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EAN : 9782847201666
189 pages
Gaïa (02/05/2010)
3.62/5   72 notes
Résumé :
En 1970, dans la Yougoslavie de Tito, Velibor a six ans et veut devenir footballeur. Noir et Brésilien, de préférence.

« Relativement tôt, je me suis rendu compte que mes souvenirs, mon enfance, toute ma vie d’avant, appartenaient au Jurassic Park communiste, disparu et enterré avec l’idée de la Yougoslavie. » Velibor feuillette ses souvenirs : une enfance sous le signe de la bonne étoile — rouge — et une adolescence sous influence rock’n roll. On ne... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Ce qui est bien en terme de lecture est d'avoir également une personne (avec laquelle on vit de préférence, surtout en cette période de confinement), qui adore la lecture, ce qui est mon cas. Aussi, même si j'ai terminé tous les livres que j'avais emprunté à la médiathèque dans laquelle je travaille, je peux piocher dans les provisions de mon mari. Ayant emprunté cet ouvrage pour le prochain club-lecture organisé dans sa propre médiathèque (et qui du coup, se fera de manière virtuelle), cela m'a permis de découvrir un auteur que je ne connaissais absolument pas et de me familiariser quelque peu (j'avoue que l'on ne peut cependant pas s'en tenir à un seul ouvrage dons il me faudra creuser un peu plus dans ce sens) avec la littérature serbo-croate.

Ici, notre auteur, protagoniste nous livre quelques passages de son enfance en ex-Yougoslavie, pays alors fortement sous l'emprise du maréchal Tito et donc très profondément encré dans des idées communistes. Notre jeune héros, d'abord enfant, se partage entre les idées de son père, vouant corps et âme à ce dernier et la passion catholique de sa mère, d'où le titre de cet ouvrage. Ce n'est qu'en grandissant qu'il se fera ses propres opinions mais là encore, l'ouvrage s'arrête trop tôt puisqu'à la sortie de cette lecture, notre protagoniste-auteur n'est encore que très jeune puisque finissant à peine son servie militaire. Cependant, le lecteur peut se forger une vague opinion de ce qu'était la vie sous un régime communiste, quand il découvre que le héros et son frère bavent d'envie devant tout ce qui est fabriqué aux Etats-Unis et ne jurent plus que par le "Made in USA". Alors, certes, il faut prendre beaucoup de recul car nous nous plaçons alors juste avant ce que L Histoire allait plus tard appeler "La guerre froide", à savoir les fortes tensions entre des pays capitalistes d'un côté (et notamment les Etats Unis) et les pays socialo-communistes de l'autre (l'ex URSS) mais cela n'est pas abordé de manière politique ici. Au contraire, l'auteur sait traiter le sujet de manière plus ou moins neutre par moments, se penchant uniquement sur son histoire personnelle et celle de ses camarades d'époque et le tout avec un ton léger et une bonne dose d'humour !

Un ouvrage qui se lit très rapidement et que je ne peux que vous recommander, même si j'avoue avoir moi-même décroché de temps à autres. Heureusement que les chapitres, ou plutôt les bribes de souvenirs sont courts et que l'on peut suspendre sa lecture à n'importe quel moment car, mis à part, la chronologie, il n'y a pas réellement de fil conducteur entre les souvenirs évoqués ici !
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Velibor Colic nous entraîne dans ce petit roman à travers ses souvenirs d'enfants et d'adolescent dans un pays qui n'existe plus : La Yougoslavie.
Ce qui est très émouvant dans ce livre, c'est de comprendre comment les hommes qu'ils soient croates, serbes, tziganes, d'une confession religieuse ou d'une autre s'entendaient et vivaient ensemble.
Velibor Colic nous le fait sentir bien des fois sous une écriture un peu déjantée, drôle et sérieuse à la fois. C'est un peu comme Ivan Andric dans son roman : un pont sur la Drina ".
Comment ces communautés ont volé en éclat aboutissant à dix ans de guerre ?
J'ai beaucoup aimé la dérision de Velibor Colic quand il évoque leur Dieu communiste.
Né dans un petit village coincé entre des montagnes, son enfance est dirigée par le Maréchal TITO qui a sauvé la Yougoslavie.
Néanmoins, son esprit critique s'aiguise à travers le temps et son goût pour la littérature l'entraîne vers l'écriture qui lui permet d'exister.
J'ai rencontré Velibor Colic lors de rencontres sur la littérature des Balkans. Un personnage hors norme, au regard bleu froid des montagnes, un ours un peu mal léché mais qui exerce une attraction indéniable.
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J'ai rencontré Velibor Čolic lors de sa venue en novembre à la médiathèque pour la sortie de son ouvrage«  Manuel d'exil » , lu et critiqué, déjà .
« Jésus et Tito » est un des derniers livres qui me restent durant la période de confinement ...
Avec humour, dérision, sagacité , bon sens et réalisme, Velibor nous livre lors de cette autobiographie agréable à lire—- inventaire de ses années d'enfance et d'adolescence ....l'image d'un héros qui se partage entre les idées communistes de son père, juge, et la passion toute catholique ( cachée bien sûr , à cette époque) de sa mère, sous l'égide du maréchal Tito.

Avec une certaine naïveté , il nous raconte son pays , ses amis, sa famille , son école , son affreux service militaire .

En se penchant avec tendresse et drôlerie sur les idoles roch'n roll de son adolescence : Pelé,—- à six ans il veut devenir footballeur, noir brésilien —-

Velibor nous balade au gré de son grand amour, la littérature :Charles-Bukowski, Arthur Rimbaud, , Charles Baudelaire, Pablo Neruda, Paul Verlaine et « le petit prince » il nous mène dans le bateau de ses rêves —- devenir un poète —- maudit de préférence ... Évidemment ....

Le tout sous le signe de la bonne étoile : Rouge ....

Coup de coeur et de gueule,, doutes sur le communisme ...

Un texte entre MÉMOIRE Et IMAGINATION, témoignage d'un monde lointain ... plus rien que des cendres,.. «  le Jurassic Park d'un communisme disparu et enterré en même temps que l'idée de la Yougoslavie , pays des slaves du Sud » ...
Petite histoire dans la Grande Histoire...
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Il saigne ses souvenirs pour qu'ils puissent être dit,transmis.
Il témoigne d'un passé révolu.
Une ombre à la fois sombre et lumineuse qui scintille dans sa mémoire et qui raconte une enfance merveilleuse dans les Balkans dans un village de montagne en Bosnie.

Que de similitude dans ce roman : « Jésus et Tito » de VElibor Colic avec ma propre enfance !
Biberonné aux chansons partisanes,
Adulant le Marechal Tito avec l'innocence de l'enfant pour qui il est un réfèrent, un père ,un héros ,
La fierté d'être un « pionir » un enfant communiste,
Citer les yeux fermés en pleine nuit toutes les offensives de Tito pendant la deuxième guerre mondiale,
Considérer Marx comme un sage ressemblant à un Deda Mraz (littéralement un Grand père Gelé)^^
Manger du burek ,cette délicieuse pâte feuilletée à la viande avec délice.
Que d'étranges références qui pourtant construisent une conscience humaine !

Un gamin qui grandi dans un pays communiste dans ce qui à l'époque était la Yougoslavie.
Pourquoi ce gamin tirait-il avec un fusil de chasse des escargots inoffensifs ?
Pourquoi ce garçon du haut de ses 10 ans assassine-t-il un pigeon avec une balle en pleine tête ?
Métaphores ou prémisses d'une vie à venir dans un pays en guerre qui n'aura plus rien d'idyllique !!!
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Ce portrait de Velibor Colic est un portrait d'aujourd'hui. Installé en France depuis qu'il a quitté, en 1992, sa Bosnie natale, dévastée par la guerre, ce colosse qui considère son imposante stature comme une "contrebalance contre le monde" vit en Bretagne et s'investit auprès des jeunes dans des ateliers d'écriture. Son passé en Bosnie, son expérience de soldat, de prisonnier et de réfugié, c'est par l'écriture qu'il l'évoque et l'exorcise. En serbo-croate, puis directement en français depuis Archanges en 2008, l'auteur écrit sa propre histoire comme il passerait ses souvenirs au tamis pour en extraire les très laids cailloux comme les étincelantes petites pépites qui s'y terrent. Avec Jésus et Tito, paru en 2010 chez Gaïa, Velibor Colic se penche sur sa jeunesse avec tendresse et drôlerie, et nous offre une vision kaléidoscopique et solaire de sa Yougoslavie d'avant. D'avant la guerre. D'avant l'exil. D'avant l'âge adulte.

"Plus rien que des cendres"* ?

"Ma Mère dit que nous sommes croates, mon Père que nous sommes Yougoslaves. Moi je n'en sais rien"*. Comme avec négligence, le jeune Velibor de Jésus et Tito entame ainsi son album de souvenirs. Dans le giron du grand corps de la Yougoslavie communiste de Tito, bercé des seules paroles (d'évangiles) des adultes qui l'entourent, il se situe avec incertitude. En fait, Velibor est croate de Bosnie, et son livre-souvenir évoque sa vie, avant que cela ne devienne un problème. Car, il a eu beau prier "le dieu Vishnou, la Vierge Marie, le camarade Brejnev et Hemingway pour qu'il n'y ait pas la guerre"*. Il y a eu la guerre et, soudainement, être croate est devenu un facteur de risque. Velibor Colic ne le sait aussi que trop bien, lui qui, né dans un petit village de Bosnie-Herzégovine en 1964, est enrôlé dans l'armée croato-bosniaque qu'il finit par déserter. Il évoque les évènements qui ont suivi et qui l'ont conduit en France sans pathos (il l'a en horreur), de quelques mots froids et tranchants comme le fil d'une lame : "J'étais un homme blessé, traqué, ancien soldat et prisonnier. Moins que rien. Vide". C'est l'exil. "Rien de romantique, c'est très technique l'exil, un apprentissage" : la langue, la carte de séjour, la CAF, l'argent… Velibor Colic doit réapprendre à vivre. Il quitte Strasbourg pour la Bretagne, en évitant soigneusement Paris : "Il faut habiter quelque part, c'est tout".

Des tranchées d'où il a eu un aperçu de l'enfer, le jeune homme a rapporté des blessures et – sans doute – quelques cauchemars, mais aussi des notes manuscrites et un besoin viscéral de témoigner. Les Bosniaques est le premier livre qu'il extrait de ses notes et offre une vision brutale et urgente du conflit en ex-Yougoslavie. D'autres écrits de guerre suivront, comme autant d'éclats d'obus et de fragments de vies brisées : Chroniques des oubliés et Archanges, écrit directement en français.

A le lire et à l'entendre parler de lui, on ne peut ignorer que souffrance et pessimisme sont devenus les fidèles compagnons de route de celui qui, adolescent, se rêvait en poète maudit. Mais ils ne sont pas parvenus à éteindre l'espoir et l'intérêt qu'il porte aux êtres humains dans leur individualité. "La vie est un miracle"* dit le jeune Velibor de Jésus et Tito. C'est aussi la conviction d'un Velibor devenu écrivain et qui a décidé de laisser leur chance aux hommes car : "on écrit sur des hommes ou on n'écrit pas". Des paumés de Chez Albert aux génies de la vie fantasmagoriquement brève et étrange d'Amedeo Modigliani ou de Perdido (la biographie romancée du jazzman Ben Webster), l'auteur bosniaque sait dépeindre des figures humaines, vibrantes et vivantes. Et c'est alors comme une évidence, qu'il a porté les yeux sur lui.

"Chaque roman est vrai"

Velibor Colic lit L'art du roman de Milan Kundera en ce moment. C'est donc tout naturellement qu'il le cite lorsqu'on lui demande si son Jésus et Tito (roman inventaire) est bien une autobiographie, puis ajoute : "Ce n'est qu'une fiction et j'ai voulu l'imposer telle une histoire vraie, parce que dans l'essentiel, chaque roman est vrai". Pour lui, la matière du roman est là : dans la vie et dans sa propre vie.

Quand s'ouvre Jésus et Tito, on est en 1970 et Tito règne sans partage sur la Yougoslavie communiste. Velibor a 6 ans et vit, avec sa famille bien-aimée, dans une de ces "petites villes paumées entre deux montagnes"* d'où on ne fait qu'apercevoir le train bleu du Maréchal qui file à toute vitesse. Ses copains s'appellent Fido le Mouton, Vlado le Sauvage ou Pips. A travers les yeux du jeune Velibor, on découvre un paysage magnifique, l'Eden de l'enfance : "On a l'impression que le temps restera à jamais comme ça – de la poussière et des pastèques, de gros insectes ivres de soleil et quelques taches jaunes sur le dos de notre montagne"*. On apprend à connaître, avant qu'elle n'éclate, cette Yougoslavie communiste où popes, prêtres et imams vivent, côte à côte, en bonne intelligence et où les enfants sont modelés par la propagande communiste et le culte de la personnalité du Maréchal (opération "une brique pour le Vietnam", concours de poésie en l'honneur de Tito, pèlerinage annuel vers son village natal…). le roman se clôt en 1985, sur la fin du service militaire du jeune Vélibor et, là encore, l'Histoire rattrape la mémoire individuelle car son expérience militaire – décrite avec un humour décapant et acide – laisse présager d'un sombre et fratricide futur : "Je suis entré dans notre fameuse armée fédérale, comme tout le monde. J'étais Yougoslave. Ensuite, notre capitaine a découvert que j'étais en fait croate. Ce qui, en langage codé d'officier, veut dire traître, tout simplement"*.

Mais ce réalisme ne peut occulter combien Jésus et Tito est un formidable roman initiatique. Inspiré par le cinéma italien des années 50, Velibor Colic nous propose une écriture très visuelle et sensible, "en petites touches, en mosaïque et dans le désordre chronologique. En technicolor et en 3D. Avec des goûts, des odeurs et des vrais sentiments […]". Ces vrais sentiments sont universels. L'auteur bosniaque dépeint l'univers sauvage et cruel de l'enfance, ses bonheurs simples et ses raccourcis sécurisants : "Le monde des idées est très compliqué […]. Quand on mange bien, c'est du catholicisme. Et si on n'a rien à manger, mais qu'on chante et danse, c'est du communisme"*. Il évoque les douleurs et les rencontres, les amours et les pertes qui font grandir, et finalement, ce moment très particulier de la jeunesse où tout un chacun brûle les idoles qu'il a adorées : "Et j'accomplis mon devoir patriotique tel un robot. Plus rien à faire, je le vois bien maintenant, les portraits du maréchal Tito sont kitsch et laids. Toute cette iconographie […] c'est du grand n'importe quoi"*.

"Et moi, je vis bien comme étranger"

Il faut beaucoup de distanciation et de croyance dans le pouvoir de la littérature pour parvenir à faire de sa mémoire personnelle, de ces "cartes postales envoyées à lui-même", la matière d'une fiction si tendre et drôle que, le livre refermé, on retient surtout la joie et l'éclat qui s'en dégagent. Lorsqu'on fait remarquer à Velibor Colic que son écriture s'est apaisée, il botte en touche : "Entre sage et singe il y a juste quelques lettres de différence", mais reconnaît qu'il a réalisé "un peu plus de travail sur [lui-même] pour retrouver l'illusion que l'écriture peut être quelque chose d'important".

Ce travail sur lui-même est avant tout passé par un travail sur la langue. Ce grand lecteur, qui, à l'instar du jeune Velibor de Jésus et Tito, "s'abreuve de littérature classique"*, ne connaît que trois mots de français à son arrivée en France : "Jean, Paul et Sartre". Alors, Velibor Colic apprend cette nouvelle langue, grâce à la vie quotidienne et grâce aux déclics qui se font entendre dans sa tête. Il ne retournerait pas dans son pays. Il vivrait et écrirait probablement en France... Et puis, un beau matin, l'étape suivante est franchie. Après avoir hésité de longues années, après avoir perdu sa fidèle traductrice (Mireille Robin), l'auteur commence à écrire en français et s'y sent à l'aise, maître de son verbe et seul responsable de son livre. Aujourd'hui, il lui semble que "le français est la langue maternelle pour la littérature" (à défaut d'être la sienne). Pince sans rire, l'homme admet même que "c'est bon pour la santé"... Mais, il ne s'en tient pas là et, après avoir appris, Velibor Colic choisit de faire apprendre. Depuis quelque temps maintenant, il va à la rencontre des jeunes dans le cadre d'ateliers d'écriture scolaires. C'est un public avec lequel il se sent en confiance et avec lequel il peut parler vrai et sans tricheries. Enfin, le dernier déclic a lieu. Il sonne comme une de ces anecdotes savoureuses qui pourrait figurer dans son roman inventaire ; à Sarajevo, un de ses amis lui fait remarquer qu'il parle sa langue maternelle avec un accent à la française ! "Finalement, être étranger c'est avoir un accent. Partout, y compris dans son pays natal. Et ça me convient", conclut-il. A défaut d'avoir réellement investit un lieu de vie (en fait, il confie facilement qu'il n'aime pas la Bretagne), l'écrivain d'origine bosniaque sent que désormais il "habite" une langue.

Ainsi, depuis l'époque de Jésus et Tito, le petit Velibor a bien grandi et a choisi de ne pas écouter son père lorsqu'il lui disait que "Le village natal […] il ne faut jamais en partir. Mais si on en part, il ne faut jamais y revenir"*. Bien sûr, Velibor Colic a quitté la Bosnie, son pays assassiné, mais il s'est reconstruit ailleurs et a accepté qu'on ne peut pas détester complètement sa terre natale. Alors, il y retourne. En simple touriste, des fois. En paroles, souvent, car il rêve, compte et jure toujours dans sa langue maternelle. Et en livres, toujours un peu.

Agnès Fleury

* Extraits de Jésus et Tito (roman inventaire), Gaïa, 2010
Lien : http://fouetterunchat.canalb..
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
"La vie est un miracle. Si l'on regarde bien le monde qui nous entoure, on peut toujours voir plein de choses. Un poisson volant, le feu dessiné sur le dos d'un tigre, les ailes d'une libellule aquatique. Chaque particule d'un grain de poussière dorée, l'intérieur d'une goutte de pluie et bien d'autres choses encore."
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Notre Dieu communiste est lui aussi grassouillet et barbu. Mais il porte un nom de chien : ce n'est ni Rex, ni Lux, mais Marx. Apparemment, il a écrit de gros livres. Son meilleur pote porte lui aussi une grosse barbe, il est anglais comme son nom l'indique : Engels. Parfois, on met un Russe-_Lénine - avec eux sur les affiches, parfois, non.
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«  Notre prof de maths est un assassin. Un bonhomme rigide, toujours habillé en gris souris, avec des cravates impossibles, tout droit sorties d’une autre époque.
Une coiffure taillée à la règle et un visage sans sourire, aux dents longues. On dirait ce comique Français : Fernandel.... 
Je veux être poète, et maudit si possible. ——
——-Ce prof m’emmerde avec ses calculs , ses x et ses y , et ses choses inutiles——
Les maths pour moi, c’est comme on dit chez nous: [UN VILLAGE. ESPAGNOL] » ....
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Le monde de mon enfance a été assassiné. A Modritscha, dans ma ville natale, la place où se trouvait la grande mosquée a été transformée en parking et l'église où allait ma grand-mère et ma mère est devenue un supermarché. Ce monde certes un peu bordélique mais magnifiquement mélangé n'existe plus.
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"Pour moi, le vrai romantisme rime avec la mort et la solitude. Je sais, l'homme est toujours seul, toujours perdant et il n'y a rien à y faire. J'ai dix-sept ans. Je rêve en marchant et je marche la tête dans les nuages."
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