Dans la ville en feu

C'est un encore un roman nerveux, positif et réjouissant qui remet en selle un Harry Bosch toujours aussi impertinent, impatient, plus que jamais dévoué, têtu et obstiné.

Harry ne peut supporter de laisser les fantômes du passe tranquilles et déterre un cold case vieux de 20 ans pour faire la lumière sur un meurtre qu'il a du mal à oublier.
Aux aurores de la retraite le personnage d'Harry Bosch gagne encore en épaisseur et en profondeur par sa recherche de la justice avant tout.

Michael Connely porte encore le couteau dans la plaie de la société américaine et des failles de la police. Il évoque les horreurs commises pendant les guerres du Vietnam et de l'Irak sous un oeil impitoyablement critique.

L'inspecteur vedette du LAPD Harry Bosch a l'occasion de revenir sur une affaire vieille de vingt ans, une affaire qu'il croyait qu'on avait négligée (émeutes de Los Angeles obligaient) et qu'il souhaitait rectifier : le meurtre de la journaliste danoise Anneke Jespersen. Si rien de concluant n'était ressorti en 1992, vous imaginez bien que ça ressemble à une mission impossible. Mais non ! À l'aide de nouvelles informations et surtout de nouvelles techniques d'analyse en balistique, Bosch croit qu'il peut y parvenir. C'est pour dire à quel point son sens du devoir est fort. Ou sa volonté de voir les crimes punis, c'est selon. Mais bon, on l'aime ainsi malgré son côté bourru et parfois un peu aggressif. D'ailleurs, ce trait de caractère lui vaut l'animosité de son patron qui lui colle aux fesses le service des affaires internes, pour son plus grand bien, vous verrez.

Avec ce dernier roman en date de sa série, Michael Connelly signe un roman policier à la hauteur des attentes de ses fans. Une affaire difficile et intéressante, une enquête bien menée, quelques passages de la vie personnelle de l'enquêteur mais pas trop qu'ils nuisent au rythme et qu'on s'égare du principal. Tout est bien dosé, l'auteur est vraiment au sommet de sa forme. Dans la ville en feu est un roman policier idéal pour passer du bon temps. Je le recommande vivement.

Pour revenir à l'affaire, une douille de balle trouvée sur la scène du crime amène Bosch à retrouver l'arme du crime à suspecter les milieux de gangsters de Los Angeles. Mais en même, les derniers reportages de Jespersen portaient sur la Guerre du Golfe et le sort réservé aux anciens combattants. Comment concilier les deux ? Comment en arriver à une conclusion ? Toute cette histoire de militaire, suffisante pour rappeler à Bosch son passé de soldat dans lors de la Guerre du Viet-Nam. Tout bon roman policier moderne se doit d'ajouter un ou deux démons intérieurs à son protagoniste pour le rendre plus humain et en même temps toucher une corde sensible auprès de son lectorat en portant son attention sur un enjeu social. Dit ainsi, ça sonne un peu la recette mais tant pis, ça fonctionne trop bien dans ce cas-ci.

C'est toujours un plaisir de retrouver Harry Bosch.
Affecté à une unité de cold case, il reprend l'affaire de la mort d'une jeune femme pendant les émeutes de Los Angeles de 1992. Il se trouve qu'à l'époque, il avait été le policier qui avait trouvé le corps. le contexte ne permettait pas de procéder à l'enquête préliminaire avec minutie. le meurtrier n'avait jamais été retrouvé
Vingt plus tard, il se retrouve à nouveau confronté au racisme. Alors qu'il trouve de nouveaux éléments, sa hiérarchie bloque sa progression : il ne faudrait pas que le seul crime résolu de ces émeutes soit celui d'une blanche.
C'est un opus assez classique, on retrouve la présence du jazz, le caractère entêté et généreux de Harry Bosch.
Les deux premières parties sont assez intéressantes : l'atmosphère des émeutes et la recherche d'indices dans les vieux documents. La dernière partie en revanche manque cruellement d'imagination et aurait pu être dans n'importe quel autre roman du même genre.
Mais avec Harry, c'est toujours un bon moment de lecture.

Je suis mitigée, c'est a dire que j'ai aimé l'histoire même si par moments, je trouve que cela trainait en longueur. Je l'ai écouté en audio mais j'ai eu du mal à accrocher comparé aux autres par contre en attendant le jour que j'écoute aussi est plus prenant. voilà mais ce n'est que mon opinion personnelle.

En 1992 Los Angeles connue de terribles émeutes suite à l'acquittement de policiers ayant tabassé un noir (un parfum de déjà vu non ?)
Harry Bosch appelé sur une scène de crime n'a que le temps de noter le nom de la victime Anneke Jespersen et de remarquer que c'est une journaliste danoise abattue d'une balle dans la tête. Harry ne peux que supposer qu'il s'agit d'un meurtre perpétré par un gang.
La victime au fil du temps est surnommée Blanche-neige
Vingt ans plus tard le dossier est devenu un Cold case et Harry va le reprendre en main.
Dans quelques jours ce sera la commémoration des émeutes et il serait bon de pouvoir ajouter quelques crimes résolus à l'actif de la police.
Harry Bosch depuis qu'il est attaché aux Affaires non résolues a un nouveau chef, un crétin de première mais vicieux et dangereux. Et devinez quoi ? il va lui mettre les bâtons dans les roues lorsque l'affaire Blanche neige progresse surtout que l'affaire pourrait bien être la première résolue et pour le LAPD, ça fait tâche que ce soit justement un meurtre de femme blanche qui trouve sa solution sur fond d'émeutes raciales !

Ah revoilà Harry Bosch dans une intrigue compliquée, des indices plus pauvres que pauvre mais qui vont le mener du Danemark à Desert Storm ( Tempête du Désert, mais si rappelez vous le vieux Bush et les missiles illuminant votre écran de télé).
Mais Harry est toujours aussi pugnace même s'il a mis un peu d'eau dans son vin, et puis il est émouvant en père de famille qui surveille les lectures de sa fille.

J'avais renoué avec lui avec sa première enquête des Affaires classées mais je l'avais lu en anglais, c'est pas pour dire mais l'effort de lecture m'avait quand même un peu gâché le plaisir.
Là c'est du tout bon Connelly, même si Harry prend un peu de cheveux blancs il garde toute ma sympathie, et attention pas question de nous le faire à la Wallander !!


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Michael Connelly possède un ingrédient vedette pour ses recettes : Harry Bosch. Depuis Ceux qui tombent, Bosh est confiné aux affaires non résolues et il est presque à la retraite. Dans la ville en feu est l'histoire d'une affaire non-résolue mais dans un contexte bien spécial: les émeutes de 1992 à LA. Durant ces émeutes, la ville est littéralement en feu: pillage, règlement de compte, manifestations, etc etc. Les différents corps de police sont débordés. On doit faire vite et au mieux. En '92, Harry est appelé dans une ruelle gardée par les soldats (ceux-ci appelés en grand renfort) où l'on a retrouvé le corps d'une journaliste danoise froidement abattue.
Malheureusement, pas le temps de bien faire les choses, ce meurtre restera non résolu. Nous sommes maintenant en 2012 et Bosh reprend l'affaire. Tout ce qu'il a, c'est la trace d'une arme. Et voilà, nous y sommes. On retrouve la détermination de Bosh, sa compassion pour les victimes, l'acharnement au travail et à la résolution du meurtre. Et encore et toujours, la hargne des supérieurs vis à vis celui qui est presque à la retraite et qui dérange et qui bouscule (encore) tout le monde et l'art de faire.
Une fin qui me laisse sur ma faim car il reste bien des questions..particulièrement la présence de l'enquêtrice des affaires internes. Celles-ci seront peut-être résolues dans le prochain Connelly?
Bref, c'est un Bosch, c'est un Connelly. Est-ce une lecture captivante ? Hum non mais une lecture attachante puisque nous aimons Bosch.

20 après les meutes de 1992 à Los Angeles, Harry Bosch enquête sur le meurtre d'une journaliste danoise assassinée pendant ces jours compliqués. En réalité, il ne s'agit pas du tout d'une relecture de ces émeutes, mais le récit qui se déroule en 1992 nous entraine dans les réseaux politico-financiers d'une petite ville de Californie.
Au fil des livres, le filon Bosch, que j'ai tant aimé, s'épuise un peu. le livre est lent à démarrer, la fin laisse un peu sur sa fin. Comme certains films qui sont sauvés par le talent des acteurs, Dans la ville en feu est sauvé par le savoir-faire de Connelly. Mais ce n'est pas un grand cru!

L'histoire démarre sur un meurtre non-élucidé qui a eu lieu pendant les émeutes de 1992 à LA. Ces émeutes avaient pour cause un verdict qui pénalisait lourdement un hispanique alors que le jury comptait une majorité de blanc. Les victimes étaient nombreuses, mais ne comptaient aucun blanc sauf une jeune femme, journaliste Danoise.

Bosch reprend l'enquête et trouve de nouveaux indices qu'il exploite avec brio comme d'habitude.

J'ai trouvé cette enquête assez commune, le thème ayant été, ailleurs, largement exploité.

En conséquence j'ai trouvé cet épisode un peu faiblard.

Lorsque je ne sais pas quoi lire, je me tourne souvent vers les romans de Michael Connelly en poche, c'est l'assurance d'un bon moment de lecture. Un peu déçue avec ce titre. Depuis quelques épisodes maintenant, Harry Bosch est proche de la retraite et travaille au service des affaires classées. Dans ce roman, il est question du meurtre d'une journaliste danoise Anneke Jespersen au moment des émeutes de Los Angeles en 1992. A cette époque, la police n'avait pas le temps ni les moyens d'élucider ce crime, mais en 2012, Harry Bosch rouvre le dossier, son enquête partira de la douille de la balle qui a tué la journaliste. Pourquoi l'a t'on tuée ? Il lui faudra faire preuve de patience, rencontrer des personnes qui l'ont connue, remonter lentement des pistes grâce aux progrès de la balistique, enquêter sur son passé, ses enquêtes en Irak... C'est un peu mou par moment, mais au final pas désagréable. Il est sympa ce flic qui ne lâche pas l'affaire et j'aime bien ses relations avec sa fille, Maddie, adolescente.

En 1992, alors que Los Angeles est déchiré par les émeutes, Harry Bosch découvre le cadavre d'une jeune femme, une journaliste danoise. Sa mort est mise sur le compte des émeutes. Vingt ans plus tard, alors que Bosch est au Bureau des Affaires non résolues, il est chargé de reprendre cette enquête. Patiemment, minutieusement comme il sait le faire, il remontera le temps jusqu'à la guerre du Golfe, retrouvera des indices et essaiera de comprendre pourquoi cette jeune femme a été retrouvée morte dans cette ruelle isolée...

Avoir imaginé la suite de la carrière de Bosch dans ce Bureau des Affaires non résolues (depuis 2005), est la bonne idée de Connelly. En effet ça lui permet de mettre en valeur les qualités du policier, la patience, l’opiniâtreté, la remise en question de toute vérité. Comme le précédent, "Ceux qui tombent", "Dans la ville en feu" est un bon cru et on admire la construction de l'enquête, d'abord chaotique, puis implacable !