Incendie nocturne

D'entrée je le dis j'ai arrêté au milieu du livre. Aucun intérêt à poursuivre si ce n'est me forcer mais il y a bien longtemps , j'ai décidé d'arrêter de lire un livre qui ne me donnait aucun plaisir.
Michael Connelly, c'est mon auteur culte, j'ai adoré la blonde en béton, créance de sang, les égouts...mais là il me fatigue. D'une affaire, il en découle d'autres, aussi peu intéressantes que la première et ça traine, et ça traine et on détaille.
Bref, au bout d'un moment, l'ennui ne m'apportant plus rien j'ai stoppé. Je ne connaîtrais pas la fin, tant mieux, elle aussi aurait pu me décevoir

Décidément M. Connelly est bien fatigué. Intrigues filandreuses à la résolution laborieuse au prix de facilités invraisemblables, ses derniers romans sont loin du niveau des enquêtes du seul H. Bosch. On savait déjà Connelly peu à l'aise pour construire des personnages féminins (Cassie Black p ex). R. Ballard n'échappe pas à la règle. On sent la contrainte marketing dans l'air du temps : personnage nécessairement féminin, résiliente et en butte aux agressions masculines. Sauf qu'elle peine à exister. C'est plutôt un ectoplasme.
C'est un crève coeur mais je crois que je ferai désormais l'impasse sur les prochains romans de M. Connelly