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Le résumé n'est pas franchement attrayant, mais ayant aimé un autre livre de cette romancière, j'ai voulu lire celui-là. Je l'ai beaucoup aimé. Avec finesse et subtilité, Laurie Colwin dénonce certains travers de la société. D'abord, certains désapprouvent Géraldine parce qu'elle n'entre pas dans un moule, et chérit une vie sans avenir. Ensuite, certains désapprouvent sa façon d'élever son enfant... C'est souvent sa mère qui s'oppose à ses choix. C'est une double-critique. D'abord, la fonction première d'une mère est d'aimer et de comprendre son enfant. Ensuite, j'ai souvent eu envie de m'insurger en demandant à cette femme (et aux autres personnages qui jugent ainsi la conduite de l'héroïne) en demandant quel était exactement le problème, puisque la jeune femme ne nuisait à personne. Ce qui devrait d'abord compter, c'est son bonheur et celui de son enfant. Visiblement, ce n'était pas primordial pour sa mère et les personnes bien pensantes, qui en plus, croient tout savoir sur tout, auxquelles elle se confronte. Dans le même ordre d'idées, j'ai été exaspérée par la réaction de certains quant au mariage de l'héroïne. Là encore, cela n'a été qu'égoïsme et absence de remise en question. Si une personne n'a plus le droit de se marier de la manière dont elle l'entend, c'est le monde à l'envers! Pourquoi devrait-elle agir comme le gros de la société?
[...]
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Ce livre raconte le destin d'une femme Blanche dans le monde de la musique Noire Américaine.
Géraldine est une femme réfractaire à toute autorité. Féministe et marginale avant l'heure, elle tente de faire entendre sa voix en prenant des chemins de traverse. Ni épouse, ni soumise, elle mène la grande vie en tournée avec un groupe de rock and roll Noir et s'y complaît. Mais elle ne peut faire cela toute sa vie !
Sous la contrainte de la pression sociale (et de ses parents), elle se range bien vite dans les cases de l'épouse et de la mère parfaite, se contentant de râler de temps en temps, sans action concrète, sur la condition de la Femme dans les années 50-60. C'est dommage !
Toutefois, ce roman est le témoignage d'une époque musicale révolue, bourrée de références musicales et un hymne à la musique comme mode de vie.
En résumé, un livre qui avait du potentiel, mais qui me laisse un goût amer de "tout ça pour ça".
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Geraldine Coleshares a tout plaqué, ses parents et ses études de littérature pour devenir la seule choriste blanche d'un groupe de rythm and blues. Comment dire adieu à celle qu'elle fut alors, jeune, vivante et désirée, et comment devenir une épouse, une mère et une femme ?
Quand on a goûté aux romans de Laurie Colwin, on y revient toujours. En tout cas, c'est ce que je fais, me régalant un peu plus à chaque livre. J'adore son écriture et la façon qu'elle a de décrire les états d'âme de ses personnages avec délicatesse et humour.
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Ce livre m'a beaucoup émue. Il décrit avec précision la psychologie de son héroine : Géraldine. le roman débute au moment où Géraldine laisse tomber ses études à l'université (études sur Jane Austen) pour s'engager dans une troupe de rythm and blues qui sillonne les Etats -Unis, cette troupe est dirigée et composée de personnes noires. Cet acte est à l'encontre de son éducation et de ce que ses parents attendent d'elles. Géraldine a toujours eu la passion de la musique en elle et a toujours rêve de se produire en spectacle. Par son intégration dasn cette troupe, elle est en cohérence avec elle-même. L'histoire de Géraldine nous livre les sentiments et les compromis qu'elle accepte ou non de faire pour vivre unen fois qu'elle a quitté la troupe et rencontré quelqu'un. Elle se sent souvent en marge de la société, sachant qu'elle ne correspond pas au profil attendu par ses parents et les connaissances de son mari qu'elle cotoy ; son travail et son passé étant atypique. Elle se pose également beaucoup de questions lors de sa grossesse : comment va t'elle aimer cet enfant à venir? Comment se dire adieu? raconte les moments de la vie de Géraldine, ses doutes, ses envies, sa difficultyé de vivre en cohérence avec ses convictions. le tableau psychologique de Géraldine est, de mon point de vue, admirablement décrit avec beaucoup de finesse et de subtilité. En revanche, j'aurais aimé que l'auteur s'attarde plus longuement sur le caractère du mari qui paraît fade à côté de Géraldine. En conclusion,je conseille vivement la lecture de ce livre que j'ai dévoré. Je remercie Masse Critique de m'avoir permis de lire ce roman.
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Geraldine est une jeune femme de 20 ans qui a laissé ses études pour devenir la première danseuse blanche d'un groupe blues. Cette décision décevra sa famille. Elle épousera par la suite un avocat avec qui elle aura un enfant, Franklin. Elle adore son fils, mais se sent mal à l'aise dans ce rôle. Elle cherche sa place, a peur de décevoir et de la perception des autres sur elle.

J'avoue que l'auteur a su rendre avec justesse les questionnements d'une jeune femme qui cherche son identité et qui a du mal à savoir ce qu'elle veut. Voilà un personnage tout à fait réaliste qui m'a fait penser à moi à quelques reprises. Par contre, je m'attendais à davantage d'émotions, l'histoire de Geraldine ne m'a pas touché autant que je m'y attendais. le personnage principal m'a parfois tappé sur les nerfs avec ses hésitations, son incapacité à se décider. Malgré ces quelques désagréments, Comment se dire adieu? est un récit qui coule bien et qui est loin d'être désagréable.
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Découvert à l'occasion de masse critique

On suit l'héroïne pendant ce temps particulier de la vie où l'on devient adulte : des premières expériences de jeune femme lorsque l'on quitte le foyer parental jusqu'à celui où l'on s'inscrit dans celui que l'on a fondé.
Comment se dire adieu, c'est, contrairement à ce que le titre laisse entendre, comment laisser partir cet enfant qui est en nous, sans avoir l'impression de le trahir, d'abandonner ses rêves et ses idéaux, sans avoir l'impression d'avoir cédé sur des choses essentielles ; c'est accepter les compromis, tant qu'ils ne perturbent pas notre identité profonde ; c'est chercher, sans cesse, à être heureuse, car le bonheur se mérite !
Cette héroïne, perpétuellement en quête de définition, qui croit perdre une identité en perdant un boulot (danseuse et choriste), cherche à s'inscrire dans une filiation religieuse, culturelle, ou encore sociale, pense qu'il lui faut impérativement s'inscrire dans une Histoire (celle de son pays ou de sa généalogie) pour avoir le droit d'en avoir une. Ses contradictions se lisent tout naturellement, tant elles font partie de chacun, et l'écriture du texte, fluide, aisée, et aussi pleine d'humour entretient aussi cette facilité.

C'est donc un livre facile à lire et intéressant, malgré quelques maladresses syntaxiques (de l'auteur ou du traducteur ????) ; les personnages sont aboutis, le décor est bien planté… c'est un roman très actuel dans lequel le lecteur se reconnaitra.
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C'est toujours difficile de faire le résumé des romans de Laurie Colwin. En effet, comme dans "Frank et Billy" et "Une vie merveilleuse", ici c'est l'atmosphère qui importe plus que l'histoire. Les histoires sont toujours celles de New-Yorkais en quête d'une vie qui leur ressemble.

Ici, Géraldine, ancienne choriste blanche d'un groupe de rythm and blues noir, cherche à se forger une identité à la fois proche et à la fois différente de celle d'"ancienne choriste blanche de Ruby Tremblay". Sa vie c'est quoi ? Des souvenirs ? Un état de "femme mariée à un avocat" et de "mère de Franklin" ?

Un peu comme dans les romans de Stephen McCauley, les héros de Laurie Colwin ont du mal à quitter l'adolescence ou plutôt à admettre qu'il faut bien grandir un jour et que cela ne signifie pas forcément que l'on va renoncer à tous ses rêves (à quelques uns quand même…)
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Jusqu'il y a peu, je ne connaissais pas ce roman ni son auteur. C'est grâce au Masse Critique de Babelio que j'ai pu découvrir Laurie Colwin, le résumé du roman et sa très belle couverture au format poche ayant attiré mon attention.
Dés les premières lignes, on rentre dans l'histoire ou plutôt dans la vie de la narratrice Geraldine Coleshares à qui l'on s'attache rapidement. Tout commence lorsqu'elle abandonne sa thèse sur Jane Austen pour entamer une carrière de choriste. Après cette courte carrière, elle retourne à une vie plus banale et il lui faut trouver sa voie. Au fur et à mesure qu'on avance dans son histoire, on comprend le titre du roman car "Comment se dire adieu" traite du thème de l'identité et du fait de trouver sa place au sein de la société. Geraldine n'entre pas dans le moule voulu par son époque et elle doit trouver la place qui la rendra heureuse tout en devant jongler avec les critiques que ses proches lui font. Laurie Colwin évoque ce thème avec simplicité et même si je ne me suis pas retrouvée dans le personnage de Geraldine, j'ai compris ses différents questionnements et ils m'ont donné à réfléchir. le roman est composé de cinq parties qui représentent les grands moments de la vie de Gerladine (sa carrière de choriste, sa vie de mère etc.). Mon intérêt pour ces différentes parties a été inégale et m'a empêché de dévorer ce roman. Cependant, j'ai maintenant j'ai très envie découvrir d'autres romans de cette auteur peu connue qu'est Laurie Colwin.
Je remercie Babelio et le Livre de Poche pour cette découverte!
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