AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
2,57

sur 98 notes
Etonnant que Bragelonne ait classifié ce livre de steampunk (Bragelonne donne moi ta définition du genre s'il te plaît). Ce livre fantastique est du fantastique onirique.
Il faut s'accrocher au début, difficile de na pas se perdre dans les identités des personnages, on ne sait jamais où l'on se trouve (un peu comme Ubik ou Terminus radieux de Volodine), le roman puisqu'il faut le classer tient du conte, du rêve de la poésie, la langue en est savoureuse et les multiples points de vues sont extraordinaires.
Parcourant la collection steampunk de Bragelonne et après deux décevants Gatiss (aussi peu steampunk d'ailleurs) je suis heureux de découvrir un très bon livre dans cette collection (j'avais beaucoup aimé l'homme électrique de Fleury, le meilleur de ses trois romans électriques), mais je dois dire que cette collection est pour le moins hétérogène.
Commenter  J’apprécie          00
Je ne peux pas mettre plus de 2 étoiles et demi. le roman n'est pas mauvais mais je n'ai pas accroché. Je me suite très vite perdu dans les personnages, je n'ai pas accroché à la construction des chapitres. Je n'ai pas réussi à m'y retrouver, j'ai très vite été perdu.
J'ai été déçu car je ne me suis pas retrouvé dans un univers steampunk tel que je l'attendais.
Je ne peux pas retirer que cela est bien écris mais pas pour moi ou pas le bon moment pour le lire ...
Commenter  J’apprécie          00
En 1872, dans un Londres fantasmé, la reine Gloriana gouverne le royaume avec à ses côtés tout ce qu'Arcadia compte d'artistes, les plus inventifs de leur époque. Tennyson est premier ministre, l'Art et la magie sont les valeurs les plus importantes, les anciens dieux, malgré leur statut de Déchus, ont toujours leur place dans le monde. Mais Arcadia est en danger, victime d'une double menace. L'Ennemi est de retour, le Mal veut briser cette harmonie. de plus, Ternemonde, le monde parallèle qui nourrit Arcadia grâce aux rêves de ses habitants et maintient la Création artistique possible, est en train de s'écrouler. Une seule solution : réunir les deux mondes. Et les sauveurs s'appellent Dante Gabriel Rossetti, William Morris, Algernon Swinburne... et les mânes de John Keats...

Un OLNI... voilà comment on pourrait qualifier ce livre. Mi-fantasy, mi-steampunk, mi-roman arthurien, mi-... En tout cas, il faut complètement abandonner son esprit cartésien pour entrer dans Arcadia, accepter de ne pas tout comprendre, de ne pas avoir d'explications (immédiates), se laisser glisser sur ce fleuve empli de poésie et de nostalgie. Autant avouer tout de suite que j'ai eu du mal à rentrer dans le récit, à accepter de lâcher prise. Mais l'écriture de Fabrice Colin aide grandement le lecteur et ce dernier se retrouve rapidement en train de flotter et de se laisser bercer par le flot onirique, languide de la prose, telle une Ophélia consentante. Et il est vrai que la langue d'une très grande poésie, presque mélancolique parfois, est parfaitement en adéquation avec les mondes en déliquescence qu'elle décrit (voir la page 232). Et tellement ciselée qu'elle passe même l'épreuve de la lecture à voix haute (j'ai testé, c'est un bonheur pour la bouche). Un autre soutien est venu du rôle important joué par les Préraphaélites dans ce texte, dont je suis une grande admiratrice depuis des années. Voir Rossetti, Millais, Alma-Tadema... enfin trouver leur place dans un roman, alors même que ce mouvement n'est pas vraiment connu en France.

J'ai vraiment apprécié d'avoir été introduite à la "fantasy" par l'intermédiaire de ce roman. Mais est-il vraiment à classer dans ce genre ? Est-il "classable" d'ailleurs ? Que les exégètes me donnent une réponse... ou pas. Il est bon parfois de ne pas avoir de réponses à ses questions.
Commenter  J’apprécie          10
C'est en écoutant une interview de Coralie David, éditrice de jeux de rôle, que je me suis dit "Tiens, ça me semble un super livre de steampunk!". Et me voici lancé dans la lecture de ce livre.
Alors, peut-être que je suis trop bête et que mon neurone ne fonctionne pas assez bien, mais ce livre m'est vraiment tombé des mains, et ce n'est pas faute d'avoir insisté. Après une première partie forte obscure, mais qui se termine par une intrigue qui se met en place, j'ai poursuivi, non sans un certain effort.
Hélas, le livre a eu raison de moi: ce n'est pas par rapport à la langue de l'auteur ( qui écrit assez bien). Cependant, on se perd dans les deux intrigues croisées, dont une semble moins importante que l'autre. Je me suis dit "mais où veut-il aller? ". Et à moins de cent pages avant la fin, j'ai laissé tomber en me disant qu'il y avait des livres qui étaient plus adaptés pour moi. Dommage...
Commenter  J’apprécie          10
Eh bien... grosse déception pour ma part.
L'auteur ayant fait une préface particulière, on ne peut pas dire que je n'étais pas prévenue. Pour autant, si la chute est moins haute, la déception reste présente.

Vendu comme un ouvrage steampunk, c'est plutôt un récit inclassable : post-apocalyptique, fantasy, mondes parallèles, uchronie, réécritre, steampunk (et encore) ... On est dans l'imaginaire et Fabrice Colin nous offre un univers psychédélique, décadent, onirique, poétique mais aussi un peu fouillis et bien abscons.

Deux univers parallèles se côtoient. L'un, Ternemonde, est une vision de 2012 très apocalyptique. L'autre, est une vision d'un Londres du XIXe s fantasy, pas loin, dans l'idée, du Paris des Merveilles de Pierre Pevel. Ce Londres est ce qui m'a le plus séduit. Les artistes sont des ministres. Dodgson donne vie à son Pays des Merveilles. le mythe de Camelot reprend vie. Les pistes sont bonnes, c'est indéniable. Tellement bonnes que je trouve l'autre univers éclipsé et en cela peu utile... Mais il est vrai qu'étant donné que l'auteur m'a perdu un certain nombre de fois, il est plus que possible que je n'ai pas perçu son importance.
Je me suis beaucoup plus attaché au Quatuor du Londres XIX alternatif et j'ai regretté d'avoir aussi peu de connaissances sur les auteurs et artistes de cette époque. Ce dyptique est un éloge incroyable à leur créativité.

Pour autant, l'histoire est réellement très difficile à suivre. Autant, j'ai apprécié des chapitres, autant je me suis ennuyée sur d'autres. Les derniers, c'est simple, ont été parcourus en mode "lecture rapide" tellement j'avais envie de passer à autre chose. Quant à la fin... Elle non plus ne m'a pas séduite.
Pour ce qui est de la construction, heureusement que Bragelonne en a fait une Intégrale. Je n'imagine pas la frustration à la fin du tome 1... C'est simple, on a l'impression de n'avoir qu'effleurer l'histoire. Après, j'ai cru comprendre que Fabrice Colin avait retravaillé le récit. Peut-être est-ce une conséquence?

Quoiqu'il en soit je suis déçue et frustrée. J'attendais tellement de cette lecture. Mais à trop en faire, Fabrice Colin m'a perdu, je n'ai pas pu suivre.
Je ne doute pas cependant qu'il trouve son lectorat. Je n'y ai juste pas été sensible...
Commenter  J’apprécie          310
Ça fait trois jours que j'essaye difficilement d'avancer dans ce livre. J'ai dépassé la moitié mais je n'y arrive plus... Je qualifierai ce livre de joyeux bordel. Il y a de tout : des peintres préraphaélite, des écrivains, des créatures, Jack l'éventreur, les légendes arthuriennes, etc... C'est difficile d'arrêter ici car l'écriture est super bien travaillé mais l'histoire ne prend pas avec moi et ça me désole un peu car je connais les qualités d'écriture de Fabrice Colin. Je passe mon chemin pour cette fois. Je le reprendrai peut être un jour.
Commenter  J’apprécie          30
Arcadia et Ternemonde; plusieurs temporalités; une intrigue et du rêve; un dodo et un vaisseau volant. le tout dans un décor de film en plein Londres; Paris ou encore Camelot. On se perd?
Bienvenue dans Arcadia.
Ce roman dans lequel on plonge véritablement est rédigé avec une plume poétique et happante et c'est pour moi une grande force du livre. Cependant même si la forme est fluide, il faut s'accrocher pour le fond. En effet, il y a beaucoup de références culturelles et l'intégration du rêve et des "multivers" viennent complexifier le récit.

L'auteur nous distille au fur et à mesure de ses mondes et de ses personnages, des envies d'en savoir plus sur eux et leurs liens. Je n'ai pas manqué de me renseigner sur ceux-ci tout au long de ma lecture. Les références de certains d'entre eux sont d'ailleurs reprises avec beaucoup de pertinence en fin d'intégrale.

Il a été extrêmement dérangeant pour moi de me perdre dans ces univers et extrêmement plaisant à la fois de chercher à détricoter. J'ai adoré ces ressentis paradoxaux et adoré ma lecture.

C'est un texte riche et c'est un roman nécessaire de relire pour en comprendre les subtilités.

Waouw.

Commenter  J’apprécie          10
Ce livre est la définition parfaite des mots : poésie, mystère, complicité.

Car Arcadia est écrit comme un poème, et lut comme un poème. Quand j'ai commencé à le lire, ce livre était un véritable mystère pour moi. Mais finalement, malgré les passages un peu compliqués, j'y ai trouvé une complicité.
Commenter  J’apprécie          20
D'un côté, un monde post-apocalyptique dans lequel les habitants tentent tant bien que mal de conserver leur vie d'avant ; de l'autre, le monde onirique d'Arcadia, dirigé par toutes les grandes figures (poètes, peintres) que le monde ait porté ; et entre eux, les légendes arthuriennes et l'éternel combat contre Mordred, le fils maudit.

Arcadia est difficile à appréhender : les univers sont superposés en mille-feuilles, chaque personnage de Ternemonde ayant son équivalent dans le monde d'Arcadia, et est également associé à un des personnages emblématiques des légendes des chevaliers de la table ronde. Ces héros s'influencent ? Communiquent ? Vivent exactement la même histoire dans des époques différentes ? Difficile à savoir exactement : l'auteur dessine par petites touches ses différents univers, au lecteur de faire (ou non) le lien entre toutes ces parties.

Je me suis assez vite trouvé perdu dans le récit. Je ne connais ni la légende des chevaliers de la table ronde (hormis les allusions qu'on trouve dans d'autres oeuvres, mais je ne connais pas l'histoire « officielle »), ni d'ailleurs, les grands peintres et poètes des siècles passés. Or, l'auteur ne prend pas vraiment la peine d'introduire les personnages, et pour cause, ceux qui les connaissent n'en ont certainement pas besoin. Mais en ce qui me concerne, je me suis juste retrouvé avec un ensemble confus de héros sans personnalité, que je confondais d'ailleurs régulièrement.

J'ai pris rapidement le parti de ne pas chercher à retisser les liens entre les différents univers, et à me laisser porter par l'histoire. le rêve a d'ailleurs une place importante dans le récit, donc découvrir des fragments d'histoire par-ci par-là fonctionnait assez bien au début de ma lecture. Dans la seconde partie par contre, l'intrigue a une grande importance, et il était alors trop tard pour rattraper le fil.

J'ai terminé le livre même après avoir compris que l'histoire me passerait au-dessus de la tête, car l'écriture reste belle. Malgré tout, je ne conseillerais ce livre qu'aux lecteurs qui ont une culture artistique solide, et capables de se concentrer suffisamment pour dénicher les clés de lecture entre les lignes.
Commenter  J’apprécie          140
Je n'avais presque pas lu la 4e de couv., seulement Londres 1872. Et je me suis un peu (trop) fié à sa couverture que je trouvais magnifique. Mais voilà, je n'ai pas été séduite du tout. le décor de Londres ou même Paris n'est pas du tout présent. On est beaucoup trop dans l'onirique pour moi. de plus, j'ai trouvé très éparpillé. Un peu comme si on avait voulu mettre trop que pas assez. J'ai un peu été prise dans une tornade de légendes, de contes et de mythologie. Donc une énorme déception pour moi.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (311) Voir plus



Quiz Voir plus

quiz autour du livre "Projet oxatan" de Fabrice Colin

Qui est l'auteur de ce livre ?

Fabrice Colin
Arthur Tenor
Jean-Paul Nozière

10 questions
197 lecteurs ont répondu
Thème : Projet oXatan de Fabrice ColinCréer un quiz sur ce livre

{* *}