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3,6

sur 885 notes
Alors, là, franchement, j'ai eu un peu de mal à comprendre ce roman...
Ce n'est pas réellement une déception, car je n'ai pas vraiment détesté. Mais disons que je m'attendais à mieux.
En fait, ce qui m'a le plus dérangée, c'est le vocabulaire utilisé par l'auteure. Les gros mots, ça va pendant quelques pages, surtout si cela apporte une certaine "ambiance" au récit ; après tout, je suis une grande fan de San Antonio et Béru, son héros, n'est pas un modèle de politesse. Mais même Béru n'est pas aussi grossier que les personnages d' Allumer le chat : ici, ce n'est que jurons et autres du début à la fin. Béru, il est plutôt simple dans sa façon de s'exprimer, il dit les choses comme elles sont et, en cela, sa vulgarité est parfois nécessaire.. Barbara Constantine se contente de mettre des gros mots dans la bouche de ses personnages et la vulgarité devient totalement gratuite dans Allumer le chat ; c'est cela qui dérange car on se demande ce que ce genre de vocabulaire apporte au récit?
Sans doute est-ce pour créer une certaine intimité avec le lecteur (râté en ce qui me concerne) et pour bien lui faire comprendre qu'il/elle se trouve parmi des personnages simples. Mais je ne vois pas pourquoi la simplicité doit s'accompagner d'autant de stéréotypes : la vulgarité, les personnages quasi analphabètes qui ont tous tendance à boir plus que de raison,...
Et puis, ce chat qu'on nous annonce dans le titre n'apparaît que quelques fois alors qu'on s'attend presque, en lisant le résumé, à ce qu'il soit un personnage récurrent.
Bon, ce roman a aussi quelques bons côtés. La brièveté des 70 chapitres (qui font de 2 à 4 pages chacun) permet de lire le livre très rapidement et de rester plongé dans le roman sans interruption. de ce fait, il est plus facile de comprendre les relations entre les divers personnages, qui sont très nombreux. Certains sont attachants malgré les défauts du récit. Les enfants, par exemple, sont sympathiques et rachètent, par leur simple présence, les défauts des autres personnages.
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Déception à la lecture de ce roman qui me touche beaucoup moins que le premier livre que j'ai lu de cette auteure "Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom". Je n'ai pas été sensible à l'histoire ni à l'humour de l'écrivain. Je suis peut-être passée à côté de ce livre, voilà ce que c'est de placer la barre trop haut!
Lien : http://araucaria.20six.fr
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Voici un livre qui m'a attiré car le titre contenait le mot chat. Forcément, je l'ai acheté après avoir lu l'épitomé.

Que dire… J'ai eu du mal au tout début, mais à partir du quatrième chapitre, je me suis laissé entrainer dans cette spirale de tranches de vie, bourrées de tendresse et de solidarité. Les personnages sont attachants et j'y ai pris beaucoup de plaisir à suivre leurs péripéties même les plus tragiques. Et ces tragédies-là, je l'ai ai trouvées drôle. Bastos est de loin celui qui a toutes mes faveurs. Nine aussi.

Le style de l'auteur est fluide, certains diront que ce n'est pas de la grande littérature, un roman d'été tout au plus, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire ce bouquin car il est plein de légèreté et nous entraine comme si vous allions sauter dans les champs de blé, un jour ensoleillé, en caressant les épis sous nos doigts alors que nous assistons aux orages de la vie des protagonistes.

C'est simple, coloré et au final agréable à lire pour s'évader.
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« Allumer le chat, allumeeeer le chaaattt, et faire danser, les diables et les dieux.... Allumer le chat, allumeeeer le chaaattt »

Comment ça je me suis trompée dans les paroles ? Mais non, je vous assure que c'est ce que dit la chanson de Johnny. Comment ? Ça ne serait pas « Allumer le feu » ? Mais non, pas du tout. Moi je vous dit que c'est « Allumer le chat », Raymond ne chantera jamais « Allumer le feu », pas logique du tout. C'est Bastos, le chat, qu'il veut allumer (comprendre qu'il veut lui tirer une fournée de plombs dans le derrière, ben oui, le pauvre, il a l'impression que le chat se moque de lui), pas la cheminée. Et je vais même vous confier une petite chose de ma vie privée, le chien adore quand je chante ma version de la chanson de Johnny (sans parler de mon déhanché si gracieux), ça veut bien dire qu'elle est meilleure que l'originale, je crois.... Il a bon goût mon chien.

Bon, voilà, je commence cette chronique en débloquant. Mais ce n'est pas ma faute, il faut voir ça avec l'auteur, parce que son roman il débloque un peu quand même. Pour ne pas dire qu'il est complètement déjanté.

Je n'avais rien lu de Barbara Constantine, et il faut une première fois à tout. Une première rencontre qui, sans être un livre de la litse-noire-des-livres-interdits m'a fait passer un très agréable moment. J'ai été déstabilisée au début par ce découpage en scènettes qui s'attarde sur des moments de vie de personnages diamétralement opposés, en me demandant s'ils allaient avoir un point de convergence. Oui, c'est bien mené, ces pièces de puzzle finissent par s'imbriquer parfaitement. le ton est léger, l'écriture vive, bien que parfois un peu trop répétitive, l'humour bien présent. Les sujets graves sont traités avec une légèreté qui n'est qu'apparente et l'ensemble porte un regard assez critique sur le monde qui nous entoure.
Je ne savais pas à quoi m'attendre et l'essai est transformé!

Allez, un petit dernier pour la route :


« Allumer le chat, allumeeeer le chaaattt, et voir grandir la flamme dans vos yeux »
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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j'ai vraiment aimé ce premier roman de l'auteur à la verve truculente et originale qui sait nous faire passer un excellent moment de lecture.
Barbara Constantine construit un monde rural et rustique, peuplé de personnages tous tellement cassés par les aléas de la vie qu'ils en sont devenus déjantés.
Elle ne fait pas de quartier et les travers des uns et des autres sont présentés avec humour, férocité ou tendresse, c'est selon.
Tous ces allumés ont des tranches de vie cocasses à souhait et sont mus par des sentiments intenses qui les poussent à continuer à vivre.
Ce petit monde pas tranquille du tout est décrit dans une langue parlée et largement fleurie, pleine d'images qui nous font sourire et de jeux de mots qui laissent passer les désirs, pas toujours catholiques, et l'esprit qui fait se retourner les situations les plus désespérées...
En pas moins de 70 chapitres qui s'enchainent dans un rythme trépidant, l'auteur boucle la boucle en portant un message d'espoir dans la joie de vivre et l'amour.
Il y a aussi des irrécupérables dans ce roman et nous sentons la jubilation avec laquelle l'auteur les fait disparaitre en moins de deux dans des circonstances absurdes et rocambolesques...
A lire pour sourire et se faire plaisir !
des liens sur le blog
Lien : http://sylvie-lectures.blogs..
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Décidément je pense que Barbara Constantine n'est pas une auteur pour moi, je n'arrive pas à ressentir de l'émotion ou de l'empathie pour ces récits ou ces personnages, cela se lit évidement et ces bouquins sont plutôt courts donc cela passe mais ce sera la dernière lecture pour moi, sachant que j'ai trouvé tous les bouquins lus de cet auteur dans les boites à livre à proximité de mon domicile.

Plusieurs familles vont se retrouver liées tout d'abord Mine et son mari Raymond vont accueillir leur petit-fils Rémi celui est couvert d'eczéma que son médecin ne parvient pas à soigner, Raymond et lui aussi médecin mais ne parle plus à sa fille Josette depuis des années.

Il va accueillir son petit-fils et en plus de le soigner une relation entre petit-fils et grand parents va évidemment se faire, Josette va également vivre un événement important qui va bouleverser sa vie et la rapprocher de ces parents.

Nous avons également un personnage atypique le plus sympathique à suivre à mes yeux qui est Pierrot qui travaille dans une morgue, celui-ci rêve de célébrité et il est à deux doigts de toucher son rêve avec un projet très particulier.

Une galerie de personnages que nous rencontrons au fur et à mesure du récit tant leur destin sont entremêlés, une lecture qui ne me laissera pas un souvenir mémorable.
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Premier roman de cette autrice... et ce n'est pas le meilleur à mes yeux. Un galop d'essai pour les suivants ?
Lisez plutôt "Et puis Paulette" ou "Tom, petit Tom, tout petit Tom" pour apprécier ses histoires un brin déjantées relatées avec humour.
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Un petit livre tonique tendre et délicieux...pétillant d'humour de drôlerie et d'émotions que je viens de relire.
" ALLUMER LE CHAT" de Barbara CONSTANTINE.
J'aime tout de Barbara. " Et puis Paulette " " Tom petit Tom" et "A Méli sans Mélo " !
Barbara nous caresse avec sa patte délicieusement humaine "sans les griffes". Avec bienveillance elle nous fait vivre entre "ville et campagne" comme toujours et nous y rencontrons présentés avec infiniment de tendresse et de drôlerie plusieurs générations jusqu'à nous interroger sur notre propre rôle !
Qui sommes nous Ami(e) voisin voisine parent ou grand parent ?
Les grands-parents sont des retraités amoureux au jeunisme affiché et assumé, les enfants, adUlescents de quarante ans...toujours en crise d'adolescence !
et puis... un chouïa canailles mais très lucides il y a les petits enfants.
L'univers qu'elle nous propose est doux et chaud comme dans une famille aimante. Mais parfois c'est triste. On meurt..pas mal !...mais le chat est toujours là.
Elle les aime ses personnages.
Savourez le sans modération souriez et laissez vous éclabousser par des bulles de rigolade qui vont vous faire beaucoup de bien.
Rémi souffrant d'eczéma, va avec son chat chez son grand - père qui est un peu guérisseur. Mais le pauvre grand-père ne supporte pas Bastos le chat de Rémi et veut toujours l'allumer émoticône wink avec son fusil.
Vont défiler après un drame, l'employé des pompes funèbres à la drôle de manie, des voisins, une fille fâchée..mais pourquoi ? on ne sait plus..depuis le temps !!! ...et d'autres personnages encore plus siphonnés.
Deux " vieux - jeunes qui s'aiment" Mine et Raymond" l'un déteste les matous l'autre les aime...et toujours " Bastos" ce "chat" qui semble observer avec philosophie ces drôles "d'animaux" un peu bourru mais plein d'humour et d'amour. Et puis... Rémi, ce gnome qu'on a du mal à câliner dans ses bras.
Bref une famille ordinaire...ou pas.
Il va s'en passer des choses ! rassurez-vous le chat va vous raconter.
Barbara Constantine, conteuse jusqu'à en faire une oeuvre d'art... un chef d'oeuvre, étend son regard aigu sur la société.
Sa (cette) comédie, humaine et animalière, l'a propulsée chez les grands. C'était son premier roman et je vous invite à le relire si vous avez envie de vous divertir avec un livre à l'écriture enlevée et vive...vivante, aux chapitres courts et bien rythmés.
Vous rencontrerez à coup sûr des personnages que vous connaissez et que vous aimez.
Vous serez rafraîchis et oxygénés... si vous n'êtes pas trop chastes....mais...il n'y a pas de quoi fouetter un chat !!
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Une jolie galerie d'art naïf spécialisée dans les portraits, mais pour l'écriture c'est du brut, du mousseux bien pétillant, plutôt de la Clairette que du Champagne. Ca réchauffe aussi les coeurs...
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Irrévérencieux et farceur, Bastos est bien le chat de ses maîtres, Raymond et Mine, de doux dingues qui n'ont pas la langue dans leur poche. Un duo plutôt effrayant pour leur petit-fils de cinq ans qui doit cohabiter avec eux, le temps que le grand-père rebouteux vienne à bout du vilain eczéma qui bourgeonne méchamment sur le visage du gamin. Faire face aux aléas de la vie, le petit bonhomme à l'habitude. Il faut dire que ses parents se soucient de lui comme d'une guigne et que sa génitrice est loin d'être une mère-poule ! Alors pourquoi pas ces deux drôles d'oiseaux finalement ? le petit Rémy va faire son nid et vivre des aventures aussi ébouriffantes que formatrices, côtoyant une galerie de personnages colorés, aussi tendres que vénéneux et dont la grande majorité n'ont pas la lumière à tous les étages... à par peut-être Bastos le chat ?
Dans ce roman articulé en soixante-dix chapitres, la joyeuse ménagerie qui compose ce livre n'en fait qu'à sa tête et n'obéit qu'à ses sens, vivant au quotidien des situations ubuesques. On mange salement, on s'enivre régulièrement, on s'engueule méchamment, on meurt bêtement... mais on ne s'ennuie jamais ! On n'hésite pas à vivre un retour à la vie sauvage dans le Montana, à swinguer dans un club de jazz à Budapest ou même à déguster du ragoût de vipère !

Avec "allumer le chat", Barbara Constantine nous entraîne dans une comédie déjantée où Garfield sèmerait la zizanie chez les Bidochon. Les aventures tragi-comiques des protagonistes, aussi inventives que farfelues, m'ont fait passer un divertissant moment de lecture. Pas de frein et nul temps mort, l'intrigue file à toute vapeur vers un final jubilatoire !
Vous souhaitez vous détendre les mandibules ? Je gage que ce livre réponde à vos attentes et vous donne rapidement le sourire aux lèvres !
Lien : https://leslecturesdisabello..
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