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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Pendant les émeutes de 1992, Harry Bosch découvre au détour d'une ruelle sombre le corps d'une jeune journaliste danoise. A cette époque, on ne s'attardait pas sur ces meurtres. Mais, vingt ans plus tard l'inspecteur Bosch se souvient toujours de cette jeune journaliste Anneke Jespersen. fessant partie du bureau des affaires non résolues, Bosch va réouvrir l'enquête bien décidé à savoir ce qui c'est passé ce jour-là. Avec son équipe, certaines choses vont être drôlement remuées au grand dam de son supérieur qui voit venir le danger pour certaines personnes haut placées
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Traduit de l'anglais par Robert Pépin qui a la particularité d'être à la fois l'éditeur de l'auteur chez Calman-Lévy, son ami de longue date et... son traducteur. Je pense que cela explique la qualité du roman. Visiblement Robert Pépin a les mains libres pour passer et éclairer le texte dans la version française : « Michael décrit avec un réalisme extraordinaire un système très éloigné du nôtre. Comme je ne souhaite pas bourrer mes traductions de notes de bas de pages, je m'efforce de fourrer le texte d'éclaircissements sans que le lecteur s'en aperçoive. » En termes de traduction, une trop grande fidélité au texte d'origine peut être la pire des choses. Adapter l'oeuvre dans une nouvelle langue, tel devrait être l'objectif. Encore faut-il être en phase avec l'auteur comme a pu l'être, par exemple, Alzir Hella, traducteur fameux de Stefan Zweig, ayant largement contribué à la renommée de celui-ci en France.

J'avais repéré ce titre « Dans la ville en feu » sur la table d'un bouquiniste tourangeau dont j'apprécie la sélection des livres présentés, ses goûts s'accordant bien avec les miens. C'était en juin dernier, la mort de George Floyd* – américain noir de 46 ans tué le 25 mai 2020 par un policier blanc de Minneapolis – avait donné lieu à une série de manifestations et d'émeutes.
Ce récit de Michael Connelly a pour cadre des évènements similaires ayant eu lieu à Los Angeles en 1992.
30 ans ont passé... C'est une bonne façon de réfléchir à des évènements récurrents aux USA tout en lisant un roman policier de qualité, l'auteur sachant parfaitement rendre ici l'écho social et politique. D'ailleurs, il a enquêté sur place et écrit en introduction :

« A tous les lecteurs
Qui font vivre Harry Bosch depuis vingt ans,
Un grand, très grand merci.
Et à ceux qui en ce jour de 1992
M'ouvrirent un passage dans la foule,
Aussi un grand, très grand merci. »

C'est un excellent Connelly, le meilleur que j'ai lu jusqu'à maintenant. le scénario est époustouflant et sans aucun temps mort.

Harry Bosch et une équipe mobile se déplacent sur une scène de crime en pleine émeutes :

« Deux jours plus tôt, les fractures raciales, sociales et économiques qui agitaient la ville avaient brisé sa surface avec une intensité proprement sismique. le procès de quatre officiers de police du LAPD accusés d'avoir rossé un motocycliste noir après une course-poursuite à grande vitesse s'était achevé sur un non-lieu, la lecture du verdict dans un prétoire de banlieue situé à quelques soixante kilomètres de là ayant un impact quasi immédiat dans le quartier sud de Los Angeles. Des petits groupes de gens en colère s'étaient formés au coin des rues pour huer cette injustice. Et très vite les violences avaient commencé. »

Une journaliste danoise, Anneke Jespersen, a été retrouvée morte au détour d'une ruelle sombre. L'enquête avait été bâclée à l'époque, tant la police avait eu peu de temps à consacrer à une victime parmi d'autres dans cette « ville en feu ». Vingt ans plus tard, Hieronymus « Harry » Bosch est inspecteur aux affaires non résolues. Il s'emploie grâce à une douille recueillie sur la scène du crime à retrouver l'arme du crime et ainsi avancer dans une éventuelle résolution de l'affaire. Y parviendra-t-il alors que son supérieur, le lieutenant O'Tool, le harcèle afin de l'amener à abandonner une enquête qu'il juge non prioritaire, voire cherche à l'évincer du service ? Celui-ci a mis une inspectrice des affaires internes à ses trousses, et cette Nancy Mendenhall ne compte pas le lâcher d'une semelle.

Un scénario dans lequel s'invite le passé militaire récent des Etats-Unis dont les conséquences sont toujours sensibles actuellement. Bosch était au Vietnam en 1970-1971. Quant à la journaliste assassinée, elle avait couvert « les opérations » Bouclier et Tempête du désert en 1990 pendant ce qui a pris la dénomination sibylline de « guerre du golfe »**... En arrière-plan est abordée la question du retour des combattants et leur devenir, et surtout les tensions existant au sein de la police concernant les questions ethniques dans cette ville, Los Angeles, où les populations noire et hispanique représentent la majorité des habitants. La police étant perçue comme défendant les intérêts des blancs, Bosch embarrasse la hiérarchie de s'intéresser à une victime blanche alors que les nombreuses autres victimes pendant les émeutes ont donné lieu à peu d'investigations.
Bosch sait aussi consacrer du temps à sa fille Madeline, « Maddie » et à sa passion du jazz dont de nombreux musiciens et titres accompagnent cette enquête.

« Il en était au troisième album et écoutait une version saisissante de Patricia enregistrée trois décennies plus tôt dans un club de Croydon, en Angleterre. Pepper faisait alors son come-back après des années de prison et de dépendance à la drogue. Ce soir là – c'était en 1981 –, tout allait à merveille. Dans ce morceau, il prouvait que personne ne pourrait jouer mieux que lui. »

L'auteur utilise parfaitement toute cette riche matière dans une construction impeccable, en incluant une réflexion existentielle et abordant des sujets sociaux intéressants, ce qui donne un roman divertissant mais pas seulement. J'ai vraiment eu plaisir à lire cette histoire qui me marquera durablement.
Notes avis Bibliofeel juillet 2020, Michael Connelly, dans la ville en feu

1992, 2020 : les mêmes problèmes de racisme, de répression policière provoquent des émeutes puis d'importantes manifestations. Les problèmes de fond n'ont jamais été réglés, ni débattus... La pression contre les dirigeants connaît cette fois-ci une ampleur nouvelle émanant de toutes les communautés.
*George Floyd avait été interpellé car soupçonné d'avoir utilisé un faux billet de vingt dollars...
**La guerre du golfe de 1990-1991 sera suivie par « la guerre d'Irak » de 2003-2011 avec des conséquences mondiales terribles en termes d'instabilité et de terrorisme.
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Retrouvez d'autres articles avec mes photos et musiques d'illustration sur mon blog Bibliofeel. A bientôt !

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Je ne peux m'empêcher de faire des rapprochements entre les livres que je lis. Dans la ville en feu, comme L'enfant invisible, se passe au début des années 90 et si ce roman se déroule à l'autre bout du pays, le contexte social et multiculturel est le même. Black out de Cécile Delarue abordait aussi la question des émeutes de Los Angeles, et parlait de ce roman : la boucle est donc bouclée.
N'aurait-on pas un peu mis Bosch dans un placard ? Non, presque pas. Il est à l'unité des Affaires non résolues, et le moindre de ses faux pas est guetté – oui, Bosch a parfois des soucis avec sa hiérarchie, parce qu'il est avant tout aux services des victimes, de la justice, et se faire bien voir n'a jamais fait partie de ses objectifs. Il n'a pas oublié ce qui s'est passé vingt ans plus tôt, quand une jeune journaliste étrangère a trouvé la mort au cours des émeutes. Elle était en vacances, mais étant donné tout ce qui se passait à Los Angeles, Bosch, les policiers, n'ont pas vraiment eu beaucoup de temps à consacrer à cette affaire.
Bosch cherche – et finit par trouver, parce qu'il a trouvé un indice, parce qu'il finit par en trouver d'autres et par poser des questions qui risquent de fâcher un peu, pour ne pas dire beaucoup. On prend toujours des risques en remuant le passé – parce qu'un crime qui a eu lieu vingt ans plus tôt, cela veut dire un coupable libre depuis vingt ans. Il est donc suffisamment malin pour ne pas s'être fait prendre, et il a une vie certainement suffisamment bien installée pour ne pas avoir envie que cela s'arrête. Si vous m'avez suivi, vous avez donc compris que l'adversaire est sans doute :
– dangereux ;
– aux aguets.
Bosch, qui sait lire les indices et remonter les pistes, l'a bien compris. Ce n'est pas comme s'il n'avait pas l'habitude de prendre des risques. Il se penche, aussi, sur la personnalité de la victime, lui redonnant, si j'ose dire, une existence, là où trop souvent, les victimes ne sont… eh bien, qu'un corps mort de plus avant que l'on mette la main sur le coupable. Nous découvrons réellement qui était Anneke Jespersen et le vide qu'elle a laissé derrière elle. Nous reparlons aussi d'événements qui ont eu lieu au début des années 90 – je veux parler de la guerre du Golfe, que l'on a quasiment oublié aujourd'hui, comme si cette guerre « sanitaire », avec ses « frappes chirurgicales » – je me souviens du vocabulaire de l'époque – n'avait pas eu d'impact sur ceux qui l'ont faite.
Un polar qui nous emmène loin, dans le temps et dans l'espace, un polar qui montre que certains ne reculent devant rien pour le pouvoir. Un polar rempli de rebondissement, qui plaira aux fans d'Harry Bosch, mais aussi à ceux qui voudraient le découvrir.
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Le petit avis de Kris
Au milieu des émeutes de 1992 à Los Angeles, Harry Bosch découvre, parmi de nombreux cadavres, celui d'une journaliste danoise, Anneke Jespersen. Il ne peut enquêter sur la victime que vingt ans plus tard, grâce à une douille et une boîte noire qui lui permettent de remonter jusqu'à un groupe de personnes soucieuses de protéger des secrets communs.
Ah j'ai retrouvé avec beaucoup de joie mon cher ami Harry ! Eh oui, c'est mon ami, depuis plus de 20 ans que je le suis, avec ses joies, ses peines et surtout ses enquêtes !
Bon pour ceux qui connaissent Harry Bosch, c'est encore du très très bon ! Ceux qui ne connaissent pas encore (honte à eux ! émoticône smile ) doivent sans tarder lire cet opus ! Je ne sais comment CONNELLY parvient à se renouveler sans cesse mais c'est un réel bonheur que de le lire. Son traducteur nous le sert d'une manière magistrale (mais je pense qu'il y a matière) et sait nous transmettre toutes les facettes de ce personnage et de ses enquêtes ! Merci à lui ou elle !
Vous l'aurez compris, je sors encore conquise par cette nouvelle aventure d'Harry Bosch et attend déjà avec impatience de lire une suivante.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Je souhaite tout d'abord remercier les éditions Larousse ainsi que Masse Critique Babelio, pour m'avoir offert le roman The Black Box, de Michael Connelly.

Le roman débute en 1992, à Los Angeles, au cours des émeutes ayant suivi l'acquittement des policiers lors du premier procès « Rodney King ». Une jeune femme, que l'on surnommera « Blanche Neige », est retrouvée assassinée dans une ruelle. Harry Bosch, détective arrive sur les lieux, procède aux premières constatations mais l'enquête est baclée faute de temps et de moyens dans une ville sous haute tension.
Blanche Neige se nommait en réalité Anneke Jespersen, journaliste-photographe danoise, travaillant à son compte, elle venait d'arriver à Los Angeles pour couvrir les émeutes. Pourquoi a-t-elle été assassinée d'une balle dans la tête ?
Vingt ans plus tard, l'affaire n'a toujours pas été élucidée. Craignant que les médias, dans les articles consacrés aux vingt ans des émeutes, ne mettent en lumière le manque d'efficacité de la police, le supérieur de Harry Bosch lui confie, ainsi qu'à plusieurs de ses collèges, la tâche de rouvrir les dossiers non élucidés. C'est un Harry Bosch toujours aussi volontaire et intuitif qui choisit l'affaire Anneke Jespersen, souhaitant terminer une affaire à laquelle il n'a pas pu se consacrer dès le début. Il n'a, comme point de départ, que ses souvenirs, ainsi qu'une boîte d'archives qui contient tous les maigres éléments de l'enquête. Cette boîte va devenir une véritable « boîte noire », d'où le titre du roman . A la manière des boîtes noires des avions qui permettent de reconstituer les enregistrements des pilotes et les raisons d'un crash, la boîte noire de l'enquête va tout d'abord donner des indications sur l'arme du crime, son histoire, et ses différents propriétaires. de là, il va pouvoir remonter jusqu'à l'Opération Tempête du désert, découvrir un premier crime qui a conduit à la mort d'Anneke, puis poursuivre son enquête ; lorsqu'il va se mettre en danger pour démasquer les coupables, la boîte noire pourrait bien devenir une boîte en forme de cercueil.
Dès les premières lignes du roman, Michael Connelly nous plonge dans l'atmosphère des émeutes de 1992, la violence devenue incontrôlable dans une ville qui a perdu tout repère. Vingt ans après, lorsque Harry ouvre la boîte noire, Michael Connelly, nous permet de suivre pas à pas une enquête qui s'annonce presque perdue d'avance. Il dépeint des caractères complexes, celui d'Harry Bosch, hanté à jamais par la guerre du Vietnam, qui reprend goût à la vie auprès de Madeline, sa fille, une jeune ado, mais aussi la victime, Anneke, qui est omniprésente. Tout se passe comme si Harry parvenait, grâce à son travail minutieux de détective, à lui redonner vie, à donner un sens à sa vie si brève, son combat sur les lieux de guerre, sa fin tragique.
Mon verdict est sans appel : pour moi, The black box, la boîte noire, est un roman policier passionnant, dans la lignée des meilleurs romans de Michal Connelly. Toutes celles et tous ceux qui aiment Harry Bosch prendront plaisir à le retrouver, vieillissant, doutant, mal à l'aise avec les nouvelles technologies, mais fidèle à lui-même, professionnel intuitif et rigoureux qui parvient toujours à dénouer l'écheveau complexe d'une enquête. Impossible de se détacher du roman sans savoir qui est l'assassin....

Un mot sur la formule "Harrap's Yes you can"
Tout le monde connaît les Harrap's, les dictionnaires qui ont guidé nos premiers pas en anglais ! le livre fait partie de la collection Harrap's Yes you can « Lire en anglais avec la traduction des mots-clés ».
Yes you can est déjà en lui-même tout un programme ! le concept est le suivant : le livre est en VO, en anglais américain, il ne s'agit pas d'une édition abrégée, le texte est respecté. Dans la marge de droite et de gauche, on retrouve la traduction de certains mots et d'expressions qui sont surlignés dans le texte, et font l'objet d'une note.
Dans l'introduction, on nous explique :
«Nous n'avons pas cherché à vous donner une traduction littéraire de l'ouvrage et nous nous sommes parfois écartés du sens littéral pour vous fournir le sens qui convient le mieux à l'histoire. Aussi les mots sont-ils traduits dans le contexte du texte original.
Les expressions figées anglaises sont, bien entendu, rendues par une expression équivalente en français.
Les allusions à des réalités culturelles du monde anglo-saxon sont expliquées également dans la marge, pour vous aider à mieux comprendre la trame de l'histoire"
Ces notes, en particulier les notes culturelles, sont très bien faites. J'ai beaucoup aimé les traductions pleines d'humour de l'argot américain, dont les nuances sont vraiment bien rendues.
On pourrait presque comparer ce système de notes de lectures à un petit « GPS » "un aide à la lecture" comme on a déjà des aides à la conduite, qui suit le lecteur lui fournissant au fur et à mesure les indications dont il a besoin pour progresser dans sa lecture. Au début, il faut s'habituer à lire puis regarder à droite ou à gauche les explications dont on a besoin, mais c'est assez facile et ce n'est pas une gêne lorsqu'on a l'habitude de lire vite. Pour moi, qui ai lu beaucoup de romans en VO, c'est vraiment un plus, car on ne connaît pas forcément l'argot des banlieues de Los Angeles, ou le système juridique américain, et les explications nous donnent des repères dans une culture américaine si variée.
A noter, selon moi, pour profiter pleinement de Yes you can, il faut pouvoir lire l'anglais sans problème (niveau première, terminale).



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Du 29 avril au 04 mai 1992, après l'acquittement des policiers responsables du passage à tabac de Rodney King, des émeutes embrasent Los Angeles et font plus de 50 morts. Dans la ville en feu, sous la protection de la garde nationale, Harry Bosch et ses collègues sillonnent les rues, interviennent sur les scènes de crimes, cherchent en quelques minutes dans le chaos ambiant à collecter des éléments matériels qui permettront une enquête ultérieure une fois le calme revenu. Dans une ruelle, le cadavre d'Anneke Jaspersen, jeune journaliste danoise, est découvert. Seul indice, une douille abandonnée près de son corps.


Vingt ans plus tard, Harry Bosch travaille au service des affaires non classées. Pour la date anniversaire et la commémoration des événements, le LAPD veut anticiper la curiosité des medias, et pouvoir dire que tous les crimes non résolus liés aux émeutes font toujours l'objet d'enquêtes en cours. Harry est chargé de jeter un oeil neuf sur les dossiers. C'est pour lui l'occasion de revenir sur le meurtre d'Anneke. Dans un contexte de tensions raciales toujours perceptibles, qu'il s'intéresse à l'une des seules victimes blanches ne manque pas d'exaspérer sa hiérarchie.


Rien n'arrête Harry. Parce qu'il pense que « toute affaire a sa boîte noire, un élément de preuve, un individu, un agencement de faits qui amène à comprendre et aide à expliquer ce qui s'est produit et pourquoi », il exploite la douille retrouvée sur le lieu du crime pour remonter à l'origine des faits.


Michael Connelly connaît son boulot, et il le fait bien, proprement. Dans la ville en feu est un roman bien construit, méticuleux, à l'intrigue robuste plantée dans l'histoire contemporaine bien documentée. La scène inaugurale, où Harry et ses collègues accomplissent leur mission dans Los Angeles en flammes et livrée aux pillards, est un morceau d'anthologie ; elle rappelle que l'auteur a été journaliste et a reçu le Prix Pulitzer, partagé avec des confrères, pour sa couverture des émeutes de 1992. Encore un excellent moment passé en compagnie de Harry Bosch !
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Un très bon polar de Michael Connelly avec le héros récurrent, Harry Bosch, bien meilleur que le précédent. Comme certains l'ont déjà noté, peu de psychologie ici (contrairement aux premiers polars de Connelly) mais une intrigue bien ficelée. Harry Bosch, déterminé à résoudre un meurtre non élucidé vieux de 20 ans, celui d'une journaliste danoise assassinée lors des émeutes qui ont suivi le procès Rodney King. Une enquête qui oscille entre LA et l'Irak, sur fond de Desert Storm et des 3 jours d'émeute qui ont secoué LA et les Etats-Unis. Michale Connelly joue habilement sur les traumas américains, Vietnam, Irak, Koweit, South Central...
A lire !
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Vite, vite, vite....à moi le dernier Connelly et les aventures de Harry Bosch. Fan inconditionnelle et absolue!
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