cet horrible Hitler qui les a entraînés dans tous ces malheurs.
Par ces fermes, il a des racines dans le passé ; c’est elles qui lui donnent sa substance.