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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La catastrophe de la mine « le Bois du Cazier » à Marcinelle, en Belgique, a eu lieu 7 ans avant ma naissance, mais durant toute mon enfance, j'en ai entendu parler. Cela reste un jour noir dans les annales de la Belgique. le 8 août 1956, 275 hommes sont descendus dans la mine, et à 8h10 du matin, à cause d'un wagonnet bloqué, un effroyable incendie a lieu. Les sauveteurs remontent et disent leur phrase fatidique : « Tutti cadaveri »…. (la plupart des mineurs étaient Italiens, appelés par les Belges quelques années auparavant pour remédier à la pénurie de candidatures).

Paul Colize a choisi de placer l'histoire de son roman à l'intérieur de l'histoire réelle. En effet, il a imaginé le procès de 2 mineurs soupçonnés d'avoir tué leur « porion », leur contremaitre, en plein milieu de l'enfer sous terre. Ce procès a lieu en 1958, et une jeune journaliste du « Soir », un des grands quotidiens belges, est chargée par son patron de couvrir l'affaire. Nous suivrons pas à pas les actions, réactions et dires des différents protagonistes : les accusés, le procureur, l'avocat, le président, mais aussi les autres journalistes.

De plus, se mêle à cela le thème de la condition des femmes dans les années 50, encore cantonnées au rôle de maitresse de maison, dactylo ou domestique. Et je vous jure que les répliques de beaucoup d'hommes volent bien bas ! Quel irrespect, quel manque de considération !

Idem pour l'accueil des étrangers… Les Italiens étaient appelés les « Macaronis », et l'on se fichait de leur accent, de leur dégaine.

Au départ une pièce de théâtre lue par plusieurs écrivains (dont Franck Thilliez, Nicolas Lebel…), « Devant Dieu et les hommes » s'est transformée en roman criant de vérité et de psychologie, haletant au fil des pages et varié selon l'audition des témoins. Je n'ai pas pu le lâcher avant de l'avoir terminé !

Devant Dieu et les hommes, je remercie les éditions Hervé Chopin de me l'avoir envoyé dans le cadre de l'opération Masse critique.
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Pas facile de relater un procès sans lasser le lecteur . Paul Colize a transformé la pièce de théâtre qu'il avait écrite en roman et c'est bien réussi grâce au personnage de Catherine Lézin, jeune journaliste, envoyée à Charleroi pour couvrir cet événement en 1958.

Autour de la catastrophe dans la mine le bois du Cazier à Marcinelle en Aout 1956, deux mineurs italiens sont accusés du meurtre de leur porion, sorte de contremaitre .

On en apprend beaucoup sur ces travailleurs italiens appelés quelques années après la fin de la seconde guerre mondiale pour descendre dans les mines, ce que ne voulaient plus faire les belges. Attirés par un salaire honnête, par un hébergement correct et la possibilité de faire venir leur famille, ils ont bien déchanté, la réalité étant bien loin des promesses et l'hostilité de la population locale flagrante .

Pour Catherine Lézin, dont la famille a fui la Russie lorsqu'elle était adolescente et qui a francisée son nom , c'est un défi et une interrogation : promotion inespérée de son chef qui cantonnait jusqu'à présent les deux seules femmes de la rédaction du journal à des tâches subalternes ou piège ...

Elle veut réussir et a des atouts dans sa manche mais elle va trouver bien des crocs en jambe sur son chemin !

Beau roman , bien construit et écrit avec fluidité , l'ajout du personnage féminin évite de plomber le récit .
Un épisode véridique servant de trame comme souvent avec Paul Colize et qui dénonce une fois de plus les mirages qui attirent de pauvres gens qui sont ensuite exploités .
Et ça continue ...
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Paul Colize est indubitablement mon auteur belge favori. Ses livres me passionnent à chaque fois et je reste sous le charme de la manière dont il aborde des thèmes très actuels avec une plume si envoûtante.

Dans son dernier opus, « Devant Dieu et les hommes », il revient sur un événement réel tragique qui a ébranlé l'été 1956 : la tragédie du bois du Cazier. Plus importante catastrophe minière en Belgique, il coûtera la vie à plus de 250 mineurs (262 décès exactement) par asphyxie.

Dans ce roman procès, mêlant fiction et réalité, Paul Colize y intègre l'histoire d'un meurtre ayant eu lieu au fond de la mine, le même jour, par deux mineurs contre leur chef. Deux ans plus tard, doit se tenir le procès retentissant de ces deux individus. Afin de couvrir le procès, une jeune journaliste, Katarzyna est envoyée par le quotidien « Le Soir » (journal existant toujours encore en Belgique aujourd'hui).

Le roman revient sur ce procès en particulier. Traitant aussi de la condition féminine dans le milieu machiste par excellence du journalisme courant des années 50, j'ai adoré ce voyage dans le temps, orchestré d'une plume main de maître, argumenté d'une plume fluide et agréable par cet auteur de talent.

Alors que les témoignages se succèdent, chacun apporte des éléments neufs, mettant en lumière tant le crime que la véritable tragédie. On y apprend plein de choses, notamment sur la condition des mineurs ainsi que sur le racisme ambiant des travailleurs étrangers tant italiens que polonais.

Écrite d'abord sous la forme d'une pièce de théâtre, elle a été jouée par des grands noms de la littérature noire lors du festival littéraire des Quais du Polar, à Lyon, en 2021. Devant le succès retentissant, la pièce est devenue un roman émouvant et passionnant.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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«  — Avant de savoir, on ne sait pas....
  — Et quand les hommes ne savent pas, que font-ils ?...
— Les plus sages avouent leur ignorance. Quelques téméraires avancent des hypothèses avec les réserves qui s'imposent. Je vous le concède. Mais que fait le plus grand nombre?...
— Ils supputent, mesdames et messieurs." p 86

Marcinelle, 1958. S'ouvre le procès de 2 mineurs. Ils sont accusés d'avoir, le 8 août 1956, lors du terrible drame survenu au charbonnage du Bois du Cazier, tué un porion. Catherine Lézin est une jeune journaliste au Soir, à sa grande surprise le rédacteur en chef lui a confié la couverture du procès; Est-ce un piège? Une femme en ces années là n'est guère admise dans le monde des hommes.. Mais Katarzyna  est bien décidée à relever le défi ...
Je ne vous révèlerai rien de plus , il vous faut aller vous assoir dans la salle d'audience, écouter les plaidoiries, les réquisitoires, les témoins .. et ensuite seulement vous aurez le droit d'avoir un avis , vous ne supputerez plus!


Monsieur Colize merci. Devant Dieu et les hommes est venu rejoindre Back up dans mon Panthéon livresque ..


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Paul Colize relève le défi du roman de procès, souvent casse-gueule pour ne pas dire ennuyeux.
Mais le talent de l'auteur fait une nouvelle fois mouche, transposant le récit en 1958 à Charleroi alors que deux ans plus tôt, la Belgique a sans doute connu la pire catastrophe de son histoire. Plus de 250 mineurs sont morts dans l'incendie du site le Bois du Cazier situé à Marcinelle le 8 août 1956.
L'auteur fait donc acte de mémoire en rappelant à notre connaissance cette effroyable catastrophe mais va plus loin en tissant une fiction autour du supposé meurtre d'un contremaître par deux mineurs italiens lors de l'incendie.
Les deux survivants, Donato Renzini et Francesco Ercoli, ont déjà passé deux ans en prison lors de leur procès que va couvrir pour la première fois pour “Le Soir ” la jeune journaliste d'origine polonaise Catherine Lézin. C'est une véritable opportunité pour elle de montrer son talent dans cette rédaction essentiellement constituée d'hommes comme d'ailleurs l'ensemble des protagonistes participants au procès. Elle va ainsi découvrir le jeu de duettistes du procureur et de l'avocat de la défense qui se rendent coups sur coups. À travers les témoignages des accusés et de certains témoins elle va également prendre conscience de l'extrême pénibilité du métier de mineur comme de l'âpreté de leur existence. Sans parler de celle des italiens, très mal considérés par les belges bourrés de préjugés à leurs égards. Sont-ils coupables pour autant de ce crime pour lequel ils comparaissent ?

Si je ne suis pas à priori fan de ce genre de roman, l'auteur belge m'a fait changer d'avis.
Car à travers le procès qui se déroule à travers les yeux de Catherine Lezin, c'est d'autres sujets dont certains d'une actualité brûlante qu'il nous dévoile par la même occasion :
la place des femmes qui sont à l'époque dévolues aux tâches subalternes quand elles ont la chance de travailler.
la peur de l'étranger avec pour conséquences un racisme manifeste quand il n'est pas brutal
une productivité à tout crin sans aucune modération qui épuise les ouvriers avec comme contrepartie un salaire de misère et qui laisse quelques années plus tard les mineurs exsangues, déjà condamnés, les poumons noircis de poussière de charbon qu'ils ont ingurgité pendant leur labeur

Merci à Paul Colize d'avoir prêté sa magnifique plume à cette histoire émouvante et brillante de bravoure et de solidarité féminine. J'avoue moi aussi avoir écrasé quelques larmes lors de cette lecture où l'existence de deux hommes est en jeu.
Un procès qui fait oeuvre de témoignage et qui à travers lui, dit l'Histoire d'un pays et des femmes et hommes de toutes origines qui l'ont constitué.

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Un vrai coup de coeur pour le dernier Paul Colize, qui nous plonge dans l'enfer des mines et la catastrophe du Bois du Cazier de 1956. Cette catastrophe va causer la mort de plus de 260 mineurs, et au milieu de tout ce chaos, un porion (contremaître) va être retrouver mort dans de troubles circonstances. Deux mineurs italiens vont être suspectés d'être les meurtriers de ce porion. C'est leur procès que Paul Colize va nous conter à travers la voix de Catherine, seule journaliste femme, et qui plus est d'origine polonaise, à couvrir l'événement. le cadre est posé.

D'emblée dans les premières pages j'ai eu peur que l'exposé du procès soit un peu longuet. Et au bout de 20 ou 30 pages, Paul Colize m'a chopé avec son style et je n'ai plus pu lâcher ce roman. C'est magistral car il nous plonge alternativement dans l'enfer de cette mine en plein chaos suite à un monstrueux incendie et là on est courbé avec ces mineurs, on suffoque avec eux, on se révolte avec eux contre leur condition et absence de considération. A cette ambiance chaotique, il nous oppose à l'ambiance feutré d'une enceinte judiciaire, en nous plaçant en position de juré de ce procès. Et ça je trouve très fort. Il arrive à nous placer dans cette position où l'on découvre les pièces du puzzle au fur et à mesure sans partie pris. Et on navigue dans nos émotions et notre approche de ces deux italiens, un peu à la mode "12 hommes en colère" auquel il est d'ailleurs fait référence.

A travers ce roman fort, Paul Colize aborde inévitablement la condition difficile des mineurs, mais pas que. Il est aussi question d'immigration et de racisme avec les illustrations de pancartes d'époque interdisant certains lieux aux italiens, et qui nous rappelle de sombres souvenirs. Il est aussi question de la condition des femmes à cette époque proche de la sortie de la guerre que ce soit dans la société mais également dans le journalisme.

Enfin deux éléments extérieurs au roman en lui même mais sur lesquels je veux revenir. Tout d'abord cette couverture est juste magistral, une salle des pendus sur fond rouge. Pour avoir visité une mine dans le département de la Loire, la salle des pendus avait été un moment fort et marquant, avec toute la symbolique qui l'accompagne. Je pense bien évidemment à ceux tombés dans les mines et qu'on identifie par leurs affaires restées pendues dans la salle. La couleur rouge, bien évidemment pour rappeler la couleur du sang versé par les mineurs. Elle m'a tout simplement pris aux tripes chaque fois que je jetais un oeil dessus. Et je terminerai par la postface de Paul Colize, qui nous explique les différentes étapes par lesquelles il est passé et surtout cette rencontre avec cet italien témoin de cette catastrophe rencontrée sur place. Là aussi en quelques lignes, il nous fait toucher du doigt l'émotion de cette rencontre.

Un gros coup de chapeau à cet indéniable coup de coeur.
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Paul Colize mélange ici l'histoire vraie, la catastrophe survenue à Marcinelle en 1956 dans une mine et ayant conduit à plus de 260 morts, et un procès 2 ans plus tard de deux mineurs italiens accusés du meurtre de leur porion. C'est encore une fois passionnant, remarquablement documenté sur ce qui s'est passé dans cette mine, et très humaniste dans les portraits croisés de ces deux mineurs, rejetés et coupables pour quasi tous avant même l'ouverture du procès, rejetés par la société comme tous ces immigrés venus salir la Belgique (toute ressemblance avec ce qui a pu se passer ou se passe encore dans d'autres pays ...), cette journaliste, femme seule dans un monde d'hommes, cet avocat grognon, immensément humain on le sent, et tous les personnages qui gravitent autour de ce procès (une kyrielle de beaux portraits, du plus veule à la plus lumineuse). J'ai encore une fois été happé par l'art de Paul Colize, capable de vous enserrer dans son histoire pour mieux vous faire toucher le monde.
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Le 8 août 1956 est un jour qui restera dans la mémoire de l'histoire de la Belgique, c'est le jour de la tragédie du Bois du Cazier, 275 hommes sont descendus dans la mine le matin, seuls 13 remonteront à la surface.

C'est au départ de ce fait historique que Paul Colize imagine son intrigue. Deux mineurs italiens Donato Rinzini et Francesco Ercoli sont accusés d'avoir profité de l'occasion pour tuer leur chef, le porion Gustave Fonck. le procès d'assises va avoir lieu en septembre 1958.

Katarzyna Leszczynska, polonaise d'origine, de son nom de plume Catherine Lézin, une des deux femmes journalistes au journal Le Soir est mandatée pour couvrir le procès. Wellens, le rédacteur en chef exécute ainsi la demande de la patronne du journal qui pense que les temps changent et que le succès de la journaliste de l'INR, Janine Lambotte n'est qu'un début, mais au fond de lui Wellens espère bien prouver le contraire.


Nous sommes en 1958 dans un monde d'Hommes, que ce soit les assesseurs, le juge, le procureur et les avocats, tout est au masculin, tout comme les autres journalistes couvrant le sujet.
Katarzyna est la seule femme et les commentaires vont bon train sur son inexpérience, incompétence, sa place tout simplement mais elle n'a pas dit son dernier mot. Elle veut prouver que sa vision des choses, sa sensibilité féminine, peut apporter un autre regard sur cette affaire qui par ailleurs réveille en elle des similitudes avec son histoire.


C'est un roman de procès où les témoignages se suivent de manière très intéressante, on comprend bien le contexte, le travail dans les mines que personne ne voulait chez nous, les conditions difficiles pour la majorité des italiens à qui on avait promis monts et merveilles, les difficultés d'intégration, surnommés souvent "macaronis". On comprend les conditions de travail, la vie dans les corons, l'éloignement de la famille mais aussi le détail de la catastrophe, la situation économique et la crise du logement.

Les rouages du procès sont bien décrits et à travers Katarzyna on comprend que la condition de la femme était plus que compliquée, le machisme étant un art de vivre à l'époque.

L'écriture est dynamique, prenante. le rythme est donné par les courts chapitres qui rendent la lecture addictive, un peu à la manière d'un polar. J'ai pris énormément de plaisir à la lecture découvrant l'écriture de Paul Colize et me donnant envie d'en découvrir d'autres.

Ma note : 9.5/10



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La catastrophe du Bois du Cazier en Belgique a eu lieu le 8 avril 1956, c'est une des catastrophes minières les plus meurtrières, 262 mineurs périssent asphyxiés seuls treize mineurs survivent. L'auteur a choisi ce drame qui a réellement existé pour construire une fiction passionnante. le procès de Marcinelle débutera deux ans plus tard. Deux mineurs italiens rescapés sont accusés d'avoir tué leur contremaître, profitant du drame pour commettre l'irréparable.
Entre en scène le personnage de Katarzyna, une jeune femme qui débute dans le journalisme, elle porte en elle un terrible secret, féministe avant l'heure. Elle couvre l'événement, c'est à travers son regard que nous allons suivre le procès. le procès va mettre en lumière les conditions de travail extrêmement dangereuses des mineurs, à fortiori des mineurs venus de l'étranger. le racisme, les humiliations, les retenus sur salaire, le manque de sécurité étaient quotidiens. L'action se déroule le plus souvent dans un prétoire et aurait pu prendre la forme d'une pièce de théâtre. Les plaidoiries sont bien menées et on a vraiment l'impression d'être sur les bancs du public. J'ai beaucoup aimé « l'utilisation»  du dessinateur judiciaire pendant le procès pour donner au lecteur une vision animalière et caricaturale des différents intervenants. L'auteur a su créer une ambiance immersive, ses protagonistes sont bien développés on entend même l'accent italien des accusés. Au-delà du drame en lui-même, les thèmes abordés sont profonds avec une grande connaissance de la psychologie humaine et des questions sociales ou morales. le procès que l'on aurait pu croire joué d'avance va se révéler bien plus complexe et nous réserver quelques surprises, la manifestation de la vérité est à ce prix. Un excellent roman à découvrir pour se replonger dans une autre époque entre Germinal et Douze hommes en colère. Bonne lecture.

Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Excellent roman qui nous tient en haleine de bout en bout!

Paul Colize, Excellent auteur qui nous plonge réellement dans l'ambiance de ce procès pour meurtre.


Pendant toute la lecture, j'étais assise à côté de Katarzyna la jeune journaliste du Soir.
Avec quelques phrases glissées habilement dans les différentes interventions des protagonistes, il replace cet événement non seulement au coeur de la catastrophe du Bois du Cazier de 1956 mais aussi dans l'environnement socio -économique et politique de la Belgique d'après guerre.
L'époque est à la reconstruction, les belges ne veulent plus descendre dans les mines de charbon et officiellement, l'Etat à fait appel aux travailleurs italiens pour les remplacer.
Mal accueillis dans des baraquements insalubres, victimes de quolibets et de tous les préjugés qui attendent (toujours et malheureusement encore) ces émigrés vénus d'ailleurs eux qui espèrent pourtant travailler et trouver un avenir meilleur!



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