Après avoir lu un seul livre de cet auteur, "
La défense Lincoln", je ne me considérais pas comme un grand fan de
Michael Connelly. En effet, j'avais trouvé ce livre tout simplement "bof", sans plus. J'avais cependant toujours entendu parler de son fameux "
Le poète", considéré comme son chef d'oeuvre et très souvent cité lorsque l'on cherche les 10 meilleurs polars de tous les temps.
Après l'avoir lu, je maintiens ma position : je ne pense vraiment pas être un grand fan de
Michael Connelly ! Je ne comprends pas tout le buzz et l'admiration qu'il y a autour de ce livre. Considéré comme un chef d'oeuvre ? Comme un des 10 meilleurs polars de tous les temps ? Vraiment ???
Les 100 premières pages de mise en situation sont intéressantes, mais j'ai trouvé que tout le reste traine en longueur, sans aucun revirement de situation ou scènes angoissantes. Arrivé à la moitié du livre, je me demandais encore quand est-ce que l'histoire allait vraiment démarrer. Même chose au 3/4, jusqu'à finalement le finir avec un goût de "c'est tout ?".
Les chapitres ne finissent jamais en nous donnant l'envie de lire la suite. L'histoire s'étire sur les techniques de journalisme et l'association avec le FBI, sans aucune avancée sur l'enquête. La romance entre Jack et Rachel ne sert vraiment à rien et ne fait que rajouter des pages de lectures. le coupable est trouvé à un moment donné par le protagoniste en une seconde ! Il ne fait qu'une brève association de deux personnes en prison et ça y est, il sait c'est qui ! Si c'était si facile de trouver des criminels dans la vrai vie, les enquêteurs n'auraient plus beaucoup de boulot !
Lorsque je lis un polar, ce qui m'intéresse est l'enquête. Les nouvelles découvertes, les revirements de situation, etc. Dans ce livre, l'enquête évolue très lentement. On suit surtout l'histoire d'un journaliste qui s'engueule avec son chef et qui tombe amoureux d'une policière. En gros, rien de très passionnant !
Si je le compare à un autre livre considéré comme un chef d'oeuvre, soit
le chuchoteur de
Donato Carrisi,
le poète ne lui arrive même pas à la cheville !