Et puis, Paulette...

Après A Mélie sans Mélo et Tom, tout petit Tom, tout petit homme, Et puis, Paulette... est le troisième livre de Barbara Constantine que je dévore.
Cette fois-ci, il s'agit de l'histoire de Ferdinand qui vit, après le départ de son fils et de sa famille, seul dans une très grande ferme familiale. Un jour d'orage, il passe chez sa voisine d'origine polonaise, Marcelline et il découvre que sa maison va s'effondrer. A la suite d'une idée de ses deux petits-enfants, surnommés les Lulus, il décide de lui demander de venir habiter chez lui, puis à son meilleur ami veuf, Guy, aux soeurs Lumière, à tes étudiants. Toutes ces personnes de différentes générations vont alors apprendre à vivre ensemble.

Ce roman, comme tous ceux de Barbara Constantine, se lit très facilement et en quelques heures. le style très familier rend l'histoire plus vivante, de même que les personnages qu'on croit connaître. La fin du livre est très surprenante. En somme, un très beau livre pour se détendre un dimanche.

J'ai dévoré ce roman, une lecture fluide, sans fioritures, qui nous transmet les émotions et les ressentis.
On pas réellement de personnages principaux, car au fil de la lecture, ils le deviennent tous. On rencontre des personnalités de tous âges, des parents, des familles, des amis, connaissances et inconnus. Et au fur et à mesure, ils vont vivre tous ensemble, pour former le solidarvioc. Un livre qui prouve, que l'âge n'est pas un facteur important, quant il s'agit d'amour, de bien-être et de solidarité, et que l'on peut tous vivre ensemble, même avec un décalage de génération.
Un beau livre, avec de bonnes valeurs.

Lien : http://armonyann.blogspot.fr..

Et puis Paulette est un livre « one shot ». Un de ceux que l'on lit sans pouvoir le refermer avant la phrase finale. Un de ceux pour lesquels un marque page est inutile, vu qu'on le finira sans le laisser repose ne serait-ce qu'un seul instant.

Dès les premières pages j'ai été happée par l'histoire. Prise de sympathie pour Ferdinand, ce vieil homme solitaire, qui n'a plus de but depuis que son fils a quitté la maison avec sa femme et leurs deux enfants. Et puis sa rencontre avec Marceline, une voisine un peu déjantée avec qui il n'avait jamais vraiment échangé de paroles. Marceline qui est dans une situation délicate avec une maison dont le toit fuit et menace de s'effondrer.

Alors quand ses petits enfants lui soufflent une idée « toute bête sortie de leur petites têtes », c'est tout le quotidien de Ferdinand qui va changer. En l'espace de quelques semaines, sa grande maison si vide et si triste va se repeupler : Marceline, Guy, un vieil ami devenu veuf, Simone et Hortense, deux soeurs aussi lumineuses que bouleversantes. Et puis il y a Muriel, une étudiante infirmère sans grand sous qui va venir rajouter de la vie. Et Kim, un jeune qui sait ce qu'il veut. En quelques semaines, tout va changer. Pour le meilleur … et malheureusement aussi un peu pour le pire.

« Et puis Paulette … » est un livre plein d'émotion et de tendresse. Un livre qui inspire la sympathie et qui redonne foie en l'âme humaine. Un livre qui rappelle (aussi) que les vieux ne sont pas que des vieux. Qu'il n'y a aucune raison de les laisser dans un coin, pensant que leur seul but est d'attendre la mort.

A travers les histoires de chaque personnage, Barbara Constantine (que j'avais découvert il y a plusieurs années avec « A Mélie sans mélo » nous parle d'un quotidien rempli de douceur et de tristesse. Un quotidien sans fioriture. Juste avec les bons sentiments. Avec les bonnes idées, les bonnes envies. Un quotidien qui a juste besoin d'un but, de compagnie, d'utilité.

Une bande de « viocs » qui font penser, par leur énergie, à une bande d'ado qui n'osent pas par moment. Mais qui tentent tout à d'autres. Car finalement, ils savent que le pire est derrière eux. Qu'ils ont déjà traversés des épreuves douloureuses et qu'il faut maintenant rester ensemble pour passer de bons moments.

Ce livre est un coup de coeur. Pour les personnages, pour les histoires, pour l'univers … pour ce moment de tendresse que j'ai ressenti en tournant chaque page du roman. Pour chaque sourire que les lignes lues m'ont apporté. Pour la bienveillance et l'empathie que j'ai ressenti.
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J'ai beaucoup de tendresse pour ce roman, que j'ai lu deux fois, avec plaisir, et que je relirais surement une fois encore.
J'aime ce livre pour son ambiance, ses personnages.. Une fois encore, Barbara Constantine nous a écrit un bien joli roman, que je recommande chaudement et à qui je donne avec bonheur 5 étoiles :)

C'est le deuxième lire que je lis de cette auteure et l'on voit bien qu'elle a un style bien à elle. Des personnages à foison, tous liés les uns aux autres, des animaux et des thèmes qui lui sont chers. Tout se passe très vite, elle arrive à faire évoluer tout ce petit monde en quelques pages. Ici, cela part de Ferdinand, veuf, qui se retrouve seul dans sa grande ferme après le départ de son fils et de sa famille. Un soir d'orage, il convainc Marceline, une voisine dont le toit vient de s'effondrer, de venir vivre chez lui le temps dès travaux. Quelques temps plus tard, c'est Guy, qui vient tout juste de perdre sa femme, puis les soeurs Lumière, puis Muriel, puis... Les choses s'enchaînent, les gens s'entraident, les personnages changent en s'ouvrant aux autres. C'est un peu triste, mais aussi drôle, frais et plein d'espoirs. La mort et la vie se côtoient, tout comme la jeunesse et la vieillesse. En quelques pages, l'auteure parle de beaucoup de choses, juste comme il faut. C'est émouvant, c'est beau, ça fait du bien.

Un livre frais qui redonne goût à la vie pour ceux qui l'auraient perdu. Les personnages sont très attachants et cela fait très plaisir de voir comment les gens de tous âges peuvent se retrouver et s'entr'aider. Les misères de la vie passent mieux quand on est entouré ou que l'on sait ouvrir les bras.
Un vrai bonheur!

Un livre qui sent bon les films de Marcel Carné, Jean Renoir ou plus près de nous de Jean Becker dans lesquels des petites gens créaient/inventaient des relations de fraternité, d'entraide et de coexistence.
Ici, c'est l'idée de départ. Un agrégat de solitudes, de renoncements, va surgir au fur et à mesure de notre lecture.
Des vieux, des jeunes vont méler leurs différences pour constituer un groupe solidaire permettant de surmonter les petits/gros bobos de la/leur vie.
L'espoit nait aussi de ce que cette idée est insufflée par les plus jeunes.
Alors, bien sur, ce livre n'est pas un sommet de la littérature, MAIS, c'est un des livres qui donne la "patate", qui rend le sourire (si on l'a perdu), la foi en l'être humain.... un sommet du genre.

Avec son quatrième roman "Et puis, Paulette...", Barbara Constantine nous propose un charmant conte mêlant générations et bons sentiments...
Lutter contre la solitude, jeter des passerelles entre les générations... Un conte anti déprime, aux allures d'Ensemble c'est tout, d'Anna Gavalda.
Ce roman est une pépite anti-crise ! Une vraie leçon de solidarité inter-générationnelle...
Et le tout écrit avec une grande finesse et avec humour, pour faire passer les propos graves.
Enfin un livre qui remonte le moral !

Ferdinand vit seule dans sa grande ferme depuis le départ de ses petits enfants de 6 et 8 ans, les deux "Lulus", qui ne lui plus rendent que de rares visites. La solitude et le chagrin l'ont rendu bourru et mal aimable. Un soir d'orage pourtant, il découvre que le toit de la maison de sa voisine Marcelline est sur le point de s'effondrer. Les Lulus proposent à Ferdinand de l'héberger. Contre toute attente, il accepte. Cette cohabitation va peu à peu s'élargir d'abord à son copain Gui devenu veuf, puis aux deux soeurs Lumière, harcelées par leur neveu qui veut s'approprier leur maison. La petite communauté s'organise peu à peu. Mais, âgés les co-locataires ont rapidement besoin de se faire aider. Alors, ils engagent deux étudiants un peu paumés, Kim pour le jardin et surtout Muriel élève infirmière pour s'occuper de tous leurs problèmes de santé. Une idylle va naître entre les deux jeunes gens et Muriel va vite avoir tous les symptôme d'une grossesse.
L'auteur nous offre une fois encore une histoire pas comme les autres. Véritable ode à l'amitié, au partage et à la solidarité, ce roman est une bouffée de tendresse.

Ferdinand vit seul depuis la mort de sa femme et le départ de ses enfants. La ferme partiellement inoccupée lui semble grande. Un soir de tempête, en rentrant de la ville il reconnaît sur le bord de la route la chienne de Marceline, sa voisine et décide de la lui ramener. Il découvre alors que cette dernière est malade et sa maison inondée à cause de l'orage qui a emporté une partie du toit.



A partir de là et après une nuit de réflexion va commencer une sympathique cohabitation, Ferdinand ayant invité Marceline à habiter à la ferme le temps de faire réparer son toit. Plus tard ce sera son ami Guy dont la femme Gaby vient de mourir d'un cancer, puis les deux soeurs Lumière, et Muriel l'apprentie infirmière... Bref ce que j'ai adoré dans cette histoire c'est de voir comment ces différents caractères, ces différentes générations, chacun avec son histoire personnelle et ses blessures, s'entendaient et s'entraidaient . Ils sont tous attachants et tout en gardant leur indépendance dans ce grand bâtiment, apportent leur savoir et leurs compétences pour soutenir ceux qui en ont le plus besoin. On rêve que ce « Solidarvioc' » existe en vrai !



Une lecture qui fait chaud au coeur et que je vous recommande.
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