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Valeria Briton épouse Eustache Woodville un matin terne à Londres, dans une église vide avec pour seuls témoins sa tante et son oncle qui célèbre le mariage. La famille de la jeune fille n'a cessé de la mettre en garde face à cette union précipitée et le peu d'informations concernant le mari. Mais Valeria n'écoute que son coeur... Après le mariage, le voyage de noces et quelques jours plus tard, là voilà abandonnée par Eustache. Son seul crime : avoir désiré mieux connaître le passé de son époux. Ces découvertes lui apprennent que Woodville n'est pas son vrai nom, que son passé est bien sombre puisqu'accusé d'un meurtre.
Valeria, une fois seule décide cependant de garder sa confiance en son mari et de le récupérer en prouvant à la face du monde l'innocence d'Eustache.


Ce roman se présente comme le journal des événements tenu par Valeria, l'héroïne du livre. le récit est relaté à la première personne avec énormément de longueur, de passages hésitants, de répétition comme dans un journal intime. Ce récit est original de par sa structure ; en effet, sous couvert de nous relater une romance, Wilkie Collins bouscule les codes de l'époque avec une histoire invraisemblable : une jeune fille rencontre un jeune homme un soir, l'épouse dans la foulée puis tente de découvrir sa personnalité via son passé sous la forme d'une investigation minutieuse.


Dans l'ensemble, le récit est agréable, mais il ne s'en dégage rien de spécifique. Au contraire, le lire de nos jours aurait de quoi horripiler les femmes. Ici, Wilkie Collins nous offre le récit d'une femme qui est rejetée par son mari et pourtant décide de lui pardonner voire de se battre pour le retrouver. le personnage de Valeria donne par envie moment de secouer le livre en criant : "Mais ce n'est pas possible !!! " lorsque les scènes donnent le rendu d'une femme docile, obéissante voire complètement sans libre arbitre.
Heureusement, un personnage atypique apporte une touche de folie à ce roman avec Miserrimus Dexter, un homme né sans la partie inférieure du corps. Les passages le concernant sont épiques et dynamiques.


Globalement, un roman non conformiste et contradictoire puisque le personnage de Valeria apparait comme dit plus haut comme une épouse soumise à son mari, mais, par d'autres côtés outrepasse ce qu'on attend d'elle pour mener ses investigations. le récit est cependant lourd par moment et manque de vitalité. le final n'est pas mieux avec une enquête dont le lecteur connait les grandes lignes dès les premiers chapitres. Rien de sensationnel, mais rien de désagréable non plus.

Dans tous les cas, une belle découverte.🔖
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Tout d'abord , je trouve dommage que le roman n'ai pas le même nom que l'ebook (et inversement). C'est chose incompréhensible pour moi. Donc La piste du crime n'est autre que Seule contre la loi du même auteur (bien évidemment !).

Valéria jeune épouse de Eustache Woodville nous raconte son histoire à travers une sorte de journal. En effet bien des mystères se cachent derrière sont mari. Déjà son nom de famille n'est pas son vrai nom…

Tout au long de l'histoire on avance à travers l'enquête que fait Valeria pour découvrir les secrets de son époux. Une fois la chose découverte , elle va montrer son caractère et son entêtement pour résoudre les soucis de son mari.

Si j'aime beaucoup l'auteur pour sa façon d'amener l'intrigue et de la mener. Collins reste le précurseur du roman policier. Il y a malheureusement d'énormes longueurs qui plombe le récit.

Et puis dans ce roman, il y a également un côté misogyne qui me déplaît. même si je conçois bien c'est l'époque qui veut ça. Mais il faut reconnaître que l'auteur contrebalance très bien cela par le fait que Valeria a un caractère bien trempé, et qu'on ne la mène pas par le bout du nez comme ça, et que pour l'amour de son mari elle n'a que faire du politiquement correct et des conventions.


Un roman de Wilkie Collins qui reste correct dans son ensemble, mais j'ai beaucoup plus apprécié l'auteur sur d'autres de ses romans.
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Tout d'abord , je trouve dommage que le roman n'ai pas le même nom que l'ebook. C'est chose incompréhensible pour moi. Donc La piste du crime n'est autre que Seule contre la loi du même auteur (bien évidemment !).

Valéria jeune épouse de Eustache Woodville nous raconte son histoire à travers une sorte de journal. En effet bien des mystères se cachent derrière sont mari. Déjà son nom de famille n'est pas son vrai nom…

Tout au long de l'histoire on avance à travers l'enquête que fait Valeria pour découvrir les secrets de son époux. Une fois la chose découverte , elle va montrer son caractère et son entêtement pour résoudre les soucis de son mari.

Si j'aime beaucoup l'auteur pour sa façon d'amener l'intrigue et de la mener. Collins reste le précurseur du roman policier. Il y a malheureusement d'énormes longueurs qui plombe le récit.

Et puis dans ce roman, il y a également un côté misogyne qui me déplaît. même si je conçois bien c'est l'époque qui veut ça. Mais il faut reconnaître que l'auteur contrebalance très bien cela par le fait que Valeria a un caractère bien trempé, et qu'on ne la mène pas par le bout du nez comme ça, et que pour l'amour de son mari elle n'a que faire du politiquement correct et des conventions.


Un roman de Wilkie Collins qui reste correct dans son ensemble, mais j'ai beaucoup plus apprécié l'auteur sur d'autres de ses romans.
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Etre seule pour se faire comprendre, se défendre. Ce dire et en parler à tous : - c'est moi qui dit la vérité. Mais, c'est si dure d'etre entendu, alors, on se retrouve dans la solitude la plus complète et on ne sait pas à qui faire confiance.
L'héroine va devoir se battre, seule contre tous!
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Au lendemain de ses noces avec Eustace Woodville, Valeria découvre qu'elle a épousé un homme riche en mystère. Tout d'abord, son vrai nom est Macallan. Cette révélation pique la curiosité de la jeune mariée... qui n'est pas au bout de ses surprises. Il s'avère que le nom de Macallan est entaché de scandales, l'homme ayant été soupçonné d'avoir assassiné sa première épouse. Les poursuites abandonnées faute de preuves, Eustace a tenté de se faire oublier.
Convaincue de l'innocence de son mari, l'impétueuse  décide de mener l'enquête. Contre l'avis de tous, et bientôt en opposition violente avec son entourage, elle va s'employer, dans une angoissante solitude, à lever l'un après l'autre les masques supposés protéger la bonne société victorienne. Soucieuse de dissimuler ses propres turpitudes - meurtre, chantage, extorsion -, cette dernière semble avoir fait main basse sur la Loi.
Thriller labyrinthique, âpre réflexion sur les faux-semblants, vibrant portrait d'une héroïne libre et intraitable, Seule contre la loi passe pour le premier roman policier dont le détective est une femme. A la lecture de cet opus, on comprend l'admiration sans borne que Borges et Hitchcock vouèrent au maître W. W. Collins (1824-1889), ami et rival de Dickens en son temps.
Révélé aux lecteurs de langue française en 1999 - (soit plus d'un siècle après sa parution en anglais)  Seule contre la loi montre clairement qu'il reste encore, parmi les inédits de Wilkie Collins, quelques grands livres à découvrir.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Ah! Wilkie Collins! Il faut savoir dépasser l'étiquette de "classique" qui fait reculer certains et savourer chacun de ses petits chefs d'oeuvre d'écriture. Celui-ci en est un, moins connu que la "Dame en blanc" mais qui mérite le détour.
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Valeria – dont les parents sont morts – a été élevée par son oncle (pasteur de son état) et sa tante Starkweather, dans un presbytère. Lorsqu'elle rencontre Eustace Woodville, lors d'une partie de pêche où elle tombe à l'eau, celui-ci la secourt : et c'est le coup de foudre immédiat ! Quelques semaines plus tard, ils sont mariés, malgré la réticence des deux familles : un mystère entoure – semble-t-il – la personne d'Eustace …

Lors de leur voyage de noces, Valeria rencontrera « fortuitement » sa belle-mère sur une plage et découvrira avec horreur que son mari ne s'appelle pas Woodwille, mais Macallan ! Que cache cette fausse identité ? Et le major Fitz-David, ami fidèle de ce dernier depuis l'enfance, pourrait-il la renseigner sur son obscur passé ?

Ce qui est formidable avec William Wilkie Collins, c'est le fait qu'il demeure toujours aussi passionnant au fil de ses romans – nullement surannés en dépit du temps passé – (il est le précurseur à la fois du thriller et du roman policier, et son ami Dickens en était un peu jaloux …) et que sa magnifique écriture donne une dimension inoubliable à ses intrigues, qui font partie intégrante de la littérature classique ! Une plume talentueuse et inimitable qui a définitivement fait de lui un très grand auteur de l'époque victorienne !
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Il est des livres qui vieillissent moins bien que d'autres. La piste du crime est de ceux-là.
Le roman, que j'ai lu en ebook sur la liseuse, est racontée par une narratrice. Soit. Mais elle n'est pas une héroïne de Jane Austen, non. Elle est toute engoncée dans ce qu'elle peut et ne peut pas faire en tant que femme et affligée du plus vieux défaut féminin : la curiosité.
Elle était pourtant heureuse, en se mariant. Dès les premières pages, le lecteur sait pourtant qu'un événement est survenu qui a gâché son bonheur, puisque l'écriture est rétrospective. Il faut cependant le quart du roman, des atermoiements, des coïncidences un peu tirées par les cheveux pour que l'on découvre le « secret » de son mari, en même temps que Valéria. Rien ne serait sans doute arrivé si celle-ci n'était orpheline : des parents auraient demandé plus de renseignements sur leur futur beau-fils, et ne se seraient pas contentés de si peu. Rien ne serait arrivé non plus s'il avait eu confiance en sa femme. Celle-ci ayant découvert son secret, il la quitte, ne supportant plus de vivre avec elle. Vous avez dit « lâcheté » ? Non, délicatesse d'esprit ! Pour lui prouver son amour et sa bonne foi, Valéria va donc tout tenter pour innocenter son mari – mieux qu'un tribunal n'a su le faire trois ans plus tôt.
Ne croyez pas que le rythme s'accélère, Valéria passe son temps à présenter ses excuses pour sa témérité, à exprimer sa honte face à ce qu'elle a fait, à subir (et à suivre) les conseils des autres – je dois cependant dire que certains sont fort judicieux. Et les cent pages suivantes restent tout aussi statiques. Valéria lit, Valéria rencontre un ami de son mari, un personnage dont la difformité physique induit nécessairement (autre temps, autre idée) une déformation morale, une folie, dirait-on, bref, un être peu fréquentable, entouré de personnes à qui le qualificatif « d'humains » est à peine concédé.
Oui, il y aura quelques rebondissements, et si l'enquête nous mènera de l'Écosse à New York, l'héroïne se rendra en Espagne, au chevet de la petite nature qui lui tient lieu de mari. Les émotions violentes peuvent faire du mal à ce pauvre chéri. Tiens, déjà, à l'époque, on tenait compte du moral pour la guérison ? Magnifique ! Par contre, que sa femme, enceinte, s'épuise à son chevet, ne pose pas de problème – les femmes sont des infirmières nées, après tout.
Oui (bis), on saura qui est le coupable ! Ou la coupable. Encore heureux, au bout de 400 pages de lecture (sur 422). J'ai presque eu envie de dire « tout ça, pour ça ». Ce sont des choses qui arrivent…
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Aaaaaah ce cher Wilkie Collins et ses héroïnes victoriennes étonnantes, ça faisait longtemps! Que nous a-t-il concocté cette fois?

Valeria, en dépit du conseil de ses oncle et tante d'attendre un peu pour mieux le connaître, épouse Eustace Woodville. Quelques jours après le mariage, elle rencontre la mère d'Eustace (qui avait refusé d'assister au mariage) et apprend qu'en fait Eustace ne s'appelle pas Woodville. Bien évidemment elle veut en découvrir la raison, tout en imaginant pas mal de solutions. Eustace la prévient de ne pas chercher à en savoir plus - pour sa tranquillité- mais comme d'habitude elle passe outre et finit par découvrir que son mari a été accusé de l'empoisonnement de sa première épouse.

Sans tenir compte des avis de ses amis (mais ça, c'est une constante chez elle), elle décide de se plonger dans l'étude du procès et de mener sa propre enquête visant à innocenter son mari. Tenace et décidée, on l'aura compris, elle découvrira la vérité, après quelques fausses pistes.

L'enquête en elle-même et ses rebondissements tiennent donc bien la route, pas vraiment de temps morts, car Valeria fait plier à sa volonté son entourage, les visites et les voyages s'organisent en un clin d'oeil (heureuse époque aussi où un médecin arrivait à domicile dans les cinq minutes...). Heureusement que le suspense est sans faiblesse, car je me serais bien passée des caractéristiques de Dexter et Ariel et des remarques fréquentes de Valeria sur la gent féminine (et la pauvre chère n'a même pas réalisé qu'elle était enceinte avant que sa belle-mère ne l'éclaire; victorienne, oui, mais tout de même... ^_^)


Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Le livre s'ouvre sur le mariage de Valeria et de Eustace Woodville. Les deux jeunes gens se connaissent depuis peu mais ils ont décidé très rapidement de s'engager l'un envers l'autre. La famille de Valeria trouve d'ailleurs cette union précipitée. La jeune femme ne connaît que peu de choses sur son futur époux et notamment rien sur sa famille. Eustace prétend que sa mère n'assiste pas au mariage car elle s'y oppose sans que ses raisons soient très claires. L'atmosphère le jour de la noce n'est d'ailleurs pas très engageante : “Le ciel, déjà couvert ce matin-là, s'est encore assombri pendant que nous étions dans l'église et une forte pluie se met à tomber. Les badauds, abrités sous une forêt de parapluies, l'air maussade, nous regardent passer entre les rangs pour nous engouffrer dans la voiture. Point d'acclamations ni de rayon de soleil, pas de fleurs lancées sur notre passage, de banquet suivi de discours chaleureux, pas de demoiselles d'honneur, pas de voeux de bonheur adressés par nos pères et mères respectifs. Un bien triste mariage - force est de le reconnaître - , doublé, si ma tante Starkweather a dit vrai, d'un mauvais départ !” le mauvais départ en question étant le fait que Valeria ait signé le registre des mariages avec son nom de jeune fille et non son nom de femme mariée. le départ de l'intrigue est d'ailleurs un problème de nom car Valeria découvre rapidement que son mari ne se nomme pas Woodville mais Macallan. Que peut bien cacher Eustace à sa femme ? C'est ce qu'elle celle-ci va tenter de découvrir.

Dans “Seule contre la loi”, c'est Valeria la narratrice, elle qui va se lancer dans une longue enquête pour en savoir plus sur le passé de son mari. Les hommes qui entourent notre héroïne n'ont guère confiance en ses talents. Une faible femme est-elle capable de mener une enquête ? Certains propos sont assez misogynes et Maggie trouve que vraiment les victoriens sont d'affreux bonshommes !! Il est vrai qu'à l'époque la femme est réduite à une simple potiche sans cervelle. Malgré cela, je trouve Wilkie Collins audacieux. C'est une femme qui est au coeur du roman et qui va réussir à démêler l'intrigue. Valeria a une vraie force de caractère, elle ne cède à aucun moment face aux hommes qui aimeraient la voir abandonner ses recherches. Son obstination va permettre de résoudre le mystère qui entoure son mari. Ce n'est pas elle directement qui va trouver les dernières preuves mais c'est sa volonté qui va pousser les autres à agir. du coup, je trouve que l'on peut pardonner à Wilkie Collins ses quelques propos misogynes.

Et comme toujours, Wilkie met en place une intrigue palpitante et pleine de fausses pistes. Même si j'aurais aimé avoir une fin plus surprenante, j'ai quand même été tenue en haleine. Je suis une bonne cliente pour les romans de Wilkie, je marche à chaque fois !
Lien : http://plaisirsacultiver.unb..
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