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3,88

sur 1254 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Collette, c'est chouette...habituellement.

La mode est aux romans (films) post-apocalyptiques, ça tombe bien, je ne m'en lasse toujours pas.

Mais le fait d'apprécier le genre ne veut pas dire valider guillerettement et systématiquement, l'oeil ébaubi et la lèvre inférieure tremblotante d'excitation préconçue, le moindre écrit s'y référant.

Une fois de plus, la grosse et méchante vague a tout emporté sur son passage.
Ne subsistent que quelques naufragés climatiques claquant du fessier quant à leur avenir un brin compromis, du coup.
Le terrain, ultra balisé, peine déjà à me donner ♫l'en-vie d'ai-meeuuuuh♪
Mais peu n'importe, n'écoutant que mon courage relatif, je poursuis.
D'un oeil blasé, les pages défilent mollement jusqu'à la divine surprise, un choix cornélien de parents indignes prêts à sacrifier deux-trois rejetons afin de sauver le reste de la fratrie. Faut dire qu'avec neuf gamins, la barcasse salvatrice apparaît bien frêle.
Là, ça devrait dépoter que je me suis dis, de mémoire.
Plouf : ressenti général persistant une fois le twist de malade mental digéré et j'ai la digestion quasi spontanée.
Exceptées deux-trois situations critiques qui eurent le mérite de me faire entrouvrir les deux ye.., un oeil, entre deux soupirs désillusionnés, rien de neuf à se mettre sous la dent si ce n'est moult scènes rebattues à l'envi même si narrées avec un certain brio, il faut bien le reconnaître.
Ah si, j'ai bien aimé ce personnage à part entière, tour à tour rassérénant et mortellement inquiétant, j'ai nommé l'océan.
De là à m'y noyer de ravissement...

Vaguement apprécié juste après la vague mais p'têt bien que j'divague...
Ressenti a-mer, quoi qu'il en soit.
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« Ils étaient onze, juste eux onze au monde »

Mais qu'a-t-elle donc dans la tête, Sandrine Collette, pour avoir ce talent des contextes improbables? Ces livres se racontent toujours avec en décor des situations de vie extrêmes, où se transcende la violence des individus, de la nature ou des éléments. Et jusqu'à présent, j'y ai toujours trouvé mon compte.

Que d'eau, que d'eau!
Quelle angoisse d'accompagner la survie de quelques enfants sur une île submersible, et le voyage de quelques autres sur un petit rafiot ivre au milieu de l'océan!
Douleurs, pertes, séparations et dépassement de soi sont les piliers de cette tragédie humaine sur fond d'anticipation prémonitoire. Au-delà du réel se jouent des questions profondément humaines sur le pragmatisme à tenir face aux situations d'urgence, la résilience et l'obstination.

J'ai quand même eu des gros creux de vagues. Tant de malheurs, un suspense haletant de drames annoncés et prévisibles ! Je finissais par ne plus en pouvoir de cette galère familiale décrite avec un pointillisme visuel. Les amateurs du genre apprécieront la thématique « horreur » car on n'en est pas loin; je dirais même que tous les éléments possibles de dramaturgie sont utilisés.

J'ai vraiment souqué avec difficulté, bu la tasse plusieurs fois en menaçant de lâcher prise. Avec son écriture très descriptive et hyper réaliste, Sandrine Collette s'y entend à vriller l'estomac de son lecteur mais à trop le secouer, le mal de mer est assuré.

« Too much » me semble-t-il.
De toutes les façons, je n'ai jamais eu le pied marin. ;-)
Sans doute que d'autres garderont mieux le cap...
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Les éléments se sont déchainés et l'eau est montée , montée . Si bien que les dégats sont considérables et que beaucoup ont péri.
Une famille a survécu mais malheureusement, l'eau continue de monter. Il va falloir partir . Mais il n'y a pas de place pour les 11 dans la barque . Il va falloir choisir .

Scénario catastrophe, choix cornélien , larme à l'oeil et situation frissonnante. Ce livre , au suspens aléatoire, n'aura pas soulevé mon enthousiasme . La fin a été prévisible dès le milieu du roman , et pourtant, je suis rarement perspicace.

Pour autant, on accompagne cette famille aux grès des tempêtes , des avaries et des "emmerdes". On aimerait tous les retrouver sur les terres hautes, encore épargnées par l'inexorable montée des eaux.

On peut voir dans ce roman une alerte sur la dégradation de note climat, mais je ne suis pas sur que ce soit le but premier. Il n'empêche que cela secoue quand même l'échine et laisse à réfléchir.

Une lecture pas désagréable , dont les grands traits se noieront rapidement dans l'oubli . Sans trop de suspens non plus.
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Les vieux craignent les conséquences des évidents dérèglements climatiques, mais l'horreur ne viendra pas de là où on l'attendait : la moitié d'un volcan s'effondre et provoque un gigantesque raz-de-marée. La mer pénètre d'environ 500 km dans les terres, et l'eau continue à monter, constate Pata. Ils sont neuf : le père, Pata, la mère, Madie, et leurs neuf enfants ; onze survivants et une vingtaine de poules. Ils ont refusé de partir avec les autres quand il était encore temps et, s'ils ne veulent pas être engloutis, ils vont devoir fuir sans tarder.

Sandrine Colette présente ses personnages dans un prologue où elle nous propose une mise en situation que j'ai trouvé particulièrement réussie. L'auteure structure son roman catastrophe en trois parties dans lesquelles nous suivrons toute la famille ou une partie seulement, certains des enfants seuls ou la mère seule. J'avais commencé ma lecture enthousiasmée par l'ambiance de fin du monde magnifiquement campée, mais très vite, j'ai cessé d'y croire. Il n'est pas facile d'en exposer les raisons sans dévoiler l'intrigue. En fait, cette famille nombreuse possède une barque qui permettra à huit d'entre eux seulement de se sauver. Il faudra donc choisir qui restera sur l'île et qui ira chercher d'éventuels secours.

Faut-il lire ce livre comme une sorte de conte et faire fi de tout réalisme ? le style parfois très percutant et le nombre de détails appellent, me semble-t-il, le lecteur à considérer cette aventure comme plausible. Or, si j'ai trouvé certains passages de l'éprouvant voyage en barque convaincants malgré certaines longueurs, je n'ai pas cru au choix du père, pas cru non plus à la manière dont la vie s'organise sur l'île après le départ d'une partie de la famille, encore moins à l'improbable Ades et aux providentielles vieilles dames, et encore moins, si c'est possible, à ce final qui n'en est pas vraiment un… Je ne peux pas m'empêcher d'être gênée quand je n'accroche pas avec un livre qui fait la quasi-unanimité sur ses qualités. Si je reconnais bien volontiers l'originalité et la puissance du style de Sandrine Colette, je dois avouer que les invraisemblances et les incohérences m'ont empêchée d'apprécier cette histoire.

Challenge multi-défis 2019 # 7
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Ma 1ere expérience avec Sandrine Collette était avec "Des noeuds d'acier" et j'avais adoré. Là, j'avoue que j'ai été déçue.
Beaucoup de longueurs, de réflexions inutiles. Parfois quelques nouveautés, quelques rebondissements qui relancent l'histoire mais on retombe vite dans la même lassitude.
Et que dire de la fin ? Tellement inattendue qu'elle en est très peu crédible.
Bref, une petite déception pour moi, même si j'ai encore une fois beaucoup apprécié cette écriture très percutante et que comme la dernière fois, j'ai ressenti beaucoup d'empathie pour les personnages.
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Sandrine Collette sait prendre son lecteur à la gorge dès le début de ses histoires. Les premières pages de ses romans vous plongent directement dans une ambiance oppressante : ici, le dérèglement climatique a entraîné une montée des eaux irrémédiable. La Terre s'efface chaque jour un peu plus, laissant peu de place aux êtres terrestres.

A Levet, une famille de onze personnes est la seule survivante après qu'une vague titanesque a été soulevée suite à l'effondrement de l'un des pans du volcan situé à proximité. Leur maison a été sauvegardée parce qu'elle se situait en hauteur. Mais l'eau continue à monter, inexorablement. A l'est, les terres sont plus hautes et pour les parents, il devient évident qu'il va falloir tout quitter pour s'y rendre afin de pouvoir survivre.

Mais voilà : sur la barque de Pata, le père, il n'y a pas de place pour tout le monde. Il va falloir effectuer un choix parmi les enfants : qui emmener ? Qui laisser ?
Comment va réagir la mère, Maddie face à cette situation : une mère peut- elle choisir l'enfant qu'elle va sauver ? Celui qu'elle va abandonner ?

La course à la survie va commencer ; pour ceux qui sont partis, comme pour ceux qui sont restés. « Et ce n'est rien de dire qu'il manque un ou deux battements de coeur en les entendant rugir de la sorte, car il s'est habitué au malheur, il sait que les mauvaises nouvelles profitent souvent de l'absence pour se faire jour. »
Le malheur, il est omniprésent et l'auteure est douée pour faire ressentir le panel de sentiments qui lui appartiennent, mais j'ai regretté des longueurs dans certaines scènes, des lourdeurs qui ont parfois écarté mon esprit de la lecture. Pourtant, j'ai été prise aux tripes dès le début par le choix cornélien imposé aux parents…

Bref, un thriller psychologique oppressant à lire en prenant son temps…
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Quelque part dans le monde, dans un pays indéterminé. Un tsunami causé par l'effondrement d'un volcan a tout ravagé. Coincés sur une île qui menace d'être submergée par les eaux qui continuent à monter, 9 enfants et leurs parents : il faut partir. Mais malheureusement, il n'y a pas assez de place sur le canot pour tout le monde et les parents se trouvent confrontés à un choix impossible. Qui emmener ? Qui abandonner ?

Un véritable choix de Sophie, sur fond de fin du monde apocalyptique, très bien amené et qui semblait prometteur.

Malheureusement je reste partagée sur ma lecture. J'ai trouvé le roman assez inégal. Certains passages sont passionnants, d'autres beaucoup trop longs. le suspens est globalement bien mené, même si la fin est un peu convenue à mon goût.

L'écriture est puissante, à l'image de la violence des éléments auxquels sont confrontés les personnages et en cela, c'était une belle découverte de cette auteure que je lis pour la première fois.

Bref, pas un coup de coeur, mais pas une déconvenue non plus. Je testerai d'autres romans de cette auteure pour me faire un nouvel avis.
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L'eau a envahi la terre, il faut fuir pour trouver les terres hautes, mais Pata doit prendre une grave décision : il n'y a pas assez de place sur le radeau il va falloir sacrifier trois de leurs enfants. Madie demande à Pata de revenir les chercher. Ceux qui ont été choisi parmi leurs enfants sont ceux qui ont une tare. S'ensuit une survie que chaque groupe va faire de son côté, Madie ne peut se consoler et ses enfants abandonnés espèrent que l'un de leurs parents va revenir les chercher.
Un peu déçue par le récit car malheureusement c'est déjà un sujet traité maintes et maintes fois.
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Suite à une catastrophe naturelle, la mer a englouti des terres . Une famille, la mère, le père et leurs neuf enfants se retrouvent isolés, comme sur une île au milieu de l'eau. Comme la mer continue de monter et que les provisions diminuent, les parents décident de partir sur leur barque pour tenter de rejoindre les terres hautes, où ils espèrent trouver de l'aide. La barque ne permet pas d'emmener tous les enfants, il faut donc décider lesquels laisser. En catimini, la famille part laissant trois enfants sur leur maison-île, avec l'idée de revenir les chercher après.

Dans un premier temps on suit les trois enfants restés, qui en plus de devoir se débrouiller, doivent aussi faire avec cette question lancinante, pourquoi eux...Ensuite l'auteure nous emmène suivre la traversée du reste de la famille, qui n'est pas un long chemin tranquille.Du côté des parents il faut assumer une décision difficile et des épreuves qui changent le regard que l'on porte sur la vie sur la vie.

Pas entièrement séduite par cette lecture, on oscille entre catastrophe écologique, amour maternel glorifié, un peu de fantastique. Il manque pour ma part, la partie thriller, le truc qui fait que la peur palpite quand on tourne les pages . Une lecture qui manque de vigueur.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Voici mon dilemme, je voulais mettre 4 étoiles car j'ai aimé l'ambiance hyper stressante, la narration directe, la prise de risque dès le début avec ce choix qui s'impose (je n'en dirais pas plus). Quant au choix de mettre en scène ainsi des enfants je dis bravo. L'écriture est très agréable, les chapitres courts comme je les aime.

La tension qui ne redescend pas, l'envie de toujours continuer à tourner les pages pour savoir toujours savoir ce qu'il va se passer.

Et puis patratra une fin (que je tairai également !) que je n'ai pas du tout aimée, et là vraiment cela a joué sur mon appréciation globale. Soit pour moi le roman est inachevé soit un autre choix aurait peut-être dû être fait.

Cela reste tout de même une découverte agréable de cette auteure.
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