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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Valeria Briton épouse Eustache Woodville un matin terne à Londres, dans une église vide avec pour seuls témoins sa tante et son oncle qui célèbre le mariage. La famille de la jeune fille n'a cessé de la mettre en garde face à cette union précipitée et le peu d'informations concernant le mari. Mais Valeria n'écoute que son coeur... Après le mariage, le voyage de noces et quelques jours plus tard, là voilà abandonnée par Eustache. Son seul crime : avoir désiré mieux connaître le passé de son époux. Ces découvertes lui apprennent que Woodville n'est pas son vrai nom, que son passé est bien sombre puisqu'accusé d'un meurtre.
Valeria, une fois seule décide cependant de garder sa confiance en son mari et de le récupérer en prouvant à la face du monde l'innocence d'Eustache.


Ce roman se présente comme le journal des événements tenu par Valeria, l'héroïne du livre. le récit est relaté à la première personne avec énormément de longueur, de passages hésitants, de répétition comme dans un journal intime. Ce récit est original de par sa structure ; en effet, sous couvert de nous relater une romance, Wilkie Collins bouscule les codes de l'époque avec une histoire invraisemblable : une jeune fille rencontre un jeune homme un soir, l'épouse dans la foulée puis tente de découvrir sa personnalité via son passé sous la forme d'une investigation minutieuse.


Dans l'ensemble, le récit est agréable, mais il ne s'en dégage rien de spécifique. Au contraire, le lire de nos jours aurait de quoi horripiler les femmes. Ici, Wilkie Collins nous offre le récit d'une femme qui est rejetée par son mari et pourtant décide de lui pardonner voire de se battre pour le retrouver. le personnage de Valeria donne par envie moment de secouer le livre en criant : "Mais ce n'est pas possible !!! " lorsque les scènes donnent le rendu d'une femme docile, obéissante voire complètement sans libre arbitre.
Heureusement, un personnage atypique apporte une touche de folie à ce roman avec Miserrimus Dexter, un homme né sans la partie inférieure du corps. Les passages le concernant sont épiques et dynamiques.


Globalement, un roman non conformiste et contradictoire puisque le personnage de Valeria apparait comme dit plus haut comme une épouse soumise à son mari, mais, par d'autres côtés outrepasse ce qu'on attend d'elle pour mener ses investigations. le récit est cependant lourd par moment et manque de vitalité. le final n'est pas mieux avec une enquête dont le lecteur connait les grandes lignes dès les premiers chapitres. Rien de sensationnel, mais rien de désagréable non plus.

Dans tous les cas, une belle découverte.🔖
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Tout d'abord , je trouve dommage que le roman n'ai pas le même nom que l'ebook (et inversement). C'est chose incompréhensible pour moi. Donc La piste du crime n'est autre que Seule contre la loi du même auteur (bien évidemment !).

Valéria jeune épouse de Eustache Woodville nous raconte son histoire à travers une sorte de journal. En effet bien des mystères se cachent derrière sont mari. Déjà son nom de famille n'est pas son vrai nom…

Tout au long de l'histoire on avance à travers l'enquête que fait Valeria pour découvrir les secrets de son époux. Une fois la chose découverte , elle va montrer son caractère et son entêtement pour résoudre les soucis de son mari.

Si j'aime beaucoup l'auteur pour sa façon d'amener l'intrigue et de la mener. Collins reste le précurseur du roman policier. Il y a malheureusement d'énormes longueurs qui plombe le récit.

Et puis dans ce roman, il y a également un côté misogyne qui me déplaît. même si je conçois bien c'est l'époque qui veut ça. Mais il faut reconnaître que l'auteur contrebalance très bien cela par le fait que Valeria a un caractère bien trempé, et qu'on ne la mène pas par le bout du nez comme ça, et que pour l'amour de son mari elle n'a que faire du politiquement correct et des conventions.


Un roman de Wilkie Collins qui reste correct dans son ensemble, mais j'ai beaucoup plus apprécié l'auteur sur d'autres de ses romans.
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Tout d'abord , je trouve dommage que le roman n'ai pas le même nom que l'ebook. C'est chose incompréhensible pour moi. Donc La piste du crime n'est autre que Seule contre la loi du même auteur (bien évidemment !).

Valéria jeune épouse de Eustache Woodville nous raconte son histoire à travers une sorte de journal. En effet bien des mystères se cachent derrière sont mari. Déjà son nom de famille n'est pas son vrai nom…

Tout au long de l'histoire on avance à travers l'enquête que fait Valeria pour découvrir les secrets de son époux. Une fois la chose découverte , elle va montrer son caractère et son entêtement pour résoudre les soucis de son mari.

Si j'aime beaucoup l'auteur pour sa façon d'amener l'intrigue et de la mener. Collins reste le précurseur du roman policier. Il y a malheureusement d'énormes longueurs qui plombe le récit.

Et puis dans ce roman, il y a également un côté misogyne qui me déplaît. même si je conçois bien c'est l'époque qui veut ça. Mais il faut reconnaître que l'auteur contrebalance très bien cela par le fait que Valeria a un caractère bien trempé, et qu'on ne la mène pas par le bout du nez comme ça, et que pour l'amour de son mari elle n'a que faire du politiquement correct et des conventions.


Un roman de Wilkie Collins qui reste correct dans son ensemble, mais j'ai beaucoup plus apprécié l'auteur sur d'autres de ses romans.
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Ah! Wilkie Collins! Il faut savoir dépasser l'étiquette de "classique" qui fait reculer certains et savourer chacun de ses petits chefs d'oeuvre d'écriture. Celui-ci en est un, moins connu que la "Dame en blanc" mais qui mérite le détour.
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Il est des livres qui vieillissent moins bien que d'autres. La piste du crime est de ceux-là.
Le roman, que j'ai lu en ebook sur la liseuse, est racontée par une narratrice. Soit. Mais elle n'est pas une héroïne de Jane Austen, non. Elle est toute engoncée dans ce qu'elle peut et ne peut pas faire en tant que femme et affligée du plus vieux défaut féminin : la curiosité.
Elle était pourtant heureuse, en se mariant. Dès les premières pages, le lecteur sait pourtant qu'un événement est survenu qui a gâché son bonheur, puisque l'écriture est rétrospective. Il faut cependant le quart du roman, des atermoiements, des coïncidences un peu tirées par les cheveux pour que l'on découvre le « secret » de son mari, en même temps que Valéria. Rien ne serait sans doute arrivé si celle-ci n'était orpheline : des parents auraient demandé plus de renseignements sur leur futur beau-fils, et ne se seraient pas contentés de si peu. Rien ne serait arrivé non plus s'il avait eu confiance en sa femme. Celle-ci ayant découvert son secret, il la quitte, ne supportant plus de vivre avec elle. Vous avez dit « lâcheté » ? Non, délicatesse d'esprit ! Pour lui prouver son amour et sa bonne foi, Valéria va donc tout tenter pour innocenter son mari – mieux qu'un tribunal n'a su le faire trois ans plus tôt.
Ne croyez pas que le rythme s'accélère, Valéria passe son temps à présenter ses excuses pour sa témérité, à exprimer sa honte face à ce qu'elle a fait, à subir (et à suivre) les conseils des autres – je dois cependant dire que certains sont fort judicieux. Et les cent pages suivantes restent tout aussi statiques. Valéria lit, Valéria rencontre un ami de son mari, un personnage dont la difformité physique induit nécessairement (autre temps, autre idée) une déformation morale, une folie, dirait-on, bref, un être peu fréquentable, entouré de personnes à qui le qualificatif « d'humains » est à peine concédé.
Oui, il y aura quelques rebondissements, et si l'enquête nous mènera de l'Écosse à New York, l'héroïne se rendra en Espagne, au chevet de la petite nature qui lui tient lieu de mari. Les émotions violentes peuvent faire du mal à ce pauvre chéri. Tiens, déjà, à l'époque, on tenait compte du moral pour la guérison ? Magnifique ! Par contre, que sa femme, enceinte, s'épuise à son chevet, ne pose pas de problème – les femmes sont des infirmières nées, après tout.
Oui (bis), on saura qui est le coupable ! Ou la coupable. Encore heureux, au bout de 400 pages de lecture (sur 422). J'ai presque eu envie de dire « tout ça, pour ça ». Ce sont des choses qui arrivent…
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Il s'agit de la première lecture concernant cet auteur.

La plume est appréciable évidemment, et l'oeuvre très intéressante pour l'époque. Il faut faire face à une certaine misogynie de circonstance et d'époque, mais l'intrigue était bien menée.

Je regrette néanmoins des longueurs à ce roman ce qui a nui cruellement à ma lecture. Malgré les défauts que les hommes reconnaissent aux femmes dans ce roman, Valéria parviendra à s'imposer et a tout faire point mener à bien la mission qu'elle s'est donnée : prouver l'innocence de son mari, coûte que coûte.

Une lecture en demi teinte, je ne regrette néanmoins pas d'avoir entrepris.
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Ce roman écrit en 1875, serait donc le premier à avoir pour protagoniste principal une femme, indique la présentation de l'éditeur. le récit est écrit à la premier personne. le lecteur découvre Valeria une jeune femmes orpheline, élevée par son oncle et sa tante. Elle s'amourache et obtient d'épouser un certain Eustace Woodville.

A peine mariée, pendant le voyage de noces, elle croise de manière fort improbable sa belle mère sur la plage ; belle-mère qui n'est pas venue au mariage et qu'elle ne connait pas. Elle découvre que son mari ne s'appelle pas du tout Eustace Woodville mais Macallan ; puis qu'il a changé de nom après avoir été accusé d'avoir assassiné sa premier femme.

Eustace fuit et quitte Valeria. Mais celle-ci, passionnément amoureuse, va enquêter pour prouver l'innocence de son mari.

Le personnage est assez attachant : volontaire et déterminée, elle est aussi soumise et docile. La misogynie de l'époque rend parfois le récit irritant pour un lecteur contemporain. En même temps, il a été écrit et se passe au XIXème. Choisir une femme enquêtrice était déjà non conventionnel. Comment l'auteur pourrait-il éviter de donner à ses personnages les préjugés et les représentations de l'époque? Ce serait seulement faux et anachronique.

Au final, l'intrigue n'a rien d'extraordinaire. Elle est certainement l'occasion de pointer les hypocrisies et les conventions de l'époque, mais qui sait ce qu'en pensait l'auteur..
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Si j ai apprécié l écriture, les personnages de WC, j ai refermé ce livre en étant soulagé. En effet, l intrigue est faible et ne mérite pas ces longues pages oú tous les éléments semblent s unir pour contrarier le bonheur des jeunes époux. Et c est dans une invraisemblable quête de justice et pour tenter de laver l honneur de son mari que Valéria, femme ô combien dévouée, va remuer ciel et terre pour tenter d y parvenir. Un roman qui n a pas su traverser le temps.
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Valeria, jeune orpheline, épouse Eustace Woodville. Benjamin un ami de son père l'accompagne à l'autel et Mr Starkweather son oncle, célèbre le mariage.
Quelques jours après leur union alors que le jeune couple s'apprête à partir à l'étranger, Valeria découvre avec stupéfaction que son époux ne s'appelle pas Woodville mais Macallan. Tandis qu'Eustace la persuade qu'il ne faut pas chercher d'explication, Valeria s'entête et découvre que ce changement de nom cache une sombre histoire de meurtre. Elle décide donc de faire la lumière sur cette affaire avec l'aide de Benjamin, Mr Playmore-avocat- et le major Fitz-David.

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J'ai retrouvé cet auteur que j'apprécie, ses personnages atypiques (tel Miserrimus Dexter dans cette histoire) et féminins qui ont un rôle central. J'aime l'écriture de cet auteur du 19ème siècle, son vocabulaire (alacrité, aède, rogomme, gaupe, fuligineuse...) mais cette fois-ci j'ai connu bien moins d'engouement pour l'histoire dont l'ingrigue était sans guère de surprise.
Ceci dit, je ne suis que moyennement déçue car j'avais été conquise par les précédents que j'avais lus et je suis sûre qu'il me réserve encore de belles surprises.
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Wilkie Collins, un classique dont j'ai entendu parler à travers différents blogs, me faisaient envie depuis longtemps. Ma médiathèque étant plutôt bien fournie en titres de cet auteur, je me suis lancée.
Premières impressions, pour un roman d'époque, le récit ne fait pas preuve de lourdeurs, comme c'est agréable ! L'enquête est intéressante, rondement menée et se suit avec plaisir. La galerie des personnages est diverse et plaisante, l'héroïne obstinée et intelligente. On se retrouve vite scotché au récit.

Lien : http://avideslectures.over-b..
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