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Attirée par la couverture et le graphisme de la BD, je me suis laissée porter par cette dystopie SF où l'insurrection gronde chez les plus faibles contre "ceux d'en haut". Jonas est sur le point de passer les examens pour faire partie de l'Ascension. Sa grande soeur a déjà réussi haut la main l'épreuve mais tout n'est pas si simple. Scenario très basique. J'ai refermé la BD en étant un peu déçue de cet aspect vu et revu..
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C'est une bonne histoire de dystopie avec des adolescents au coeur de l'intrigue. Jonas va se présenter à un concours d'admission pour grimper dans les hautes sphères de la société, mais tout semble truqué.
Le graphisme est classique, servi par une colorisation élégante, rien de révolutionnaire, mais il est assez agréable.
On retrouve un schéma scénaristique très classique, un peu trop même, une révolte gronde, on entre vite dans l'action, actions secrètes, groupes révolutionnaires, une élite séparée du peuple... L'auteur semble appliquer une recette, ça fonctionne, c'est efficace mais tellement déjà vu, on prend un peu de 1984, un peu de Fahrenheit 451, un peu de Divergente…
Ça fonctionne sans doute avec un public qui découvre ce genre, mais en ce qui me concerne, j'aime l'originalité et ici, il y en n'a pas beaucoup.
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J'ai bien aimé ce récit qui s'inscrit dans une société fortement inégalitaire qui pourrait ressembler à la nôtre. D'ailleurs, le sous-titre à savoir le visage des sans-noms renvoie aux fameux sans-dents d'un certain président se voulant très social. Pour autant, le récit ne dit rien de ce monde post-apocalyptique autour d'une cité. Les vêtements font par exemple référence au Moyen-Age mais il y a cependant un peu de technologie comme des lampadaires.

A noter qu'il n'y aura point de grandes batailles ou des combats mais plutôt une épreuve comme celle de l'entrée à une école prestigieuse où seuls les meilleurs pourront y parvenir. C'est le culte de la performance et de la réussite pour pénétrer dans les hautes sphères.

Il manque à ce récit une dimension de nous faire vraiment découvrir les inégalités en question car le petit peuple semble bien s'en sortir. On ne voit pas non plus les ultra-riches. Par ailleurs, quand l'insurrection éclate pour menacer le pouvoir en place, rien n'y prédisposait. Il manque certaines étapes pour construire un scénario plus cohérent et plus crédible.

Malgré ces petits défauts, ce titre présente un intérêt pour continuer à le suivre.
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Ayant une affection particulière pour les romans de Fabrice Colin, c'est avec beaucoup de curiosité que j'ai entamé cette BD. Eh bien, le moins que l'on puisse c'est qu'il ne fait pas les choses à moitié.
Ce premier tome est très exigeant en termes de scénario, il faut vraiment être concentré pour saisir toutes les implications de cette dystopie où le monde est divisé en deux (grosso modo, vu qu'ils existent plusieurs catégories professionnelles d'un côté comme de l'autre). Ce qui démarre comme une dystopie "classique" avec un préparation à un passage de grade pour faire partie de la partie "qui s'en sort" dérive bien vite en brouillant quelques lignes à coups de luttes intestines d'un bord comme de l'autre, de société secrète.
Le personnage principal est peu à peu mis dans le feu de l'action et gagne en maturité.
Les graphismes sont assez carrés mais les expressions de visage sont très nettes et la colorisation très bien utilisée.
Une BD dont je suivrai les tomes suivants avec beaucoup d'intérêt.
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A suivre...

Ce premier tome pose les bases de l'univers de la BD. Une longue exposition pour présenter les personnages centraux, le contexte et l'intrigue.

Si j'ai apprécié les graphismes et nos deux personnages centraux, j'ai en revanche été un peu moins convaincu par le monde dystopique proposé, qui ressemble un peu trop a toute les dystopies que j'ai pu lire.

En bref, la lecture du second tome s'impose afin de savoir si cette saga sera un oui ou un ouais...

Belles lectures à tous.
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Premier tome d'une bande-dessinée dystopique, Eden, le visage des sans-noms prend pour décor une ville futuriste où la société se divise en deux castes : les Sans noms, qui représentent la majorité de la population, des travailleurs et les Inspirés, qui incarnent l'élite dirigeante. le récit se construit autour du jeune personnage principal, Jonas, un Sans-nom qui s'apprête à passer le concours de l'Ascenscion.

Fabrice Colin nous offre un scénario millimétré et efficace. En effet, très vite, les ressorts de l'histoire sont exposés ainsi que ses enjeux. Il n'y a plus qu'à suivre les multiples rebondissements du récit.  le scénario n'est certes pas particulièrement original et on retrouve tous les topoï de la dystopie mais Eden, le visage des sans-noms se lit avec plaisir. L'univers est intriguant et on se laisse donc embarquer par l'histoire.

Par ailleurs, j'ai bien aimé le trait de crayon, très saccadé de Carole Maurel. Peu de détails et un style vif qui donne du rythme à l'histoire, d'autant plus que certaines passages se racontent qu'à travers les illustrations.

Le cliffhanger final donne envie de se plonger dans le deuxième et dernier tome, très rapidement.
Lien : http://www.lirado.fr/eden-vi..
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Phoenice, anciennement San Francisco, n'est plus qu'un état à part entière divisé en deux zones depuis le tremblement de terre qui l'a partiellement détruite au 21ème siècle : les quadrants, quartiers où vit la majeure partie de la population, et le coeur, ville dans la ville, juchée sur une colline et protégée par un mur.

Les élus, classe dominante et éduquée, vivent à l'abri du mur et détiennent tous les pouvoirs y compris militaires. Les autres habitants sont répartis selon un système de castes : ouvriers, soldats, nourrisseurs et déclassés.

Jonas, 14 ans, vit avec une mère dépressive, un père révolutionnaire. Sa soeur aînée, Helix 15 ans, a réussir l'Ascension, concours d'entrée pour intégrer les « élus ». Un concours très difficile à réussir pour les non initiés.

A présent, intronisée, et passée de l'autre côté, elle est coupée de sa famille. Jonas, pour échapper à sa condition modeste n'a qu'une issue : réussir également le concours même si il doute de réussir et qu'il n'arrive pas à se résoudre à laisser sa mère…

Le visage des sans-noms est le premier tome de la série Eden écrite par Fabrice Colin et illustrée par la talentueuse Carole Maurel dont j'avais beaucoup aimé le travail qu'elle avait réalisé pour Collaboration horizontale et En attendant Bojangles, raison pour laquelle cette bande dessinée m'intéressait car comme vous le savez déjà, la science-fiction et la dystopie ne sont pas mes genres de prédilection, loin de là !

Ce premier volet plante efficacement le décor et l'ambiance dans lesquels nous allons évoluer et où nous suivons à la fois Jonas dans la ville du bas et Helix dans la ville du haut. Dans cette ville coupée en deux depuis le tremblement de terre, coexistent deux catégories de population : les élus et les autres.

Mais lorsque nous découvrons cet univers et les personnages qui l'habitent, on prend conscience de la difficulté d'appartenir à la caste des non-élus. Seule solution pour les pauvres de prendre l'ascenseur social : la sélection à quinze ans permettant de passer d'une caste à l'autre, du moins en théorie, car la réalité est toute autre.

On découvre également qu'une résistance s'est organisée, ce qui nous promet de chouettes évolutions pour la suite car le visage des sans-noms est typiquement un tome d'introduction nous familiarisant avec les protagonistes et le sujet développé par l'auteur : une société où le déséquilibre entre un peuple et ses élites atteint son point de rupture. La révolution est en marche et il me tarde de découvrir ce qu'il va advenir de Jonas et de Helix dans le second volume.

Une formidable entrée en matière qui fera mouche auprès de la cible visée par Fabrice Colin et Carole Maurel (les pré ados et ados) qui pourront apprivoiser avec cette série le genre dystopique.

Une bonne idée de départ de Fabrice Colin qui nous propose un récit bien rythmé, bien servi par les illustrations réussies Carole Maurel qui croque avec talent ce monde futuriste de Phoenice mais qui met également l'accent sur les visages des acteurs de l'histoire, ce qui rend le tout très vivant.

Lire la suite...
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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Entre Fabrice Colin au texte et Carole Maurel aux images, sans parler du sujet très dystopique, cette nouvelle série chez Rue de Sèvres avait tout pour me plaire. Centrée sur les visions de Jonas et de sa soeur Hélix, on découvre petit à petit un monde divisé en deux où seul un examen très sélectif permet d'espérer un avenir meilleur. On se rend compte toutefois que les forces en puissance ne sont pas égales et que des révolutionnaires aimeraient bien mettre fin à cette situation...

En toute franchise, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire car je n'ai pas toujours réussi à bien comprendre les interactions entre les différents personnages. Et pour le coup, le scénario va tellement vite qu'on n'a pas le temps de prendre du recul. Malgré tout, j'apprécie toujours autant le trait et l'utilisation des couleurs que fait Carole Maurel.

J'aurais juste préféré avoir quelques planches supplémentaires d'explication sur ce monde du futur…
Lien : http://boumabib.fr/2018/11/2..
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Même si les dystopies sont moins nombreuses cette année que dans les saisons littéraires passées, elles sont toujours à la mode. Après La révolte des Valtis, en voici une deuxième en bande dessinée et celle-ci a des airs de nouveauté parce qu'on a ici deux visions qui s'affrontent à l'intérieur d'une même famille et que le personnage principal, au lieu d'être celui en rébellion, est celui qui veut rester dans le rang, respecter la tradition. En effet, quand Hélix traverse la barrière (physique et psychologique) pour venir voir son frère à la veille de l'examen, c'est pour lui dire qu'elle n'a pas réussi seule : que les pauvres du bidonville, aussi intelligents soient-ils, n'ont aucune chance d'y arriver (et là on retrouve le génie de Fabrice Colin). Mais Jonas est tiraillé entre ce que lui dit sa soeur et ce qu'il a toujours cru, ce qu'il pense devoir faire. Et il n'est pas au bout de ses peines, car son père fait aussi partie d'un groupe de rebelles, mais d'une autre allégeance. Bref, on est près du point de rupture… mais ça viendra dans un prochain tome. En fait, cette bande dessinée est essentiellement une mise en bouche : on présente l'univers, on vit quelques rebondissements, mais, surtout, on prépare une suite qui risque d'être plus haute en couleurs.
Le petit plus? Les illustrations, expressives et colorées. C'est une bande dessinée attirante visuellement avec des cases où se cachent de nombreux détails.
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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Voilà donc la troisième BD de Carole Maurel que je lis, et j'apprécie toujours autant son style de dessin qui convient à bon nombre de récit de la fiction, à l'humour, en passant par des extraits de vie etc....

Et Dieu sait que j'aimerai en lire d'avantage !
Cette nouvelle histoire, signée Fabrice Colin, est une aventure de science-fiction post apocalyptique probablement inspirée de nombreux autres créations du genre, mais qui se démarque tout de même par l'élégance des mises en scène et surtout la rapidité pour rentrer dans le vif de l'action.

Le dessin :

Le style de Carole Maurel, semi-réaliste, me plait beaucoup.
Elle a le trait vif, saccadé, anguleux, rageur mais restant admirable et beau, limite poétique... Tout un art et surtout une drôle d'impression bien agréable.
Ne cherchez pas non plus les détails dans les mises en scène, l'autrice s'engage à l'essentiel dans toute sa simplicité, les vignettes sont bien épurées.
Mais cette rusticité ne gâche rien, bien au contraire, elle renforce le charme du récit et développe l'imagination du lecteur.
Les personnages sont attachants et emplis d'humanité, malgré le contexte dystopique du récit. Cela facilite évidement notre projection dans l'histoire, et donc ainsi rejoindre plus facilement la cause des protagonistes.
Les couleurs sont superbement choisies, ni trop sombre, ni trop claire. Un juste milieu qui apporte une chaleur importante et un confort de lisibilité.
Les mises en scène, perspectives et effets sont superbement maîtrisés et travaillés à tel point que l'on n'y fait presque pas attention !
Mais attention, ne vous y méprenez pas, ses beaux dessins cachent un véritable côté obscur. Ils nous mentent !
Nous partons bien d'une base "catastrophique" et non "utopique".
L'environnement de nos héros n'est absolument pas enviable.
Carole Maurel subjugue son dessin afin de nous mettre à l'aise et de nous "entourlouper", et la fin de ce tome présage d'évènements redoutables encore à venir.
Bref, cette dessinatrice excelle dans son art, et ce pour notre plus grand bonheur !

Le scénario :

Fabrice Colin, écrivain ayant écrit de nombreux romans de littérature de l'imaginaire, Fantasy et Science-fiction, nous livre ici un joli scénario encore SF.
Bien que l'on puisse y voir des ressemblances avec des oeuvres telles que Hunger Games, Divergente ou le Labyrinthe, l'univers semble tout de même plus chaleureux et moins chaotique.
Le système de caste se prête bien à ce genre de récit révolutionnaire.
D'autres part, l'auteur s'est aussi surement inspiré des castes indiennes Varna (prêtres et enseignants, gouvernants et guerriers, artisans et marchands, ouvriers et serviteurs, et pour finir les intouchables...), pour décrire son monde.
Le talent de Fabrice Colin réside aussi dans le fait qu'il ne nous fait pas poireauter, et il rentre rapidement dans le vif de l'action et le coeur du sujet.
Ainsi on comprend rapidement que quelque chose cloche dans cet Eden, et que ce fameux concours n'est que mensonge et supercherie, mais dans quel but ?
Tel est le mystère, et mystère il restera à la fin de cet album... Ce qui nous languit donc de lire la suite !
Le découpage est bien fait, ni trop surchargé de vignettes, ni trop peu, avec en moyenne 6 cases par pages.

Pour finir, ce livre est d'un bel ouvrage autant par son côté matériel (la qualité des BDs de Rue de Sèvres est superbe, et juste indiscutable !) que par le contenu bien fignolé par le binôme d'auteur/trice.
Une belle lecture dont on espère la suite rapidement !

Lien : http://www.7bd.fr/2018/11/ed..
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