AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,99

sur 446 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
À l'exclusion de tout doute raisonnable….
C'est un de trois héros récurrents de l'auteur que l'on retrouve dans ce roman. Il s'agit de l'avocat Mickey Haller. Il vient de gagner au tribunal et va boire un coup pour fêter ça. Rien de plus normal mais ce qui l'est moins, c'est qu'il se fait arrêter, parce qu'il n'a pas de plaque arrière sur sa voiture.
L'agent qui le contrôle demande à ouvrir son coffre et là, stupeur, un cadavre. Mickey sait qu'il n'est pas coupable, encore faut-il le prouver. Il décide d'assurer lui-même sa défense, aidé de ses amis, de son ex-femme et de son demi-frère. Pas facile, il est obligé malgré tout de passer par la case prison.
Ce livre présente le système judiciaire américain, ce que Haller met en place pour s'en sortir et le procès lui-même, le tout sur un fond assez actuel puisque le virus commence à faire son apparition (et les masques également). Il n'y a pas le même rythme que dans une enquête policière mais c'est intéressant de voir comment les événements se décantent. Je me demandais bien par quel bout l'avocat allait attaquer pour prouver son innocence et s'il allait y arriver.
Quand il s'agit de ce héros, il y a toujours un aspect assez didactique avec toutes les explications sur le fonctionnement, bien particulier et différent du nôtre, de la justice américaine. L'auteur décortique, explique, analyse (notamment le choix des jurés, le rôle du procureur, des juges etc). La tension est palpable, c'est dur d'être emprisonné. Haller est diminué physiquement, moralement il s'accroche mais on ne lui facilite pas les choses. Lui, il ne lâche rien, il réfléchit, il tente des trucs, prend des risques car il veut réussir.
L'écriture et le style sont adaptés au contexte sans être rébarbatifs ou indigestes malgré le côté « documentaire » (merci au fidèle Robert Pépin pour sa traduction). Peut-être que Michael Connelly aurait pu éviter l'allusion à Trump car elle a sans doute dérangé quelques lecteurs américains, ce n'était peut-être pas indispensable.
J'ai apprécié cette lecture même si elle m'a moins emballée que d'autres titres du même auteur.

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
Commenter  J’apprécie          50
Cette fois -ci c'est l'avocat Mike Haller qui se trouve accusé de meurtre : la police trouve un cadavre dans le coffre de sa voiture, Et le voilà en prison. Mais si ce n'est pas lui l'assassin, qui est-ce ? D'où vient ce coup monté ? Mike décide d'être son propre avocat de la défense, depuis la prison où il n'a pas que des amis,
Commenter  J’apprécie          30
Vous préférez Harry Bosch ou Mickey Haller ? le premier, sans doute, flic tout cabossé et profondément humain alors que le second, retors comme tout bon avocat, apparait moins sympathique, peut-être aussi parce que Michael Connelly lui a consacré assez peu d'ouvrages. Dans L'innocence et la loi, drôle de titre qui s'explique par le fait que la justice ne reconnait pas des innocents mais des non-coupables, nuance importante, dans son dernier livre, donc, l'auteur n'accorde qu'un strapontin à Bosch, réduit pour une fois à l'état de faire-valoir de son demi-frère (Haller), lequel est tout simplement accusé de l'assassinat d'un ancien client et escroc notoire. Un coup monté, c'est une évidence, mais encore faut-il le prouver. Dans un bon polar, il faut un méchant de haute volée et c'est l'avocate de l'accusation, une certaine Berg qui va remplir cet office, avant et pendant le procès, de par son acharnement et sa mauvaise foi, ne reculant devant aucun coup procédural (Haller fait pareil mais c'est lui le héros). Roman de prétoire, L'innocence et la loi est conduit de manière époustouflante par un écrivain comme toujours très documenté et qui a l'art et la manière de nous passionner sans temps morts, en nous montrant une cour de justice comme une scène de théâtre ou un grand échiquier où mettre mat l'adversaire requiert ruse et perfidie. Et si le dénouement abrupt du livre est plutôt frustrant, il n'en est pas moins plausible, démontrant, s'il en était besoin, que des forces supérieures (ici le FBI) sont capables d'interférer dans le cours de la justice, d'une manière que chacun sera à même de qualifier. Mais c'est en nous mettant dans la peau d'un présumé coupable, que l'on sait innocent, et dans son combat harassant vers la vérité, que Connelly scotche le lecteur et ne le libère que dans les dernières lignes. Ouf !
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
Commenter  J’apprécie          130
Comme d'habitude, j'ai adoré. le personnage de Mickey et le suivi de la justice, ses méandres et ses finesses. Présenter le livre comme le retour de Bosch est très exagéré il est peu présent. Par contre on retrouve toute l'équipe de Haller qui se démène pour le sortir de cette mauvaise passe. Mickey est accusé de meurtre et veut assurer sa défense. le livre tient en haleine de bout en bout, façon Colombo, on connaît la fin, on la devine en fait mais l'on veut savoir comment.Comment se sortir de ce piège..........Mickey va être aidé par son ex femme qui exceptionnellement accepté de passer côté défense. Un très bon Connelly.
Commenter  J’apprécie          20
Los Angeles - Mickey Haller, avocat, sort d'un pot pour fêter une victoire quand un policier l'arrête pour défaut de plaque.
Celui-ci ouvre le coffre et découvre un cadavre qui s'avèrera être un ancien client mécontent de Mickey. Direction....le Twin Towers Correctionnal Center, sans passer par la case départ, ni empocher les 100 euros....

Il y a un temps certain que je n'avais plus lu de Michaël Connelly et j'ai bien fait de m'y remettre.
On y retrouve bien sûr Harry Bosh, demi-frère de Haller et personnage fétiche de l'auteur mais dans un rôle secondaire.
Ledit auteur nous entraîne dans les arcanes de la procédure judiciaire américaine et ça n'est pas toujours joli joli!
En tant qu'avocat, Haller ne s'est pas fait que des amis et le constatera quand certains feront tout pour l'enfoncer.
Au fil de la lecture, le titre prend tout son sens et l'on se rend compte que "L'innocence et la loi" ne font parfois pas bon ménage.
Expert, à l'instar de John Grisham, du milieu judiciaire, Michaël Connelly arrive à nous captiver avec un récit se passant principalement dans un tribunal.
Il ne faillit pas avec ce roman passionnant et de très bonne facture.
Commenter  J’apprécie          30
Dernier Connelly en date, et premier roman de l'auteur à aborder l'arrivée du Covid aux USA, L'innocence et la loi marque le retour du demi-frère de Harry Bosch, l'avocat Mickey Haller. Ce malin des prétoires s'est fait pas mal d'ennemis. Aussi, quand au sortir d'une soirée destinée à fêter le dernier acquittement qu'il a obtenu, il est contrôlé par policier en patrouille qui s'aperçoit que du sang goutte depuis le coffre de sa Lincoln et y découvre un cadavre dans le coffre, Haller bascule en quelques instants d'avocat pénaliste reconnu à détenu lambda dans la prison Twin Towers Correctional Center de Los Angeles.
Tout accuse Haller : le défunt, un escroc qu'il avait souvent défendu et qui lui devait encore pas mal d'argent, a été drogué, placé dans le coffre de la voiture et tué dans le garage de Haller, des traces de sang l'attestent. Pour le ministère public, pas de doutes : la place de l'avocat est en prison – et pour longtemps. Haller va devoir se défendre lui-même et envisager toutes les hypothèses pour se sortir de ce (très) mauvais pas.

Connelly revient au roman de prétoire. Un style qu'il maîtrise parfaitement du fait de sa grande connaissance de la procédure criminelle américaine. Globalement, le roman se lit bien, l'auteur sait se faire très didactique quant aux spécificités du système américain. Mais, pour une fois, Connelly ne convainc pas totalement le lecteur français. L'accusation veut réellement la peau d'Haller, ne prend jamais en compte aucun élément à sa décharge et n'envisage jamais l'existence d'un autre coupable. Dés lors le déséquilibre des forces entre les parties conduit à des batailles sur des points mineurs de procédure, qui sont cependant absolument nécessaires pour la défense de l'accusé. le procès n'est plus qu'un théâtre où chaque partie raconte son histoire, sa version des faits, pour tenter de convaincre le jury.

Les différences de fonctionnement du système judiciaire sont éclatantes, et parfois pesantes. Une bonne partie des débats préludant le procès en lui-même se limite à des chicaneries, avant que les plaidoiries n'enchaînent les "objection votre honneur".

Michael Connelly maîtrise une nouvelle fois très bien ce genre littéraire singulier – l'autre référence du genre étant John Grisham - mais sans apporter au lecteur la fièvre habituelle liée à ses intrigues à rebonds.
Commenter  J’apprécie          242
Encore un très bon michael Connelly ! Ce coup-ci, on suit l'avocat Haller qui est embarqué dans une sale affaire ! C'est comme d'hab, bien écrit haletant , on retrouve un peu Harry Bosch dedans aussi ! Bref tous les ingrédients pour un bon moment de lectrue ...
Commenter  J’apprécie          20
Un livre reçu grâce à Babelio/Masse critique, et en plus un Harry Bosch, c'est carrément le bonheur ;-)
Connelly nous a toujours habitués à des polars très axés sur les procédures policières.
Ici le roman est pratiquement entièrement construit sur le fonctionnement de la procédure judiciaire américaine.
En effet Mickey Haller, le demi-frère de Bosch, avocat, déjà rencontré précédemment, est accusé de meurtre et va assurer lui-même sa défense.
On a retrouvé dans son coffre le cadavre d'un homme et il est immédiatement incarcéré.
Il va devoir retrouver dans ses affaires passées quel client lui en veut assez pour le piéger de cette façon.
Bosch se propose bien sûr pour le seconder et enquêter.
Et le roman va vraiment se dérouler autour des différentes étapes de la grosse machine judiciaire américaine.
Caution ou pas caution, libération avec bracelet, interdiction de sortie de l'Etat, démêlés avec la partie adverse (l'accusation), arbitrage constant du juge, sélection des jurés, contestation sur les preuves, sur les témoins…

Cela pourra paraître rébarbatif à certains lecteurs, pour ma part j'ai été scotchée du début à la fin et je ne peux qu'admirer le savoir-faire de Connelly pour nous intéresser à ces pratiques ! Bravo au « boss » ;-)
Commenter  J’apprécie          510
En lisant la quatrième de couverture du dernier Connelly, j'ai découvert avec plaisir que l'avocat Mickey Haller faisait son grand retour. Aussi n'ai-je pas eu la patience d'attendre que le roman paraisse en format poche, car j'ai une nette préférence pour les Connelly mettant en scène Haller dans ces fameux procès à l'américaine, à la dramaturgie bien connue, et néanmoins toujours séduisante. À l'inverse, je suis moins "client" de Harry Bosch, dont les enquêtes sont parfois fastidieuses ou trop violentes (à mon goût), même si je me laisse régulièrement tenter – en particulier depuis qu'il collabore avec Renee Ballard.
°
Dans L'Innocence et la Loi, Mickey Haller devient à la fois l'accusé et le défendeur, un rôle inédit, tout autant que le statut (terrible) de prisonnier. Accusé à tort d'avoir assassiné un homme dont le corps est découvert dans le coffre de sa Lincoln par un policier, il va devoir bâtir sa défense depuis la prison, aidé par son équipe et par Harry Bosch – qui joue les utilités dans ce roman, pour des raisons essentiellement commerciales à mon avis (l'auteur aux 80 millions de livres vendus, dixit la biographie, doit assurer son fonds de commerce !).
°
Rédigé à la première personne, le roman est construit avec l'efficacité que l'on connaît chez Connelly ; tout est calibré et conçu pour qu'on tourne les pages avec avidité. Quelques ellipses parsèment le récit, comme si l'auteur avait voulu tenir absolument dans le nombre de pages requis, dommage ! Les scènes de procès abondent, bien sûr, les scènes en prison sont tout aussi réussies, tandis que l'enquête se déroule en arrière-plan. Seul petit regret : le final, quand l'affaire se dénoue, repose sur une pirouette certes étayée et justifiée, néanmoins un brin décevante. Raison pour laquelle je me suis limité à 4 étoiles dans ma cote.
°
Post-scriptum : Connelly a absolument tenu à situer temporellement l'action relatée, soit de l'automne 2019 au printemps 2020, ce qui lui fait aborder la pandémie de covid, mais sans qu'elle ne joue un rôle dans l'intrigue, ce qui est à mon avis une erreur. On s'encombre inutilement de cet accident (certes grave) de notre histoire, ce qui "datera" le roman dans l'avenir alors qu'il n'en avait pas besoin.
Commenter  J’apprécie          10
Au printemps et à l'automne, Michael Connelly donne rendez-vous à ses lecteurs pour leur parler de son Amérique. Avec L'innocence et la loi, c'est une réflexion sur le système judiciaire qu'il nous propose à partir de l'arrestation de Mickey Haller, le demi-frère de Harry Bosch, et accessoirement avocat de son métier.

Après avoir fêté avec ses collaborateurs la réussite d'un procès, Maître Haller reprend sa Lincoln et sort du parking. Rapidement, une voiture de police le dépasse et lui demande de s'arrêter. le policier examine ses papiers. Heureusement, Il n'a consommé aucun alcool.

Mais, en vérifiant à l'arrière la plaque, il remarque qu'il n'y a plus d'immatriculation. Évidemment, pour l'avocat c'est impossible ! Et, en plus, quelques gouttes de sang tombent sur la route. En ouvrant le coffre, le flic découvre un cadavre…

La suite, on l'imagine ! Arrêté, Mickey Haller perd de sa prestance et devient un prisonnier comme les autres aux Twin-Towers, prison de Los Angeles. Et, le lecteur suit son parcours dans la justice américaine pour prouver son innocence. Y arrivera-t-il ? Lui, l'avocat tant apprécié par les truands et haït par les services du procureur.

Ces 450 pages sur une mise en accusation puis un procès sont passionnantes. Au début, j'avoue avoir été déçue et un peu en colère devant tant de facilité ! On a tous été bercé par le feuilleton New York, Police judiciaire qui nous a appris à comprendre les méandres de la justice américaine et surtout les arrangements trouvés pour éviter un procès. Les images de prisonniers menotté et habillé en orange ont aussi montré l'importance du juge.

Mais, Michael Connelly décortique cette justice réglée au millimètre où chacun joue sa partition. Alors, bien sûr, l'écrivain n'échappe pas à quelques longueurs et des éléments un peu trop attendus comme l'amour d'une fille géniale, une ancienne femme merveilleuse et des amis qui ne doutent jamais !

Néanmoins, le style de Michael Connelly est toujours aussi affuté. L'intrigue est là et le final étonne. Pour l'avocat, il ne s'agit pas uniquement de prouver sa non-culpabilité mais de retrouver son innocence en utilisant la loi américaine.

Du coup, Michael Connelly démontre combien les verdicts de la justice américaine peuvent être éloignés de la recherche de cette sacro-sainte vérité. Les descriptions de l'univers de la prison sont autant de dénonciations d'un univers corrompu des prisonniers aux matons.

A chaque phase de cette défense, Michael Connelly ne remet jamais en cause l'innocence de son avocat, qui connait la loi sur le bout de ses ongles, mais il interroge la possibilité que la justice arrive à le prouver. Ce qui pose la fragilité d'un verdict judiciaire, car on peut être innocent et condamné pour autant.

De plus, il démontre qu'on peut par intérêt suprême mettre de côté un pan entier de la démocratie judiciaire en court-circuitant complétement le verdict d'un jury. Angoissant ! Mais, instructif à l'heure où un ancien président américain se débat face à des accusations qui pourraient déboucher sur des actions en justice.

Chronique et photos ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2021/10/26/michael-connelly-linnocence-et-la-loi/
Lien : https://vagabondageautourdes..
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (1114) Voir plus



Quiz Voir plus

Michael CONNELLY : les titres avec Harry Bosch

Quand Harry se souvient des tunnels du Vietnam...

LE DEGOUT DE L'OEUF EN GELEE
LES EGOUTS DE SAÏGON
LES EGOUTS DE LOS ANGELES
LOS ANGELES ECHO

11 questions
318 lecteurs ont répondu
Thème : Michael ConnellyCréer un quiz sur ce livre

{* *}