- Tu es amoureuse e cette idée de révolte, Cassia. Mais tu ne sais pas vraiment ce que c’est. tu ne sais pas ce que c’est de se rebeller et de voir tout le monde mourir autour de toi. Tu ne sais pas.
Ce n'est pas de savoir écrire qui rend intéressant, c'est ce qu'on écrit.
Avec Xander, je pourrais faire ce dont j'ai toujours rêvé.
Alors qu'avec Ky, je fais ce dont je n'aurais jamais osé rêver.
Je veux les deux.
C'est impossible.
Avec Xander, je pourrais faire ce dont j'ai toujours rêvé.
Alors qu'avec Ky, je fais ce dont je n'aurais jamais osé rêver.
Je veux les deux.
C'est impossible.
Comme je ne pouvais pas voler jusqu'à toi, j'ai marché, pas à pas, sur la roche rouge.
Je n'ai jamais donné de nom à ce que j'écrivais
Pas la peine
De toute façon
Ce serait toujours le même :
"Pour toi".
Les adieux, c'est comme ça. On ne peut pas toujours marquer comme on le souhaiterait le moment de la séparation - si douloureuse qu'elle soit.
L'oublie permet d'alléger les souffrances un instant, mais le retour à la réalité n'en est que plus pénible.
Ici, on n'a que trois raisons d'agir: la faim, la soif, la peur de mourir. C'est tout.
Il y a de la beauté en chacun de nous. Chez Ky, ce sont ses yeux que j'ai remarqué en premier. Et ils me plaisent encore. Mais quand on aime, on ne cesse de contempler l'autre, encore et encore. On remarque le dos de la main, la courbure de la nuque, la démarche. Au début, on est aveuglé, on voit l'être aimé dans son entier, un tout magnifique ou la somme magnifique de détails non moins magnifiques. Mais ensuite, on détaille celui qu'on aime: on commence à voir des pourquoi: pourquoi il marche comme ci, pourquoi il ferme les yeux comme cela ... et on apprend à aimer également ces détails, d'un amour plus subtil et plus complet.