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4,03

sur 971 notes
Un long roman que j'ai apprécié qui parfois peut sembler long, mais
une si belle écriture que cela passe.
Beaucoup de suspense, qui ne s'étiole pas, les critiques de l'époque disait que c'était "sans dessus dessous", finalement de mon point de vue tout se "marie bien".
Juste une question, Anne Catherick son père c'est qui ? Est-ce bien le mari de Mrs Catherick comme elle le prétend ?
Décidemment le XIXe siècle est très riche en roman, je fais beaucoup de belle découverte !
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Un livre épais comme une brique pour un suspense considéré comme excellent par de nombreux lecteurs de Babelio. Personnellement, je n'ai que moyennement adoré. Pour moi, il ne s'agit pas d'une trame exceptionnelle, j'ai trouvé les dialogues bavards, les personnages peu attachants et les descriptions banales.
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Un roman volumineux (850 pages) qui traite d'une machination (comment donner envie de lire ce livre sans en dire trop ? )

L'action se passe au XIXeme siècle, en Angleterre. Laura, une jeune femme de bonne famille, s'est engagée à épouser Sir Glyde (elle a promis ceci à son père sur son lit de mort...)
L'auteur va alterner les différents points de vue, avec d'abord celui de Mr Hartwright, le professeur de dessin de Laura (secrètement amoureux de son élève), puis la soeur de Laura, prénommée Marian, l'avocat de la famille, la gouvernante de la maison ....
Le point de vue des « méchants » n'est évoquée que par les dires des « gentils » ou par des personnages qui ne sont pas au courant de la machination.
Les rebondissements sont nombreux : on tremble pour les personnages, on croit à leur mort (et puis rebondissements, contrepieds et surprises s'enchaînent)

Il ne fait pas bon d'être une femme (même riche) au XIXème : aucun choix possible en dehors du mariage et quand le marié s'avère n'être intéressé que par l'argent et l'héritage, la désillusion peut même s'avérer mortelle....il s'agira alors de se montrer plus retors que les escrocs qui peuvent à tout moment vous envoyer à l'asile pour « folie »

Un très bon moment de lecture
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( 15/08/2012 )

J'ai peur de trop vous en dire tellement se livre vous prend et ne vous quitte plus!!! On crois connaître l'histoire et dès lors sa fin... Mais l'auteur a cette art de tout chambouler et de vous déstabiliser au point de vous faire perdre vos repères... On veut savoir et aller jusqu'au bout! Qui est cette dame en blanc et que cache - t - elle? Pourquoi son existence pèse - t - elle sur le destin de Walter Hartright, de Marian Halcombe et de Laura Fairlie? Un auteur extraordinaire et que je sens que je vais à mon tour "dévorer"!!!
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Fichtre, quel bouquin ! Je comprends toutes les critiques positives, voire super positives !
L'histoire nous parle au travers de ceux qu'elle croise, de lady Glyde, jeune fille ayant perdu ses parents et qui vit chez son oncle Mr Fairlie.
Au début de ce livre, je me suis dit, mouais...chouette écriture mais pourquoi tant de louanges ?
Jamais lady Glyde ne prend la parole dans ce livre, et pourtant que d'aventures il va lui arriver !
Niveau suspense on est servi, tellement, que c'est le genre de livre qui vous empêche de dormir, parce qu'on veut savoir la suite de l'histoire...
Amour contrarié, mariage forcé, machinations pour lui voler sa fortune, et tout cela avec une étrange femme, la dame en blanc du titre, qui semble connaître des secrets sur l'homme qu'elle a épousé !
Hitchcock peut aller se rhabiller, ce livre m'a happée, grand moment de lecture !
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(Lu en VO)
Longue lecture que fut pour moi celle de ce classique de la période victorienne.
Pour autant, elle ne fut jamais source d'ennui.
"The Woman in White" est écrit sous la forme d'une succession de récits faits, souvent sur le ton d'un journal intime, par les principaux protagonistes de l'intrigue... principaux protagonistes hors, d'ailleurs, les 2 ayant le mauvais rôle, la flamboyante lettre de confession du Comte Fosco figurant en fin de roman mise à part.
C'est là le talent de Collins qui adapte finement le rythme et le style de la narration à la psychologie des personnages qui s'expriment... maniant parfois l'humour et le commentaire social ironique, comme lorsqu'il écrit au nom de l'oncle Frederick Fairlie.
C'est grâce à ce procédé de "multi-narration" qu'il parvient si bien à maintenir le suspense de l'histoire.
Bien que les odieux plans de Glyde et Fosco se révèlent assez rapidement, de multiples secrets ne sont élucidés que vers la fin du roman et force est de reconnaître que la tension ne retombe jamais.
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Bien malin celui qui percera son mystère et parviendra à dérouter une mise en oeuvre machiavélique et de longue haleine. Ce roman policier a probablement inspiré Ann Perry quant au contexte de l'époque victorienne, mais la trame est finement tissée, la robe de la Dame vous emportera jusqu'à la dernière page , un feuilleton comme on n'en fait plus!
Un auteur à découvrir, je re tenterai bien un autre de ses romans.
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Quel livre étonnant ! Ce pavé de 600 pages, depuis un bon moment dans ma bibliothèque et lu il y a quelques semaines, a été englouti en 4 soirées.
Après avoir lu "Pierre de lune", je savais un peu à quoi m'attendre avec W. W. Collins. Avant tout, de la belle littérature comme je l'aime, bien que l'on ne parle ni n'écrit plus comme ça de nos jours, mais j'ai goûté un réel plaisir avec cette prose qui nous emmène dans des domaines proches de Londres, au milieu du 19è siècle.
Ensuite, une intrigue. Que dis-je ! Une machination incroyable dans le but d'obtenir la fortune de Lady Glyde.
Puis, du mystère avec cette dame en blanc, dont on sent que la présence en début de récit aura une importance capitale tout au long de l'histoire.
Des personnages magnifiques, qu'ils soient hypocondriaques et irresponsables, dévoués et courageux, fins psychologues et manipulateurs, naïfs et fragiles, colériques et narcissiques, toute une palette de caractères finement décrits.
Et enfin, une narration qui n'est pas seulement originale, mais unique en son genre. Chaque personnage relate, comme un témoignage, ce qu'il a vécu. L'histoire n'est pas répétée, car on avance dans l'intrigue au fur et à mesure des récits de chaque personnage, en fonction de leur implication dans le dénouement de l'intrigue.
C'est très fort et vous l'aurez compris, j'ai adoré !
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Wilkie COLLINS : je ne suis pas sûre que beaucoup de français connaissent cet auteur anglais. Grand ami de DICKENS, opiomane invétéré, très apprécié à son époque, et un peu oublié depuis à la différence du grand Charles D., COLLINS a été le créateur du livre à suspense et il a commencé avec "La dame en blanc" que je viens de redécouvrir pour mon plus grand plaisir. Ici, la dame en blanc est en fait deux personnes et elle peut s'apparenter à la fameuse dame blanche dont les apparitions annoncent des malheurs.
Nous sommes dans les années 1840. Un jeune peintre-enseignant en art sans engagement, Walter Hartright, devient par le biais de son ami italien, Pesca, l'enseignant de deux soeurs dans la belle demeure de Limmeridge House (Cumberland), isolée du monde et de son tumulte. Avant de s'y rendre, il rencontre un soir sur la route de Londres, une jeune femme en blanc qu'il va aider à retrouver une amie en la mettant dans une voiture se rendant vers celle-ci. La jeune femme tient des propos étranges et Walter découvre ensuite que des hommes sont à ses trousses et qu'elle s'est évadée d'un asile.
A son arrivée à Limmeridge House, Il rencontre le tuteur de celles-ci, Mr Frederick Fairlie, hypocondriaque et égocentrique notoire et oncle des deux jeunes filles de la maison : Marian Halcombe à la superbe silhouette, courageuse et perspicace et Laura Fairlie, délicate jeune femme, héritière de la fortune familiale. La rencontre étrange qu'avait Walter à Londres devient d'autant plus troublante que Laura est le portrait en bonne santé de la jeune femme évadée
Les deux jeunes gens tombent amoureux, mais Laura doit épouser Sir Percival Glyde,homme plus âgé dont Marian se méfie. Glyde est toujours accompagné de son ami, le comte Fosco, homme aux multiples talents, amateur d'oiseaux et de souris blanches et de l'épouse de celui-ci, tante de Laura, déshéritée par le père de cette dernière. Lorsqu'une lettre arrive à Limmeridge House mettant en garde Laura contre Sir Percival, le doute s'installe ...
Entre trahisons, empoisonnements, secrets de famille et rebondissements, ce roman ne vous lâche pas. Bien sûr, il y a un côté un peu ancien, mais l'expression écrite et son élégance sont un plaisir rare. J'ai adoré le personnage de Marian, féministe avant l'heure !
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La quatrième de couverture est aguicheuse et, chose rare, elle n'exagère pas quant aux qualités intrinsèques de cet ouvrage de 1859. Henry James et Charles Dickens ont été fascinés par l'oeuvre de cet auteur pratiquement inconnu aujourd'hui. Il faut dire que cet improbable mélange de Jane Eyre (de Charlotte Brontë) dans la forme et Sherlock Holmes (de Conan Doyle) dans l'intrigue fonctionne à merveille et nous tient en haleine pendant ces 666 pages (chiffre prémonitoire s'il en est) grâce à un procédé narratif ultramoderne : la multiplication des points de vue, sous une forme épistolaire ou apparentée. Cette histoire d'amour qui ne dit pas son nom devient au fil des pages un roman policier sur fond de succession. Plus la fin approche, plus il est difficile de lâcher le livre, si bien que jamais pavé n'a été si facile à ingurgiter. On se délecte d'une telle maîtrise et d'une telle subtilité du langage, ce mélange de flegme, de noblesse et d'action ne se dégustant pratiquement que dans la littérature anglaise victorienne. Hitchcock en aurait problablement fait un grand film. Savoureux.
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