Sa maison en carton

Ou comment arrêter d'avoir peur des gens différents, des sans-abris.
Une histoire mignonne, on ne peut pas dire, mais c'est un peu naïf. Et puis, il manque un petit quelque chose, cette lecture ne m'a finalement pas tellement touchée. Dommage...
En revanche, j'ai adoré les illustrations, superbes !

~ Challenge multidéfis 20 : auteur.e lu.e pour la première fois
~ Plumes fém. 2020 : arme ou fourniture scolaire sur la couverture
~ Challenge 50 objets-3 : sac ou accessoire
~ Challenge ABC 2020-2021 : C

Bilan des Incos 2021 : sur mon site ci-dessous :
Lien : https://lecturesdeflo.fr/202..

Joli livre avec de belles images qui traite d'un sujet bien triste : la vie des SDF. Et pourtant ce thème lourd est abordé de manière assez légère, au travers des yeux d'un enfant. Il y a un peu d'humour, et on suit avec plaisir ce petit bonhomme qui veut rendre la vie plus douce à une dame qui vit dans la rue avec son chien. Cela a provoqué des échanges avec ma petite lectrice de 8 ans qui a beaucoup aimé cette histoire (et moi aussi !).
Lu dans le cadre du concours des Incorruptibles.

Un livre pour les enfants très mignon et très touchant. Il est question d'amitié mais surtout de faits de société, différences sociales et la vie des SDF. Des sujets peu utilisés qu'il est bon de voir de temps en temps, surtout lorsqu'il s'agit de lecture jeunesse.
Cette lecture est pleine de générosité et de créativité car il y a beaucoup d'idées, de bonté dans cette petite histoire.
A cette période de l'année, ce livre fait du bien !

Mention spéciale pour les illustrations de Julie Staboszevski, les couleurs sont vraiment attrayantes et nous sort de la morosité qui pourrait se faire sentir.
Je suivrais avec plaisir les prochaines publications de cette maison d'édition qui ne m'a pour le moment jamais déçue.

Merci à Alice jeunesse et Babelio, pour l'envoi de ce petit roman.

L'histoire toute simple d'un petit garçon qui aborde un sujet bien difficile : les sans-abris. En prenant un raccourci interdit pour rentrer, Ernest tombe sur une dame qui dort dans la rue. Rempli d'incompréhension, il se tourne vers son papa et se demande pourquoi on ne l'aide pas. Très peu d'à priori de la part de l'enfant et une amie inattendue pour faire face au manque de réaction des adultes. Un peu de peur, une histoire de carton puis surtout une envie d'aider, à la façon d'un enfant.

Des illustrations très colorées qui apportent de la douceur pour contrebalance avec un sujet bien difficile à traiter.

Un petit livre plein de tendresse qui se lit facilement. Pas seulement pour les enfants.

Un roman jeunesse sur l'entraide et la solidarité qui commence par une citation de Ronald Reagan, il fallait oser, mais force est de constater qu'elle colle parfaitement à l'intrigue. Lorsque le jeune Ernest décide d'arrêter de faire un détour de dingue et de passer, pour rentrer chez lui, sous le pont qui a fort mauvaise presse dans le quartier, sa camarade Mathilde le met en garde "c'est dangereux". Et pourtant la flemme est parfois plus forte que la peur - surtout quand il pleut des cordes ! C'est ainsi qu'il fait la rencontre de celle qui y a élu domicile, une femme bougonne, et de son chien, nettement plus accueillant. Ernest, passionné d'origami qui passe ses soirée à construire une ville en carton, ne va pas tarder à avoir une idée folle pour adoucir le quotidien de sa nouvelle amie. Un très bon roman jeunesse, qui questionne la peur de l'autre, la pauvreté, et invite à la tolérance et à la fraternité.

Je savais que j'apprécierai ce roman. Je ne m'attendais pas à l'aimer à ce point. On suit Ernest qui décide de ne pas faire de détour pour rentrer chez lui. Il affronte ce dont tout le monde a peur : une SDF. Ce garçon prend sur lui et finit par se rendre compte qu'il n'a pas à avoir peur d'elle.

J'ai adoré les illustrations qui sont très chaleureuses, très automnales. C'est vraiment très jolie. Cela apporte une douceur et une humanité au texte qui l'est tout autant. En lisant ce livre, je me suis dit que les enfants ont un regard plaisant sur l'humain que les adultes oublient. La fameuse phrase habituelle est inscrite "on ne peut pas s'occuper de la misère du monde!".


En bref, ce livre est une petite merveille remplie d'émotions et d'humanité. Je vous le recommande.
Lien : https://lessortilegesdesmots..

Voici le second roman que je lis de l'autrice jeunesse, Marie Colot. Et, je pense que je ne vais plus m'arrêter !

Ma fille de presque 9 ans a été très attentive à cette nouvelle lecture. Elle a tenu à connaitre la fin de l'histoire avant de s'endormir.

🎂 À partir de 8 ans.

🍃Ernest a 9 ans. Chaque jour, quand il sort de l'école, il rentre chez lui à pied. Son père l'oblige à parcourir le chemin le plus long pour éviter de passer le long du fleuve car, selon lui, c'est trop dangereux.

🍃 Pourtant, aujourd'hui, Ernest en a assez de faire un aussi long détour pour atteindre la maison ; d'autant qu'il pleut ! Il prend le risque de désobéir à son père et entame le chemin le plus court, celui qui passe sous le pont.

🍃 le premier jour, lorsqu'il aperçoit un corps endormi, emmitouflé dans des couvertures, Ernest prend peur et trace sa route aussi rapidement que possible.

🍃 Ce n'est que petit à petit que ce garçon courageux va apprendre à se défaire des peurs insufflées par l'ignorance et tenter d'aider, à la manière d'un enfant, cette dame qui vit dans une maison en carton avec un chien pour seule famille.

❤️ Quel beau roman ! Il sonne juste, il sonne vrai !

❤️ L'histoire du roman se déroule sur six jours, du lundi au samedi ; ce qui structure très habilement le contenu. Les chapitres sont courts, le texte est fluide, le contenu est accompagné d'illustrations colorées ; autrement dit, ce roman a tout pour plaire !

❤️ Les thèmes abordés comme la situation des SDF, l'indifférence de certains adultes face à cette situation ("des gens sont payés pour les aider'), la peur et la méfiance qu'engendre la différence face à l'inconnu sont très appréciables dans un roman jeunesse. Cela permet d'aborder avec l'enfant un sujet qui, en 2021, est malheureusement, toujours d'actualité.

❤️ Un roman à lire et à exploiter avec les enfants que ce soit à la maison ou en classe.

💬 Connaissez-vous ce roman ? Qu'en pensent vos loulous et louloutes ? Avez-vous déjà fait des animations en classe suite à cette lecture ?
Lien : https://Instagram.com/mllech..

C'est une jolie histoire sur la peur de la différence et de l'inconnu. En désobéissant, ce petit garçon va découvrir la pauvreté et tenter de comprendre pourquoi elle existe. Il va également faire preuve de courage car après son premier passage sous le pont où il a eu très peur, il va y retourner, poussé par la curiosité. Il va aussi faire preuve d'un grand cœur en essayant d'aider de son mieux cette SDF, même si ce n'est pas facile d'aider sans blesser.

C'est aussi une histoire d'amitié. D'abord, celle d'Ernest et Madeline, puis celle qui se tisse avec la SDF. Nous en sommes aux prémices à la fin de l'histoire mais cela permet de montrer comment ces liens s'installent.

Même si le thème est difficile, il est abordé avec douceur et sans misérabilisme. C'est bien écrit. le vocabulaire est simple et les explications claires. le choix d'un chapitre par jour de la semaine facilite la lecture car l'enfant peut s'interrompre sans se perdre dans l'histoire.

Les illustrations sont très colorées. Elles sont douces, tout en rondeurs. Les personnages sont expressifs. Malgré la pluie, les couleurs sont chaudes et on en oublie presque qu'il ne fait pas beau. C'est très beau.

Un petit roman jeunesse très mignon pour une belle leçon de vie. À partir de 8-9 ans.

Simple, court et efficace !
Un petit roman pour les 8-10 ans qui traite de solidarité et de pauvreté.
Ernest, jeune garçon va faire la rencontre d'une sans abris et va , par les moyens qu'il a tenter d'aider et d'apporter un peu de joie et de gentillesse à cette femme qui vit sous un pont tout près de chez lui.
J'ai trouvé l'histoire réaliste, de part le comportement du jeune garçon, mais aussi de part la réaction de la sans abris qui refuse toute aide.
Le discours du papa sur les sons abris et l'aide qu'on peut leur apporter est tout aussi réaliste et l'on entend ce discours là tellement souvent qu'on finit par ne rien faire. Et pourtant, Ernest a bien raison de s'obstiner, car comme il le dit on ne peut pas aider tout le monde, mais aider une personne ce n'est pas la terre entière.
Et si chacun se tient à cela on ferait tellement.
Alors oui, ce garçon va faire avec ce qu'il a, mais c'est déjà une beaucoup et surtout une belle leçon de solidarité.
A mettre entre toutes les mains des enfants, pour que jamais ne s'arrête leur générosité et leur foi propre à leur âme d'enfant.
Une lecture facile et utile.