AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,03

sur 440 notes
5
31 avis
4
40 avis
3
12 avis
2
2 avis
1
0 avis
Beau petit livre qui vous emmène ailleurs. Posez-vous un moment et partager ce instant suspendu avec l'auteur qui vous parle de lui, de la nature, de la montagne. C'est philosophique, poétique... peut-être un peu trop érudit (je ne suis pas spécialiste de Thoreau!).
Commenter  J’apprécie          30
Je n'aurais pas dû lire Huit Montagnes que j'ai adoré avant le Garçon sauvage : le prix Médicis étranger est largement inspiré de ce récit autobiographique. Au-delà de cette petite déception, on rouvre la parenthèse de la montagne italienne, du dépaysement, du silence, de la solitude et que ça fait du bien !
Commenter  J’apprécie          32
Une expérience de la solitude en montagne pour retrouver l'écriture.

Primo Levi aurait dit de Mario Rigoni Stern : «On trouve rarement pareille cohérence entre l'homme qui vit et l'homme qui écrit, pareille densité d'écriture». Dans cette même lignée, le récit de l'écrivain italien passionné de montagne Paolo Cognetti paru en 2013 traduit en 2016 par Anita Rochedy pour les éditions Zoé entremêle étroitement expérience humaine et poétique, hommage à la montagne et à ceux qui avant lui ont su l'écrire.

La suite sur mon blog ici :
https://charybde2.wordpress.com/2016/06/17/note-de-lecture-le-garcon-sauvage-paolo-cognetti/
Lien : https://charybde2.wordpress...
Commenter  J’apprécie          30
Les descriptifs de la nature sont rafraîchissants et transportent assez bien l'oxygène des Alpes dans nos poumons. J'aurais pu mettre quelques étoiles supplémentaires mais comme j'ai lu juste avant Là où chantent les écrevisses du coup ce récit m'a paru assez fade. Il ne faut jamais comparer mais là c'est juste un mauvais concours de circonstance car ce livre a tout de même au départ un bon potentiel...
Commenter  J’apprécie          20
En panne d'inspiration, l'auteur étouffe dans sa vie citadine. Dans l'espoir de renouer avec l'écriture, il loue une maison dans les Alpes, à proximité du lieu où il passa tous ses étés d'enfance.

Un texte court, une ode à la nature et à la vie simple.

J'ai été un peu désarçonnée par les très nombreuses et longues citations qui jalonnent le texte. J'ai abordé ce texte comme un roman. Il aurait fallu que je garde en tête qu'il s'agissait d'un récit.

L'inconvénient du procédé est que la comparaison est immédiate entre l'auteur et « ses maîtres ».

Pour ma part, les passages que j'ai préférés sont les citations de Thoreau, et je crois qu'il vaut mieux, s'il fallait choisir, lire ce bon vieux « Walden » que j'ai trouvé beaucoup plus vibrant et profond.

Je vous laisse le soin de juger.

A lire à la montagne.
Lien : https://lucioleetfeufollet.c..
Commenter  J’apprécie          20
Le garçon sauvage, Paolo Cognetti.
Traduit de l'italien par Anita Rochedy.
"Si une maison a pour vocation d'être habitée, peut-être éprouvait-elle une joie tout à elle de voir à nouveau quelqu'un aller et venir avec du bois, faire du feu dans la cheminée, allumer le poêle, se laver les mains dans la cuisine. Ainsi, cette eau de neige et de roche circulait entre les murs comme de la sève dans un arbre, le feu comme du sang dans un corps."
L'auteur, lassé de s'être perdu en ville, se retire en montagne pour y lire Thoreau et Primo Levi et, peut-être, retrouver le goût d'écrire. Cette retraite dans les alpages entre solitude, émerveillement et joie physique le rapproche à la fois de la nature, des hommes et de lui-même.
Un texte très simple et poétique, une lecture parfaite pour la saison.
Lien : https://www.instagram.com/lu..
Commenter  J’apprécie          20
Paolo Cognetti est un écrivain italien né à Milan. Il écrit cet essai autobiographique "Il Ragazzo Selvatico - Quaderno di Montagna" en 2013. Il sera traduit en français en 2016.
A 30 ans, Paolo Cognetti "étouffe" dans sa ville de Milan et n'arrive plus à écrire. Il décide de partir pendant quelques temps dans le Val d'Aoste, près de l'endroit où il passait ses vacances d'été enfant. Il trouve à louer un chalet (le terme de "baita" est conservé dans tout le livre malgré la traduction française). Ce séjour sera pour lui une cure de bien-être avec au programme : lecture, promenade, observation de la nature, et rencontre de quelques-uns de ses voisins.
L'écriture est simple, courte (138 pages) et agréable. Nous retrouvons tout le long du récit des citations de Henry David Thoreau et des poèmes d'Antonia Pozzi. Cet essai parle autant d'instants présents que du passé.
Une pause de fraîcheur pendant mes lectures d'été !
Commenter  J’apprécie          20
« le garçon sauvage. Carnet de montagne » Paolo Cognetti (141p, Zoé).
Un trentenaire désolé cherche refuge et ressourcement dans un chalet isolé en montagne pendant plusieurs mois. Défilent dans ce journal les saisons, les jours et les nuits, les souvenirs et les références à de grands auteurs empreints de la même sensualité (Mario Rigorni Stern), les liens d'amitié qui se tricotent avec bergers ou gens du cru, la faune et la flore surtout, la neige et le soleil, la joie de marcher. C'est beau, dépaysant, même si c'est moins fort que le superbe « Les huit montagnes », dont on pourrait dire qu'il est une sorte de préfiguration ou de première maquette non romancée.
Commenter  J’apprécie          20
Une année immergé dans la vie des montagnards avec un écrivain en mal d'écriture. Une ode à la nature et à sa force à se répéter envers et contre tous. La quête de solitude d'un jeune homme qui peine néanmoins à vivre seul. La rencontre fortes avec ces hommes de montagne qui n'y vivent à présent qu'à mi-temps. C'est court, fort et le mot y est toujours juste.
Commenter  J’apprécie          21
Tourner le dos à la civilisation. Après un hiver difficile et un avenir qui se dessine de façon incertaine, le narrateur en a un ardent désir. Les livres lui tombent des mains et il ne parvient plus à écrire ; il se sent comme une coquille vide. Il décide alors de se retirer dans la montagne, pour lui symbole de liberté absolue. Il se trouve une baita dans les Alpes, à l'écart du monde, en pleine nature ; des pâturages à perte de vue. Il emporte de quoi lire et écrire. Sa solitude se peuple d'insomnies, d'angoisses, d'illusions, d'euphories. Lui qui désirait tant cette solitude sauvage, se met à saisir la moindre rencontre pour nouer des liens avec ses voisins.

Les mots de Thoreau, Muir, Primo Levi, Rigoni Stern et la poésie d'Antonia Pozzi lui tiennent compagnie et l'inspirent, lui offrant matière à réfléchir sur la nature, son besoin de solitude.

Le narrateur ne semble pas savoir lui-même pourquoi il a besoin de se retrouver en pleine nature. Cherche-t-il à changer, à faire peau neuve, à devenir un autre?

Une lecture que j'ai trouvée trop brève ; je n'ai pas eu le temps de m'imprégner vraiment de l'atmosphère de ce récit, j'en attendais davantage. Un livre qui m'a filé entre les doigts et m'a laissée sur ma faim, malgré la beauté des citations et des paysages.
Lien : https://folavrilivres.wordpr..
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (974) Voir plus



Quiz Voir plus

Grandes oeuvres littéraires italiennes

Ce roman de Dino Buzzati traite de façon suggestive et poignante de la fuite vaine du temps, de l'attente et de l'échec, sur fond d'un vieux fort militaire isolé à la frontière du « Royaume » et de « l'État du Nord ».

Si c'est un homme
Le mépris
Le désert des Tartares
Six personnages en quête d'auteur
La peau
Le prince
Gomorra
La divine comédie
Décaméron
Le Nom de la rose

10 questions
832 lecteurs ont répondu
Thèmes : italie , littérature italienneCréer un quiz sur ce livre

{* *}