"Lorsqu'une porte du bonheur se ferme, une autre s'ouvre. Mais parfois, on observe si longtemps celle qui est fermée qu'on ne voit pas celle qui vient de s'ouvrir à nous."
Alex, ne m'en veux pas, une nouvelle porte est devant moi et j'ai la main sur la poignée.
j'ai dessiné mon univers où la vie est plus inexistante que sur Mars
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On leur a pas dit au revoir, ils sont partis sans notre accord, car la mort a ses raisons que notre raison ignore. Alors, on s'est regroupés d'un réconfort utopiste. À plusieurs on est plus fort, mais on est pas moins tristes.
C'est seul qu'on fait son deuil, car on est seul quand on ressent. On apprivoise la douleur et la présence de nos absents.
Vous décidez souvent l’exact opposé de ce que vous désirez.
Lorsqu’une porte du bonheur se ferme, une autre s’ouvre. Mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée qu’on ne voit pas celle qui vient de s’ouvrir à nous.
Il paraît que j'ai du talent. Et il faut éviter que je perde la main puisque j'ai déjà perdu la face.
Quand on n'a plus rien pour être heureux, le bonheur se loge apparemment dans les battements du cœur.
-Je ne sais pas ce qu’elle a. Fred m’a seulement dit qu’elle avait vécu un drame. Elle est peut-être aveugle, sourde et muette ou atteinte d’une maladie incurable. Tout est possible. Un beau duo d’éclopés, quoi ! A nous deux, on fera pitié, c’est sûr. Il ne manquera plus que le chapeau où jeter des pièces !
Mme Jacquelin se racle la gorge, gênée par mon franc-parler.
-Un drame n’est pas toujours lié au physique.
-Hein ?
-Igor, avec-vous envisagé qu’elle n’ait aucun problème apparent ?
-Qu’elle soit seulement tarée, c’est ça ?
-Qu’elle ait une douleur invisible, contrairement à la vôtre.
On se fixe trop sur les mots, en oubliant que le corps a un langage, lui aussi, bien plus explicite qu'un verbe, un sujet et trois compléments alignés bout à bout. On peut communiquer autrement qu'avec les mots, c'est sûr. Car ils mentent parfois, racontent n'importe quoi, jettent de la poudre aux yeux et masquent la vérité.
Le piano était ma respiration, mon évasion, c'est en jouant que je pouvais libérer tout ce qui naviguait à l'intérieur de moi.