Difficile de savoir où réside la force.
Je vois ses yeux, étincelants de vie, de rage, je sais qu'il n'abandonnera pas le combat. Même si c'est un combat silencieux qu'on ne voit pas forcément du dehors. Je n'abandonnerai pas non plus.
J'aimerais tout lui avouer, mais c'est impossible. Pas maintenant. Je suis trop fragile. Comme si j'étais prisonnière du verre, j'aimerais le briser pour respirer enfin, mais je n'ose pas, j'ai trop peur que ça fasse mal.
C'est ce que vous pensez. Vous pensez qu'il n'y a rien parce que nous ne résistons pas. Mais les mots qui sont dans nos têtes, personne ne peut les voir. Mon grand-père est resté maître de sa mort et ça ne sera pas votre cas. Nous avons des choses de valeur, mais vous ne les trouverez jamais, parce que vous ne savez pas où chercher.
Faire ses choix est une chose, ne jamais en avoir eu l'occasion en est une autre.
(p. 277)
(...) Je me demande si la mort a toujours cette saveur-là.
entrer sans violence dans la bonne nuit
Je veux aller vite quand j'en ai envie et lentement si le coeur m'en dit. Décider quels poèmes j'ai envie de lire, quels mots j'ai envie d'écrire. Je veux tellement de choses. J'ai l'impression de n'être plus qu'un torrent de désir sous les traits d'une fille.
— Je suis très heureux de te donner une partie de ma vie.
J'attends ce jour depuis si longtemps : mon Banquet de couplage. Où, pour la première fois, je verrai le visage de mon Promis. Où, pour la première fois, j'entendrai son nom.