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Mais quel poète - magicien MONSIEUR Velibor!!
Voici un roman coup de coeur, oh——pas si facile à lire —-mais alors, on se régale...
Velibor Čolic restitue à sa manière où ça pétille et virevolte telle une sarabande légèrement avinée , gouailleuse, mélancolique et âpre , l'histoire haute en couleurs de ce fameux orchestre tzigane composé de musiciens virtuoses , buveurs et amoureux des femmes, conteurs illustres , séducteurs jusqu'à plus soif, bagarreurs ,aiguiseurs de couteaux, aux blagues plutôt paillardes, au répertoire emprunté à l'amalgame de cultures diverses: tristes ballades bulgares, mélopées yiddish, sevdah bosniaque, Kënge albanais et autres chansons patriotiques macédoniennes, fanfares serbes ou autrichiennes ...
Il nous conte l'épopée sensible , tragique et légendaire de ce peuple tzigane si attachant,«  aux semelles de vent », portés par des musiques vieilles comme la douleur , hommes errants , expulsés ou tabassés , engloutis , exterminés pendant la deuxième guerre, ( Là périrent des milliers de Tziganes dans les camps puis à nouveau broyés par la guerre d'ex - Yougoslavie ) joyeux , éternellement amoureux, ivres de nuits d'alcool et d'amour ...
Un livre merveilleux semblable aux contes des mille et une nuits ou à une fable teintée de sang, de larmes, de rires , de douleurs infinies , de recommencements, d'âmes en flamme et de tendre chair..

Velibor Čolic met toute son âme ,son talent fou à nous détailler les coutumes de ces mangeurs de hérissons rôtis, ces musiciens dans l'âme, entre humour , gravité et tendresse , avec un souci du détail enchanteur,'nombreuses anecdotes et légendes vampires - sorcières ...
«  La réalité n'est qu'une illusion provoquée par le manque d'alcool. »
La langue est magnifique , sinueuse, insolente et imprévisible.
C'est drôle , émouvant , immersif .
«  C'est la figure intemporelle, éternelle de celui qui n'a pas de pays et fuit toujours , ne sachant où aller ni où se poser. »
Un peuple à nul autre pareil ....
Vibrant hommage à la figure du Rom souvent méconnu, à la richesse de sa culture et à ses traditions .
Quelle chance d'avoir rencontré l'auteur et sa savoureuse comédie pessimiste !
Je ne manquerai pas de m'attacher prochainement aux autres ouvrages de Velibor Čolic.
C'est mon troisième !
«  Le peuple tzigane errait dans le noir.Un jour, l'un d'entre eux , Danko le Kirvo , ouvrit sa poitrine , en retira son coeur et l'offrit de ses deux mains. de son coeur incandescent jaillit la lumière. Alors , il conduisit son peuple sur la route de la LUMIÈRE . »
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Sur leur passage tout est bouleversé, ils remuent ceux qui aiment le confort d'une vie sédentaire car ils sont des hommes aux semelles de vent et à l'âme de feu, "poètes et trafiquants d'armes". La lascivité de leurs danses et de leurs chants trouble la quiétude des villages qu'ils traversent, ils inquiètent.


Velibor Colic nous offre là une bible tzigane qui nous conte l'épopée légendaire sublime et tragique d'une lignée de musiciens et chanteurs, de ces semeurs d'étoiles qui font vibrer ceux qui les entendent à travers «des complaintes vieilles comme la douleur», des hommes qui traversent les tragédies du XXe siècle en vivant passionnément, des nuits d'ivresse faites de chants et d'amour, des hommes qui seront pris dans les mâchoires d'un monde qui a de plus en plus «une gueule de chien enragé».

Un livre emprunt d'une sagesse éternelle pleine d'humour jusque dans la tragédie, dont on sort ébloui, le coeur plein de rires et de larmes.

«Quand vous trouvez un os sur le chemin, souvenez-vous qu'un jour la viande le recouvrait. Retenez bien ceci, mes amis : ce n'est pas la chair qui est réelle, c'est l'âme. La chair est tendre, l'âme est flamme.»
«En bon Tzigane, Ezequiel parlait cinq ou six langues, mais seulement au futur.
--- Pour moi, confirma-t-il, le présent n'existera pas, seulement l'éternité.
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Ce n'est pas un roman à lire d'une traite car il n'est pas facile à lire bien que l'écriture et la narration soit fluides. L'action est lente et répétitive. Il faut prendre le temps de savourer les nombreuses anecdotes qui étayent le roman, de s'imprégner des légendes (comme le célèbre duel entre la vieille Marishka, un peu sorcière et la terrible Papillone- une vampire)
.
Les descriptions détaillées des personnages (tous superbes) permettent d'entrer dans l'ambiance particulière du roman.
Souvent l'auteur passe d'un personnage à l'autre sans préciser ni le temps ni le lieu. Certains personnages se retrouvent plusieurs fois au cours du siècle. D'autres disparaissent à jamais, à moins qu'eux aussi ne se réincarnent ?

Tout n'est pas dit ou expliqué et il arrive souvent qu'on perde la trace d'Azlan pendant quelques jours, semaines, mois ou années pour s'attacher à tel ou tel autre personnage secondaire pendant ce temps. Ces digressions peuvent perturber les lecteurs trop jeunes ou les impatients :)

Dans ce roman, l'auteur rend hommage au peuple tzigane et à son patrimoine culturel. Il rend hommage aussi à ces femmes et à ces hommes inconnus et à la richesse de leur culture. Azlan devient le symbole du Rom errant éternellement sur les routes, traversant les décennies porté par la seule musique. Il est impossible de de le supprimer car il renaît de ses cendres et revient toujours avec courage pour recommencer à vivre... Perpétuel bouc émissaire, Azlan représente la "figure intemporelle de celui qui n'a pas de pays et fuit toujours ne sachant pas où aller ni où se poser".
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Un titre qui ne peut qu'intriguer, un mot inconnu dans la langue française, un auteur, dont je n'avais pas entendu parler, édité chez Gallimard, il n'en faut pas plus pour saisir un livre sur les étagères d'une bibliothèque...Quelques pages lues au hasard et immédiatement l'espoir de tenir entre les mains quelques heures de dépaysement, de découverte, d'humour et de gravité.
Ederlezi, ou fête de la Saint Georges célèbre l'arrivée du printemps, du renouveau, du départ pour les Tziganes qui à cette date quittent leur villégiature hivernale, leur village Strehaïa, pour courir le monde..Ne le cherchez pas sur une carte....Un village qui au cours des périodes du livre sera tantôt en Macédoine, tantôt en Yougoslavie, tantôt dans le royaume serbe
Azlan, est le personnage principal de ce roman, un personnage à trois identités, meurt, on le sait dès la première ligne du livre "...je m'appelle Azlan Tchorelo, Azlan Bahtalo, Azlan Chavoro Baïramovitch, et je suis mort ce matin. Hier encore j'étais un Rom et un parrain, mari, oncle et frère -maintenant je suis juste un corps, long et froid, avec quelques taches gris cendre sur mon visage. Hier encore j'étais chanteur, arnaqueur, ange noir, maître du couteau et bourlingueur, aujourd'hui, je me trouve sur une table en métal déposé quelque part dans un hôpital de Calais"
Quelques lignes qui résument ce livre, et quel livre !
Velibor Čolić va nous transporter dans trois époques du XXème siècle, de la deuxième guerre Mondiale, à la jungle de Calais, en passant par la guerre des Balkans en accompagnant un orchestre Tzigane, qui chaque fois renaît à la vie, comme son chanteur, et ses membres morts tous de morts violentes ...des renaissances qui font de ce roman picaresque un conte.
Un conte pour nous rappeler les traditions de ce peuple tzigane millénaire, traditions qui nous transportent en Inde.
Des traditions dont l'auteur et les personnages se moquent avec humour, amateurs de femmes, mangeurs de hérissons rotis, crasseux, alcooliques, chapardeurs, et surtout musiciens de talents, musique qu'ils ont dans le sang, dans les gènes. Des personnages qu'il nous dépeint aussi avec gravité...des hommes toujours en butte à l'ostracisme, au rejet, à la police, aux persécutions. le burlesque côtoie le drame, l'amour des femmes et de l'alcool côtoie le couteau et la mort violente
Alternant pour chaque période du roman humour, dérision et gravité, Velibor Čolić, s'attache à nous décrire la permanence de cette culture, qui malgré les crimes de l'histoire renaît de ces cendres
Et si Azlan renait joyeusement à la vie quelques années après sa mort, toujours violente, en conservant les stigmates de ses morts précédentes, c'est sans aucun doute pour nous dire que ce peuple, aussi, a été de tout temps rejeté, exterminé, sans jamais être détruit. Il vit dans une apparente insouciance, faite de musique, de vie au jour le jour, sans s'attacher aux biens matériels, et surtout sans oublier d'où il vient, les étapes de mort qu'il a dû affronter au cours de l'Histoire.
L'éditeur précise à la fin du livre : " Dans ce texte, l'auteur a utilisé, librement et selon les besoins du récit diverses citations" et il cite de nombreux auteurs allant de Freud à Rimbaud, Woody Alleen, Boby Lapointe et bien d'autres...auteurs qui n'ont jamais écrit sur le monde tzigane. Une façon comme une autre, selon moi, de dire : "Ce qui a été écrit en d'autres occasions s'applique aussi à la culture de ce peuple tzigane, un peuple qui appartient lui aussi à notre monde"
Un merveilleux roman pour découvrir ce peuple tzigane, ses traditions, sa culture, et une partie de l'histoire de ses persécutions. Un livre d'amour dans tous les cas.
N'hésitez pas!

Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Strehaïa, un village quelque part en Bosnie. Peuplé de tziganes, un peu mélangé à toutes les populations qui vivent autour, mais tziganes avant tout. Séducteurs, un peu voleurs, mais surtout musiciens. Un homme symbolise un peu tous ces Tziganes, Azlan Tchorelo Baïramovitch, né au début du XXe siècle. Il va fonder un orchestre fameux, qui va voyager et jouer une musique nourrie aux inspirations diverses jusqu'à la deuxième guerre mondiale. Mais l'histoire va rattraper les musiciens, et les faire taire. Mais comme les chats, les Baïramovitch ont plusieurs vies, et Azlan va connaître deux réincarnations, une qui lui permettra de vivre l'époque troublée de l'après guerre, de Tito, et une autre qui lui fera connaître l'ère des bouleversements post communistes, des mouvements de populations, en particulier des Tziganes, à travers l'Europe, bien peu accueillante. le tout en musique.

Un récit entre conte, poésie, rêve, qui fait revivre un siècle de l'histoire européenne vue par prisme des Tziganes. On peut parler de réalisme magique, cela évoque les films de Kusturica. Nous ne sommes pas dans un récit structuré qui recherche la vraisemblance, des épisodes très proches reviennent régulièrement, des personnages sont des archétypes, il n'y a pas de véritables portraits psychologiques. Cela va très vite, et il vaut mieux connaître un peu les événements politiques évoqués en arrière plan pour suivre tout cela.

Cela a du charme, et Velibor Čolić écrit merveilleusement bien, ce qui est d'autant plus méritoire qu'il écrit maintenant en français. C'est incontestablement un bon livre, même si je trouve qu'on reste un peu dans de l'attendu par rapport au sujet, qu'on survole un peu tout cela (le livre fait 200 pages). Mais un beau voyage, on aimerait presque pour l'apprécier davantage avoir en arrière fond la musique jouée par ces sacrés Baïramovitch.
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Velibor Colic nous surprend une nouvelle fois dans ce formidable roman tzigane. Il nous surprend par son incroyable maîtrise de la langue française (alors que ce n'est pas sa langue maternelle), la justesse et la beauté des phrases qui coulent, qui glissent et qui s'enchaînent, comme les plus belles mélodies des Baïramovitch qui parsèment le texte. Il nous surprend par une inventivité débridée, à chaque page renouvelée, où l'on n'a de cesse de sourire à la description des personnages, des scènes et des endroits tous plus pittoresques et improbables les uns que les autres. Il nous surprend par cet art subtil et légendaire, cette capacité toute balkanique de si bien réussir à allier la vie et la mort, la joie et la tristesse, la fête et le deuil, les mariages et les enterrements.
Il nous surprend et pourtant il ne devrait pas nous surprendre : qui d'autre que cet exilé bosniaque, amoureux de Modigliani, écorché vif de la guerre des Balkans et poète mélomane, aurait pu écrire un tel récit ?
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Strehaïa était un village se trouvant « tantôt en Macédoine, tantôt dans l'Empire Ottoman, souvent en Yougoslavie, mais aussi parfois dans le royaume serbe ». Dans ce village tzigane, un orchestre célébrait chaque événement majeur, enterrement, mariage ou fête traditionnelle. Les cinq hommes de l'orchestre prenaient la route au printemps et retournaient chez eux avec les premières neiges. le roman retrace le destin de cet orchestre au fil du 20ème siècle et la légende de son chanteur qui vécut trois vies sous les noms d'Azlan Tchorelo, Azlan Bathalo et Azlan Chavoro Baïramovitch.

Velibor Colic nous entraîne sur les pas d'un peuple migrateur aux semelles de vent venu des Balkans, de la seconde guerre mondiale à la jungle de Calais, des années noires du communisme à la guerre en Yougoslavie. La musique, la fête, les beuveries, les coucheries, l'amour, la violence, les traditions, et une certaine forme de sagesse peuplent les pages de cette tragédie tzigane relatée à travers une inoubliable galerie de personnages. Avec une verve inimitable, l'auteur d'Archanges tisse les fils un brin foutraques d'une « comédie pessimiste » où le burlesque côtoie en permanence le drame. Surtout, il rend un hommage tendre et plein d'affection à une communauté trop souvent malmenée par les méandres de l'Histoire.

Ederlezi, fête de la Saint-Georges (le 6 mai), est l'occasion pour les Tziganes de célébrer le retour du printemps. Un symbole de renaissance présent tout au long du roman à travers la figure légendaire d'Azlan, le chanteur aux plusieurs vie qui, tel le phénix, renaît de ses cendres après avoir succombé de manière dramatique, mais aussi à travers l'histoire d'un peuple rejeté, exterminé, et qui ne cesse de se relever pour continuer sa route.

J'ai aimé retrouver la plume de Colic, sa faconde, son humour, sa capacité à aborder le tragique avec une forme de légèreté et d'élégance qui n'appartient qu'à lui. Un excellent moment de lecture.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Ederlezi fait partie, à mes yeux, des livres rares. Ceux qui vous changent, vous font découvrir, apprendre, grandir.... On frémit quand on pense qu'on aurait pu passer à coté de ce roman , qu'on aurait pu ne pas faire cette rencontre.

L'histoire de cet orchestre tzigane qui disparaît pour revivre, nous emporte dans l'Europe de 1900 à nos jours...La vie de cette communauté, leurs rêves, surtout leurs légendes : tout est envoutant.

Tout le roman résonne des chants et de l'accordéon et nous place au milieu d'une nature re-découverte car perçue par un autre regard.

Lire ce livre , c'est littéralement ouvrir les yeux vers l'Autre et en être plus riche.
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Ederlezi est une fresque en trois acte où l'infatigable force de vie (inconsciemment autodestructrice) des personnages s'oppose aux difficiles réalités de la vie auxquelles ils vont être confrontés.

Et les difficultés seront nombreuses. Ce seront celles que tout humain rencontre (désespoir, maladie, amours heureux ou malheureux), mais aussi horreurs dues à la bêtise humaine qui se déchaine périodiquement et écrase tout ce que nous construisons (guerres ou haine solitaire...).

Le style de Velibor Colic, et en particulier les changements de rythme du texte: la rapidité d'écriture qui accompagne les brutalités de la mort s'opposant au reste du livre qui s'attarde sur les détails ordinaires de la vie ; nous fait ressentir plus intensément à la fois les douceurs d'une vie d'artiste, et la cruauté des guerres, des massacres et de la folie des hommes.

Bref ce livre est une pépite à lire au plus vite.
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Entendu sur France Culture lors d'une émission sur le festival "Etonnants Voyageurs", Velibor Colic a tout de suite retenu mon attention. Son parler un peu rigolard au début pour le rendre plus grave ensuite. Sur un sujet ô combien douloureux : le sort du peuple tzigane, épargné par personne, au détour d' épisodes sombres de notre histoire européenne. le lendemain, j'avais lu son livre "Ederlezi". Et je n'y suis pas restée indifférente, transportée par autant d'effroi que d'attachement.

Ederlezi est la fête où les tziganes célèbrent le printemps, quarante jours avant l'équinoxe, les slaves des Balkans y ayant apporté une dimension chrétienne en y ajoutant la saint Georges. Ederlezi est aussi une chanson découverte lors de la sortie du film "Le temps des gitans", faisant ainsi connaitre ce chant datant de la fin des temps. Et le roman va habilement raconter l'histoire d'un orchestre tzigane au cours du siècle passé, dans un petit village qui assistera à la disparition des uns et des autres, dans des conditions épouvantables. Or ce récit prend l'aspect d'un conte philosophique au moment où l'auteur apporte une dimension un peu surnaturelle à l'histoire, mêlant avec tact et naturel les récits relevant de l'histoire, les légendes colportées par ce peuple, et des citations de gens célèbres semées à la discrétion de l'auteur au fil du livre. "Les réincarnations successives d'Azlan font vivre avec bonheur la figure du rom errant éternellement, porté par un vent de musique et d'alcool, chargé des douleurs et des joies d'un peuple comparable à nul autre".

On ne peut pas s'empêcher de penser aux films du réalisateur Emir Kusturica. Evoquée dans "Le temps des gitans", on retrouve cette atmosphère de musique omniprésente, d'alcool consommé avec excès, de femmes aux petites vertus, aux hommes naviguant entre le plaisir et l'amour fou, et de tendresse infinie. Mais on comprend aussi pourquoi et comment ce peuple se sent maudit, alors qu'il garde toujours un espoir, sans vraiment savoir de quoi. Peuple de partout et de nulle part..."il était de sang impur et incertain. Ses ancêtres nomades plantèrent leurs tentes sur cette terre où l'Europe doute sans cesse de ses frontières, quelque part entre sa Roumanie natale et la Macédoine, entre la mer noire et l'Albanie." le sous-titre du livre est " Ederlezi, Comédie pessimiste", car effectivement, on n'aperçoit même pas l'ombre d'une solution ou d'un avenir meilleur.

"Celui dont le visage est sans rayons ne deviendra jamais une étoile".

Lien : http://unetassedebonheur.wor..
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