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Eden (dystopie BD) tome 1 sur 2
EAN : 9782369814511
80 pages
Rue de Sèvres (12/09/2018)
3.35/5   50 notes
Résumé :
Phoenice, anciennement San Francisco, n'est plus qu'un état à part entière divisé en deux zones depuis le tremblement de terre qui l'a partiellement détruite au 21ème siècle : les quadrants, quartiers où vit la majeure partie de la population, et le coeur, ville dans la ville, juchée sur une colline et protégée par un mur. Les élus, classe dominante et éduquée, vivent à l'abri du mur et détiennent tous les pouvoirs y compris militaires… les autres habitants sont rép... >Voir plus
Que lire après Eden, tome 1 : Le visage des sans nomsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Voilà donc la troisième BD de Carole Maurel que je lis, et j'apprécie toujours autant son style de dessin qui convient à bon nombre de récit de la fiction, à l'humour, en passant par des extraits de vie etc....

Et Dieu sait que j'aimerai en lire d'avantage !
Cette nouvelle histoire, signée Fabrice Colin, est une aventure de science-fiction post apocalyptique probablement inspirée de nombreux autres créations du genre, mais qui se démarque tout de même par l'élégance des mises en scène et surtout la rapidité pour rentrer dans le vif de l'action.

Le dessin :

Le style de Carole Maurel, semi-réaliste, me plait beaucoup.
Elle a le trait vif, saccadé, anguleux, rageur mais restant admirable et beau, limite poétique... Tout un art et surtout une drôle d'impression bien agréable.
Ne cherchez pas non plus les détails dans les mises en scène, l'autrice s'engage à l'essentiel dans toute sa simplicité, les vignettes sont bien épurées.
Mais cette rusticité ne gâche rien, bien au contraire, elle renforce le charme du récit et développe l'imagination du lecteur.
Les personnages sont attachants et emplis d'humanité, malgré le contexte dystopique du récit. Cela facilite évidement notre projection dans l'histoire, et donc ainsi rejoindre plus facilement la cause des protagonistes.
Les couleurs sont superbement choisies, ni trop sombre, ni trop claire. Un juste milieu qui apporte une chaleur importante et un confort de lisibilité.
Les mises en scène, perspectives et effets sont superbement maîtrisés et travaillés à tel point que l'on n'y fait presque pas attention !
Mais attention, ne vous y méprenez pas, ses beaux dessins cachent un véritable côté obscur. Ils nous mentent !
Nous partons bien d'une base "catastrophique" et non "utopique".
L'environnement de nos héros n'est absolument pas enviable.
Carole Maurel subjugue son dessin afin de nous mettre à l'aise et de nous "entourlouper", et la fin de ce tome présage d'évènements redoutables encore à venir.
Bref, cette dessinatrice excelle dans son art, et ce pour notre plus grand bonheur !

Le scénario :

Fabrice Colin, écrivain ayant écrit de nombreux romans de littérature de l'imaginaire, Fantasy et Science-fiction, nous livre ici un joli scénario encore SF.
Bien que l'on puisse y voir des ressemblances avec des oeuvres telles que Hunger Games, Divergente ou le Labyrinthe, l'univers semble tout de même plus chaleureux et moins chaotique.
Le système de caste se prête bien à ce genre de récit révolutionnaire.
D'autres part, l'auteur s'est aussi surement inspiré des castes indiennes Varna (prêtres et enseignants, gouvernants et guerriers, artisans et marchands, ouvriers et serviteurs, et pour finir les intouchables...), pour décrire son monde.
Le talent de Fabrice Colin réside aussi dans le fait qu'il ne nous fait pas poireauter, et il rentre rapidement dans le vif de l'action et le coeur du sujet.
Ainsi on comprend rapidement que quelque chose cloche dans cet Eden, et que ce fameux concours n'est que mensonge et supercherie, mais dans quel but ?
Tel est le mystère, et mystère il restera à la fin de cet album... Ce qui nous languit donc de lire la suite !
Le découpage est bien fait, ni trop surchargé de vignettes, ni trop peu, avec en moyenne 6 cases par pages.

Pour finir, ce livre est d'un bel ouvrage autant par son côté matériel (la qualité des BDs de Rue de Sèvres est superbe, et juste indiscutable !) que par le contenu bien fignolé par le binôme d'auteur/trice.
Une belle lecture dont on espère la suite rapidement !

Lien : http://www.7bd.fr/2018/11/ed..
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C'est une bonne histoire de dystopie avec des adolescents au coeur de l'intrigue. Jonas va se présenter à un concours d'admission pour grimper dans les hautes sphères de la société, mais tout semble truqué.
Le graphisme est classique, servi par une colorisation élégante, rien de révolutionnaire, mais il est assez agréable.
On retrouve un schéma scénaristique très classique, un peu trop même, une révolte gronde, on entre vite dans l'action, actions secrètes, groupes révolutionnaires, une élite séparée du peuple... L'auteur semble appliquer une recette, ça fonctionne, c'est efficace mais tellement déjà vu, on prend un peu de 1984, un peu de Fahrenheit 451, un peu de Divergente…
Ça fonctionne sans doute avec un public qui découvre ce genre, mais en ce qui me concerne, j'aime l'originalité et ici, il y en n'a pas beaucoup.
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Eden, de Fabrice Colin et Carole Maurel, une découverte par Service de Presse.

A présent très confiant et encore plus intéressé par les éditions Rue de Sèvres, depuis les "Quatre soeurs" de Malika Ferdjouk mis en images par Cati Baur, depuis "le Château des étoiles "d'Alex Alice, je me lance dans cette nouvelle aventure graphique imaginé par un auteur que je commence à bien connaitre par la voie de la littérature jeunesse.



Fabrice Colin, c'est entre autres pour ados, "Bal de Givre" et "La malédiction d'Old Heaven" chez Albin Michel, "Les étranges soeurs Wilcox" chez Gallimard Jeunesse, "La Saga Mendelson" au Seuil Jeunesse, "La vie extraordinaire des gens ordinaires" chez Flammarion et pour les plus jeunes, "Des frères en final" chez Rageot.

Je pourrais en citer d'autres.

Je n'ai pas voulu m'entretenir du communiqué de presse et rester vierge de la première impression.



Je connaissais le genre de cette proposition BD, la 1ère de couverture était séduisante et le sous-titre intrigant. Les Sans-Noms.

C'est de la SF.



Nous sommes invités, si je puis employer ce terme, dans une société divisée en deux castes.

Un examen écrit de passage permet à chacun de s'élever dans cette société, la forme démocratique affiche déja l'atmosphère, seuls les dits plus intellectuels seront acceptés.



Jonas, un ado, doute de pouvoir réussir l'examen. La narration ne pose aucun jugement, nous comprenons simplement que la vie en haut serait plus confortable.

Helix la soeur aînée de Jonas a réussi à "s'élever", les règles semblent un peu strictes et c'est en cachette qu'elle visite sa famille afin de donner le conseil, celui qui permettra à Jonas de réussir l'examen.



L'aventure s'appelle Eden et au bout de quelques pages, nous doutons que le monde du haut soit le paradis promis.

L'épreuve écrit est désarçonnant mais Jonas ne pourra en parler, ni aucun des participants recalés, car sa mémoire sera effacée.

Le travail de couleurs de Carole Maurel rend l'atmosphère bien moins sombre que le scénario peut le présenter.



C'est une lutte des classes que Fabrice Colin promet aux lecteurs.

Les deux catégories ont leur caractère honorable et aussi inquiétant, de quoi corser un peu l'affaire et de douter de tout, attendre de voir ce que Jonas va décider avec confiance et force malgré son jeune âge.

Le père de Jonas s'engage dans des rassemblements secrets des "masses" populaires, leur cagoule afin de tenir leur identité secrète nous renvoie malgré tout à des heures historiques moins glorieuses.

Hélix a le sens de la débrouillardise et de la survie dans le monde des éclairés de la pensée à Eden.

Je ne suis pas certain de saisir les cheminements de pensées, c'est sans doute voulu par l'auteur et Fabrice Colin offre tous les codes de l'endoctrinement spirituel.

Frissonnant.



Le tome 1 pose l'univers surtout, mais l'action ne tardera pas et les groupes ont un oeil les uns sur les autres, ça sera à celui qui agira le premier pour prendre l'avantage d'un soulèvement.



Les références multiples sont intéressantes et nous sommes curieux de la suite, que Jonas gagne en densité sur un deuxième tome.

Le tome se lit bien, absolument pas anxiogène, il suscite la curiosité d'en découvrir plus sur les grandes lignes prévues par l'auteur.

Qui sera t-il? Sera t-il un héros dans ce drôle d'univers?

Quel héros sera t-il?

A vous de découvrir le tome 1.
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J'ai bien aimé ce récit qui s'inscrit dans une société fortement inégalitaire qui pourrait ressembler à la nôtre. D'ailleurs, le sous-titre à savoir le visage des sans-noms renvoie aux fameux sans-dents d'un certain président se voulant très social. Pour autant, le récit ne dit rien de ce monde post-apocalyptique autour d'une cité. Les vêtements font par exemple référence au Moyen-Age mais il y a cependant un peu de technologie comme des lampadaires.

A noter qu'il n'y aura point de grandes batailles ou des combats mais plutôt une épreuve comme celle de l'entrée à une école prestigieuse où seuls les meilleurs pourront y parvenir. C'est le culte de la performance et de la réussite pour pénétrer dans les hautes sphères.

Il manque à ce récit une dimension de nous faire vraiment découvrir les inégalités en question car le petit peuple semble bien s'en sortir. On ne voit pas non plus les ultra-riches. Par ailleurs, quand l'insurrection éclate pour menacer le pouvoir en place, rien n'y prédisposait. Il manque certaines étapes pour construire un scénario plus cohérent et plus crédible.

Malgré ces petits défauts, ce titre présente un intérêt pour continuer à le suivre.
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Phoenice, anciennement San Francisco, n'est plus qu'un état à part entière divisé en deux zones depuis le tremblement de terre qui l'a partiellement détruite au 21ème siècle : les quadrants, quartiers où vit la majeure partie de la population, et le coeur, ville dans la ville, juchée sur une colline et protégée par un mur.

Les élus, classe dominante et éduquée, vivent à l'abri du mur et détiennent tous les pouvoirs y compris militaires. Les autres habitants sont répartis selon un système de castes : ouvriers, soldats, nourrisseurs et déclassés.

Jonas, 14 ans, vit avec une mère dépressive, un père révolutionnaire. Sa soeur aînée, Helix 15 ans, a réussir l'Ascension, concours d'entrée pour intégrer les « élus ». Un concours très difficile à réussir pour les non initiés.

A présent, intronisée, et passée de l'autre côté, elle est coupée de sa famille. Jonas, pour échapper à sa condition modeste n'a qu'une issue : réussir également le concours même si il doute de réussir et qu'il n'arrive pas à se résoudre à laisser sa mère…

Le visage des sans-noms est le premier tome de la série Eden écrite par Fabrice Colin et illustrée par la talentueuse Carole Maurel dont j'avais beaucoup aimé le travail qu'elle avait réalisé pour Collaboration horizontale et En attendant Bojangles, raison pour laquelle cette bande dessinée m'intéressait car comme vous le savez déjà, la science-fiction et la dystopie ne sont pas mes genres de prédilection, loin de là !

Ce premier volet plante efficacement le décor et l'ambiance dans lesquels nous allons évoluer et où nous suivons à la fois Jonas dans la ville du bas et Helix dans la ville du haut. Dans cette ville coupée en deux depuis le tremblement de terre, coexistent deux catégories de population : les élus et les autres.

Mais lorsque nous découvrons cet univers et les personnages qui l'habitent, on prend conscience de la difficulté d'appartenir à la caste des non-élus. Seule solution pour les pauvres de prendre l'ascenseur social : la sélection à quinze ans permettant de passer d'une caste à l'autre, du moins en théorie, car la réalité est toute autre.

On découvre également qu'une résistance s'est organisée, ce qui nous promet de chouettes évolutions pour la suite car le visage des sans-noms est typiquement un tome d'introduction nous familiarisant avec les protagonistes et le sujet développé par l'auteur : une société où le déséquilibre entre un peuple et ses élites atteint son point de rupture. La révolution est en marche et il me tarde de découvrir ce qu'il va advenir de Jonas et de Helix dans le second volume.

Une formidable entrée en matière qui fera mouche auprès de la cible visée par Fabrice Colin et Carole Maurel (les pré ados et ados) qui pourront apprivoiser avec cette série le genre dystopique.

Une bonne idée de départ de Fabrice Colin qui nous propose un récit bien rythmé, bien servi par les illustrations réussies Carole Maurel qui croque avec talent ce monde futuriste de Phoenice mais qui met également l'accent sur les visages des acteurs de l'histoire, ce qui rend le tout très vivant.

Lire la suite...
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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critiques presse (5)
Sceneario
27 novembre 2018
Carole Maurel (L'apocalypse selon Magda, Collaboration horizontale) qui assure la partie graphique, livrant un dessin assez économe auquel des couleurs informatiques viennent donner du relief. Si vous avez aimé des titres comme La révolte des Valtys (également aux éditions Rue de Sèvres), vous aimerez cette série SF cousine et francophone Eden.
Lire la critique sur le site : Sceneario
SciFiUniverse
07 novembre 2018
Avec un démarrage un peu long, ce premier tome pose les bases d'une intrigue prometteuse.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
BDZoom
04 octobre 2018
Ce riche récit initiatique sur fond de lutte des classes post-apocalyptique ravira les lecteurs adolescents tenus en haleine par une intrigue dont on ne devine que certains soubassements. Les auteurs se sont attachés dans ce premier volume à dépeindre les caractères des principaux personnages.
Lire la critique sur le site : BDZoom
BoDoi
28 septembre 2018
Avec son trait enlevé et tout en énergie et en lisibilité, la dessinatrice d’Écumes ou de L’Apocalypse selon Magda emmène sans forcer son lecteur aux côtés de ses héros, mais frustre par son aspect peu léché. Voilà donc un premier volume prometteur, qui a su titiller l’intérêt.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
25 septembre 2018
Malgré quelques petits défauts ici et là, Eden et son tome 1 le visage des sans-noms, présente suffisamment d'arguments pour convaincre d'aller plus loin.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le nombre de l'humanité augmente, mais diminue le nombre de ceux qui se rappellent l'Eden.
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Ce ne sont pas seulement les faiseurs et les nourrisseurs que l'on spolie, pas seulement les défenseurs que l'on manipule, pas seulement les sans-noms que l'on ignore, mais le peuple tout entier que l'Apex veut garder sous sa coupe.
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- Laisse donc le monde comme il est. Que gagnerais-tu à le changer ?
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Je sais. On s'instruit toujours pour quelque chose.
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1,2,3 BD ! Chez les libraires ! vous présente les BD coups de coeurs de Catherine et la librairie Pop Up & Cie à Nîmes : Pizza Popotame de Leo Arias (Auteur) Editeur, Bang Mumbo Jumbo : et les champignons-mystères de Jakob Martin Strid (Auteur) ; Editeur(s) Sarbacane Monstres 13 ; Texte de : Fabrice Colin ; Dessins de : Nicolas de Hitori chez ALBIN MICHEL 1,2,3 BD c'est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture avec le soutien des librairies Mine de Rien, Alfa BD, Sanzot, Krazy Kat/ Manga Kat, la planète dessin, Alès BD, le Bidibul, L'octobulle, Comic(s)Trip et Popup&co! #GALERIE #BD #POPCULTURE #BANDEDESSINEE #COMICBOOKS #9EMEART Retrouvez 1,2,3 BD ! Chez les libraires! sur : https://www.youtube.com/TraitpourtraitBD https://www.facebook.com/TraitpourTraitBD https://www.instagram.com/traitpourtraitbd/
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