Tomber amoureuse de l'histoire de quelqu'un, est-ce tomber amoureuse de lui ?
" C'est étrange, ce besoin de se cramponner au passé lorsque notre avenir est en jeu."
Je crois qu'il voulait dire autre chose mais, maintenant que nos lèvres sont jointes, ce n'est plus la peine.
Les mots sont inutiles.
" Je refuse que se soit leurs décisions qui détermine ma vie."
Corps et âme las et meurtris je me retourne dans mon lit.
Les officiels ont raison.Des que l'on veut quelque chose, tout change.Maintenant je veux tout. Je veux toujours plus. Je veux choisir mon poste de travail. Je veux choisir mon Promis. Je veux manger du gâteau au petit déjeuner et courir dans la rue au lieu de faire du surplace sur mon pisteur. Je veux aller vite quand j'en ai envie et lentement si le cœur m'en dit. Décider quels poèmes j'ai envie de lire, quels mots j'ai envie d’écrire.Je veux tellement de choses.J'ai l'impression de n’être plus qu'un torrent de désirs sous les traits d'une fille.
Et par-dessus tout, je veux Ky.
― Si tu avais une Promise, tu penses qu'elle serait comment ?
― Comme toi, répond-il immédiatement. Ce serait toi.
Calme. Ce mot est d'une incroyable beauté, d'une simplicité majestueuse. Un mot qui coule comme de l'eau, adoucit la violence de la peur, la lisse, la polie. Calme. Apaisée.
Avant :
« Aujourd'hui, c'est dimanche. Grand-père fête ses quatre-vingt ans. Il mourra donc ce soir. Autrefois, les gens se réveillaient en se demandant : 'Est-ce mon dernier jour ?' ou se couchaient sans savoir s'ils verraient le soleil se lever. Maintenant, nous savons tous quel jour sera notre dernier et quelle nuit sera sans fin. Le banquet final est un luxe. Un véritable succès de la Société dans l'amélioration de notre qualité de vie. » (p. 77)
Après :
« J'ai envie de prendre le cadre pour retourner au milieu de l'espace vert. Je resterais plantée devant la fontaine jusqu'à ce que l'Officielle vienne me voir. Et quand elle me demanderait ce que je fais là, je lui dirais, je dirais à tout le monde que j'ai compris : ils nous donnent des échantillons de vie au lieu de nous laisser vivre vraiment. Je lui dirais que je ne veux pas me contenter d'échantillons et de miettes. Me contenter de goûter sans jamais faire un vrai repas. » (p. 272)
C’est bizarre de voir quelqu’un que l’on connaît si bien sous un tout autre jour.
En faite , quand on y réfléchit , quand on est avec quelqu'un , on lui prend de son temps , et , en échange , on lui donne un peu du sien .