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Policier bien ficelé que j'ai lu avec plaisir .
Je relirais d'autres aventures d'Harry Bosch car tous les ingrédients d'un bon polar y sont, pas de temps mort , des rebondissements, on a hâte de découvrir le meurtrier.
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Du bon, du vrai Connelly...
Un chien rapporte un os de sa promenade au petit bois, en haut de la colline. Pas de chance pour lui, c'est un os humain, celui d'un enfant mort depuis 20 ans, enfoui là à la hâte après avoir été battu à mort.
L'inspecteur Bosh est un survivant, il devrait être mort, mort dans les tunnels du Vietnam. Il porte la poisse à tous ceux et celles qui l'approchent de trop près, l'aiment, lui dont on se demande s'il est vraiment vivant.
Il faudrait qu'il pense à prendre sa retraite.
Mais avant cela, il faut qu'il finisse de résoudre cette affaire de l'enfant assassiné. D'abord, lui retrouver son nom, puis savoir qui l'a roué de coups pendant des années avant de le frapper si fort qu'il en est mort.
Bosh est tellement préoccupé de cette affaire qu'il oublie souvent d'informer son coéquipier Edgar de ce qu'il fait.
J'aime le style très précis de Connelly, chaque geste est décrit en détail. C'est essentiel pour comprendre les situations, les caractères, les émotions. J'aime ce souci de la précision car il me permet de me présenter les scènes et aussi les gens. c'est pas des descriptions vides, non.
Peu de psychologie. Les choses sont ce qu'elles sont. Pas d'artifices, pas de blabla, mais l'action et faire ce qui doit être fait.
Bosh est un enfant placé suite à l'assassinat de sa mère. Alors la souffrance d'un enfant, il sait au plus profond de lui.
Hollywood. La ville des squelettes, ceux que l'on extrait de la fosse à bitume, comme celui d'une femme tuée il ya plusieurs milliers d'année.
Le meurtre est vieux comme l'humanité. Les résoudre un après l'autre pour Bosh, c'est redonner du sens à ce que n'en a plus, mettre sa 2e vie, celle de survivant au service d'une mission et ne pas s'apesantir sur les raisons de le faire.
Un bon Connelly, avec peu de coups de pistolet et de bagarres mais de la ténacité, de la compassion et l'intelligence et la probité de Bosh, pas de compromis ce qui lui vaut des inimitiés sérieuses au bureaux des Homicides de hollywood comme des loyautés toutes aussi solides.



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Harry Bosch sur les traces d'un squelette qui ressurgit près 20 ans après son homicide...
Une enquête où malgré une sucession de morts malencontreuses, l'investigation technique l'emporte sur l'action brute.
Un point toutefois m'a légèrement gêné, cette impression que plusieurs personnages récurrents autour de HB ont des personnalités totalement différentes de celles qu'ils avaient jusque-là. Je sais que c'est volontaire, que cela est fait dans un but précis, pour ce que Michael Connelly envisage comme suite à son héro, mais ces changements sont trop forts pour être crédibles.
Bref, un opus agréable et déconcertant à la fois, sans révélation majeure, exception faite du dernier paragraphe où notre inspecteur angelin préféré prend une décision radicale pour son avenir, ce qu'en bon angelin, on appelle un "Big one" personnel (j'en dis pas plus, je déteste "spoiler"...).
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Un très bon Connelly avec comme d'habitude Harry Bosch, sa rudesse, ses failles, un vrai plaisir de le retrouver.
J'ai beaucoup aimé l'entrelacement entre l'enquête et les a-côtés. Comme je les lis dorénavant dans l'ordre je comprends beaucoup mieux certaines choses, le rapport avec ces coéquipiers, la gestion de sa vie personnelle.
D'autant plus que l'enquête était très intéressante et bien ficelée. Un très bon page-Turner.
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A Hollywood, le premier janvier, les ossements vieux de plus de vingt ans sont déterrés par un chien : ceux d'un enfant qui portent les traces de très nombreuses et anciennes fractures, dont la dernière lui fut fatale. Qui a pu torturer ainsi un petit garçon avant de l'enterrer grossièrement sous les aiguilles de pin, dans un endroit difficilement accessible ? L'inspecteur Harry Bosch va s'efforcer, méticuleusement, de remonter la piste … Mais rien ne se passe comme prévu. Des fuites dans la Presse conduisent un riverain – dont on apprend qu'il eut maille à partir avec la justice pour une agression de mineur - au suicide, et une nouvelle fois, Bosch a les « Affaires Internes » sur le dos … Il fait aussi, à l'occasion de cette affaire, une belle rencontre avec une « bleue », nouvelle arrivée dans la police qu'il ne va pas tarder à séduire, malgré le règlement.

Au fait, si on suit pas à pas avec intérêt les différentes hypothèses qui mènent le plus souvent à des culs-de sac successifs, c'est l‘ambiance des équipes de policiers du L.A.P.D. qui passionne le lecteur. Les rivalités internes, les relations entre partenaires de patrouille, les solidarités et les coups fourrés, la lourdeur des procédures nécessaires non seulement à établir la vérité mais à étayer un dossier criminel que les avocats de la défense s'efforceront de dynamiter. Ici, c'est le temps qui constitue le pire ennemi. Vingt années ont passé : dans le quartier où l'on a découvert les ossements, presque tous les habitants ont changé. Cependant, une femme permet d'identifier la petite victime : il s'agit en effet de son jeune frère, Arthur, disparu en 1980, et ses multiples fractures pourraient avoir été causées par sa passion du skate board … ou par la violence de son père, acteur raté devenu alcoolique.

Le fin mot de cette tragédie est bien entendu donné à la toute fin de l'enquête, par recoupement d'une infinité de détails, l'analyse obstinée du dossier, la relecture des bandes d'enregistrement des témoins, grâce à l'intuition du principal acteur, Harry, l'ancien des tunnels du Viet-nam, qui fut lui aussi enfant orphelin placé en foyers d'accueil, comme l'un des protagonistes de l'histoire ... toujours aussi acharné, ombrageux, souvent solitaire et toujours dans la ligne de mire de sa hiérarchie.

Il faut reconnaître que les auteurs américains font de la belle ouvrage : on apprend à construire une histoire à l'université, on bâtit un scénario dont l'intérêt ne faiblit pas au cours des pages, on suit l'intrigue de rebondissements en rebondissements. Comme une série télévisée … qui bien entendu a été tournée, mais pas encore diffusée en France … Cependant, comme je me suis fait une image assez précise d'Harry Bosch, je ne souhaite pas la regarder, de peur de « casser » mes impressions de lecture. Je vais continuer la série de romans !

Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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City of bones,huitième roman mettant en scène l'inspecteur Hieronymus "Harry" Bosch,de la criminelle d'Hollywood.
Tout commence par la découverte d'un os humain...d'enfant.De plus l'os est fracturé...
Une enquête type "cold case"dont les faits remontent à vingt ans.
J'avoue que la fin m'a laissé sur ma faim.Beaucoup de questions restent sans réponse.

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La 1e chose que je voudrais dire sur ce tome, c'est qu'il aurait fallu conserver le titre original de Cité des Ossements, qui avait un sens, clairement exploité dans le roman, au lieu de choisir cette traduction qui en est totalement dénuée.

Ensuite, il faut savoir que c'est une histoire difficile à lire: elle traite des mauvais traitements infligés à un enfant et de son meurtre. Si vous pensez que ces questions sont trop difficiles pour vous, réfléchissez-y à 2 fois avant de vous lancer dans cette lecture.

Comme toujours avec Connelly, la plume est efficace, on tourne les pages facilement et on a envie de connaître le fin mot de l'histoire. Et Harry est vraiment un personnage attachant, qu'on a plaisir à suivre.

Mais je dois dire que, pour moi, ce tome est l'un des moins inspirés de la série. J'ai trouvé qu'on tournait beaucoup en rond et qu'il manquait quelque chose, sans que j'arrive à mettre réellement le doigt sur ce que c'était. En tout cas, j'ai eu du mal à me sentir concernée alors qu'on parle du meurtre d'un enfant…

D'autre part, cette fois encore Bosch se lance dans une relation qui n'apporte pas grand chose à l'intrigue. Tous les éléments qui découlent de cet aspect du récit auraient pu être abordés d'une autre façon et j'avoue que j'en ai marre de ce qui commence à devenir un cliché de la série: Bosch qui se tape une femme différente à chaque tome.

Malgré ces défauts, globalement ça a été plutôt une bonne lecture, mais ce tome a souffert de la comparaison avec d'autres qui sont bien meilleurs. Il est possible aussi que mon état de fatigue ait joué un peu sur mon appréciation, j'étais sans doute moins patiente, mais je pense que l'auteur n'était pas non plus au top de ce qu'il a à proposer avec Wonderland Avenue.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Quand un auteur appelle son personnage principal Hieronymus Bosch, on s'attend à plonger dans l'atmosphère des tableaux du maître flamand. Connelly ne nous déçoit pas ! L'inspecteur Bosch, avec ses démons personnels, afronte les démons de la société de Los Angeles avec l'oeil qui sait voir le détail. On y trouve une myriade des petits personnages bien décrits avec peu de traces bien précis, quelques uns angéliques, d'autres démoniaques ; on se promène dans une ville caractérisée par ses contrastes entre l'extrême richesse et l'extrême pauvreté ; sans longues descriptions, la police, les systèmes juridique et politique nous sont montrés dans ses contradictions, avec des personnages véreux et ces qui font leur devoir, pour qui "tout le monde compte ou personne".
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On retrouve Harry Bosch et sa connaissance qu'il nous fait partager de la ville de Los Angeles : dans ce livre , Venice et ses ponts en dos d'âne, ses canaux et sa plage avec ses maisons oranges fluo , jaune brillant et bleue tapant. Et aussi, et on retrouve l'ambivalence aimée de Connelly, les bas fonds de marécages sur lesquels sont construits Los Angeles, et dans lesquels on vient de retrouver des ossements humains vieux de 9000 ans. L'humanité assassine donc depuis le début des temps. Et continue à assassiner. Il y a 9000 ans, existaient déjà des tueurs en série. Bosch est confronté à un assassinat d'enfant, remontant à des dizaines d'années, et il en est brisé. La mort, ce qui est perdu, la vie d'un enfant, la carrière d'un jazzman et toute la musique qui a été perdue, et aussi ce que lui a perdu.
Toujours chez Connelly, les rapports entre la police représentée par Bosch, les journalistes, qui posent des questions en ayant l'habitude que l'on ne leur réponde pas, la hiérarchie du LAPD, qui demande que la conclusion souhaitée fasse concorder les faits qui l'appuient, et rejeter les autres, comme une enquête à l'envers, et enfin la justice. C'est avec ironie que Connelly, qui montre les journalistes, -dont il a été- comme des chiens qui continuent d'aboyer longtemps après le départ de leur maitre. Et aussi capables de tout, (y compris malversations ?juste supposé par Connelly) et entrant dans tous les pièges dressés par Bosch. Ce monde ou vit Bosch est fait de secrets, de non dits gardés délibérément, de non partage des découvertes, pour éviter de contrer inutilement l'image que la police entend donner au public, et parce que l'humain est capable de tout, y compris ses meilleurs collègues. Méfiance.
Bosch doute aussi de la véracité des aveux spontanés, qui toujours sont récusés par le tribunal, arguant de l état d'esprit du suspect et de la procédure suivie.
Pas le meilleur Connelly mais comme nous avons l'impression de connaître son héros, Bosch, et que ses réflexions sur le mal et le combat de Bosch contre le mal nous touchent, finalement bon bouquin.
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De mon point de vue, un des "Harry Bosch" avec le plus d'émotions.Sans doute parce que l'intrigue est bâtie autour de la découverte d'un cadavre d'enfant assassiné il y a un certain temps.

C'est toujours un roman "majeur", un plaisir de lecture immense, du grand "Michael Connelly".
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