Dès sa parution, je me suis plongée dans
Et puis, Paulette.
Rien que la couverture est un bijou. 4 personnes âgées de dos assises sur un banc, 2 hommes et 2 femmes.
Au fil des pages, j'avais l'impression que
Barbara Constantine l'avait écrit exprès pour nous après avoir vécu une expérience de vacances avec notre association qui vise à rompre la solitude des personnes âgées.
Ferdinand vit seul dans une grande ferme depuis le départ de son fils et de sa famille et la mort de sa femme.
Sa voisine Marceline avec laquelle il n'a jamais parlé ne peut plus vivre chez elle car son toit fuit. Or il pleut des cordes.
Son ami Guy vient de perdre sa femme et 2 vieilles sont menaces par leur neveu qui veut récupérer leur maison.
Tout ce petit monde va vivre chez Ferdinand. Si tu ajoutes les Lulus, les petits fils de Ferdinand, qui viennent de temps à autre et Muriel, une élèves infirmière, cela fait de l'intergénérationnel aux petits oignons.
Guy aime bien inventer des mots, d'où solidarvioc !
Hortense, l'une des vieilles a besoin de soins. Elle n'est pas la plus facile des deux. Sa tête a tendance à partir dans les nuages.
Muriel a trouvé le truc pour lui faire ses piqûres. Elle chante des chansons de vieux dont Hortense se souvient de toutes les paroles.
Le répertoire de Muriel se tarit, elle envisage donc de refaire un stage en maison de retraite pour étoffer son répertoire !!!
Tout est dans la même veine, c'est excellent. Un vrai coup de coeur de la rentre littéraire de janvier 2012 à dévorer sans restriction.
Le ton est juste. BC a l'art d'aborder les relations vraies entre les personnages dans un langage très simple mais pas du tout simpliste.
Que du bonheur.