Le magasin des suicides (BD)

Le magasin du suicide connaît un succès grandissant. 100% des clients satisfaits et une image de marque de grande qualité. Tout aurait pu continuer ainsi pendant des années car la relève était assuré. Voilà qu'un des enfants respire la joie de vivre et pire, il l'a communique à toute la famille. Comment survivre à cela?

La famille Tuvache propose toute sorte d'outils et de produits pour pouvoir mettre fin à ces jours. Tous les clients étaient totalement satisfaits et la relève était assurée. Mais voilà que le petit dernier, Alan, possède au fond de lui la joie de vivre. Ce n'est pas bon pour les affaires surtout quand il arrive à la communiquer. Il va enlever l'envie de mourir de son grand frère puis va convaincre sa soeur qu'elle est belle et qu'elle a le droit à l'amour. Petit à petit, tout va changer dans la boutique et le père n'est pas d'accord.

Après la lecture du roman de Jean Teulé et le visionnage de l'adaptation cinématographique, il ne me manquait que la lecture de la bd. C'est Grigrigredin qui m'a incité à la lire (merci chère copinaute). On retrouve l'univers fidèle de l'auteur mais je n'ai pas trop accroché ni aux dessins et ni aux couleurs qui me semblaient trop enfantins même si on suit un jeune garçon. Je trouve la fin toujours aussi étrange même mise en image. Je ne comprends pas pourquoi cela doit mal se finir surtout après que l'on parle de crêpes et de convivialité. Jean Teulé ne peut aimer en fin de compte les belles fins, cela serait contre son principe d'écriture.

Si vous aimez le monde de l'auteur tout en noir, sarcasme et humour, vous devrez être conquis. Tout est bien reconstitué même si le dessin n'est pas de mon goût.



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Une adaptation du roman de Jean Teulé avec l'originalité en moins, puisque j'avais déjà lu le roman.
Quelques trouvailles graphiques cependant pour cette adaptation, comme le contraste couleur/noir et blanc, où la présentation en coupe de la maison Tuvache.
Une adaptation qui n'apporte malheureusement pas de surplus d'âme à l'histoire.

Après « Je, François Villon », c'est un autre roman de Jean Tullé qui se voit donc adapté en bande dessinée. Publié juste avant son adaptation cinématographique par Patrice Leconte, cet album narré par Olivier Ka (lisez Pourquoi j'ai tué Pierre !!!) et dessiné par Domitille Collardey invite le lecteur dans un univers peu réjouissant.

Dans ce monde où la grisaille est reine et le suicide roi, les auteurs proposent de suivre le quotidien d'un commerce spécialisé dans la vente d'accessoires qui permettent de passer l'arme à gauche. de la lame de seppuku au pistolet jetable, en passant par les cordes de pendus et l'arsenic, la maison Tuvache vend la mort de père en fils depuis des générations. Dans cet environnement où le ciel n'est jamais bleu et le beau temps jamais au rendez-vous, les affaires vont pour le mieux, mais une terrible menace plane cependant à l'horizon : Alan, le petit dernier de la famille ! le fait qu'il souriait déjà étant bébé n'était pas le meilleur des présages, mais le voilà qui développe une joie de vivre à toute épreuve au fil des années, sans parler de cet optimisme qui pourrait s'avérer contagieux et donc bien mauvais pour la clientèle…

Vous l'aurez donc compris, ce one-shot est profondément sombre et joue pleinement la carte de l'humour noir. Malheureusement, à force d'énumérer les mille et une façons de mourir, cet album oublie parfois de raconter une histoire. le lecteur ne manquera certes pas de sourire au fil des différentes trouvailles morbides, mais refermera tout de même l'album avec un léger sentiment de trop peu.

Malgré un environnement sombre et dépressif, ce one-shot n'est pas vraiment une ode au suicide, mais vous invite plutôt à suivre l'exemple d'Alan. Son emprise progressive sur les autres peut également se voir au niveau du graphisme. Alors que l'album démarre dans des tons grisâtres, le petit Alan aux cheveux flamboyants va progressivement contaminer les autres cases de sa couleur. À l'instar du découpage, le travail au niveau de la colorisation est donc particulièrement intelligent et sert admirablement ce récit qui se ponctue d'ailleurs sur une case aux teintes chatoyantes.

Une bande dessinée sombre et drôle, mais dont l'histoire ne décolle jamais vraiment.
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Les dessins sont très fins, très beaux. L'histoire à la fois glauque et drôle ou comment rire de la mort. le sujet et la façon dont il est traité est très original mais je pense que le roman de Jean Teulé dont est tiré la BD doit doit être encore plus intéressant à lire et comble certainement les petits manques lié au format BD. Les personnages sont très bien dépeints et les moyen de se donner la mort vraiment bien pensés. La fin m'a vraiment fait un choc.
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J'avais été intriguée à sa sortie par le titre du roman de Jean TEULE mais peu encline à me confronter au style de l'auteur, déjà tenté sans grand succès, j'ai donc pu assouvir ma curiosité en lisant l'adaptation en BD faite par Olivier Ka et dessinée par Domitille COLLARDEY.
Dés les premières pages on entre dans le vif du sujet, les tonalités brunâtres, les personnages laids et tristes qui habitent dans un immeuble glauque au rez-de-chaussée duquel la famille Tuvache vend depuis dix générations des kits suicide pour leurs clients soucieux d'arriver à leurs fins sans se louper !! Nous sommes donc bel et bien dans le domaine de l'humour noir et déganté de Mr Teulé.
Malheureusement le couple Tuvache a donné naissance en testant un préservatif troué à Alan, un enfant optimiste qui n'a de cesse de rependre la joie et l'amour autour de lui et surtout aux membres sombres de sa famille et comme le dis la quatrième de couverture ça c'est mauvais pour les affaires...
Je n'ai ni lu le roman, ni vu l'adaptation cinématographique mais la BD me semble réussit pour qui aime l'humour noir évidemment ! Les graphismes collent parfaitement à l'histoire, tout est cohérent. Il s'agit d'un album dense qui se lit petit par petit pour mieux en apprécier les détails. Seuls petits bémols : l'absence de découpage de certaines planches compliquent la lecture et j'ai trouvé les personnages assez « grossiers » graphiquement parlant qui auraient pu me faire abandonner la lecture de cet album si le scénario n'avait pas capté mon attention.

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