Néanmoins, je suis censée penser que rien de tout cela n'a d'importance aux yeux du gros dur qui monte la garde devant la proprieté de ma nièce. Pourtant, le message qu'il envoie est l'inverse de ce qu'il espère. Les attitudes irrespectueuses sont synonymes de faiblesse, de petitesse et de problème personnel. En se comportant d'une façon mal élevée à mon égard, il fait étalage de ce qu'il pense vraiment de lui.
Les attitudes irrespectueuses sont synonymes de faiblesse, de petitesse et de problème. personnel.
Nous progressons (...) foulant l'herbe égayée de coquelicots rouge sang, de tournesols dorés, d'asclépias orange et d'asters violets. J'ai l'impression de cheminer dans un Monet.
P276
Alors que je prononce ces mots, je pense au lien vidéo dont on a tenté de me faire croire qu'ils étaient envoyés depuis son numéro ICE.
JE SUIS certaine que Carrie usurpe le téléphone de Lucy. Je ne veux même pas penser à ce qu'elle pourrait avoir piraté, infiltré, réquisitionnée d'autre.
P108
Durant un instant fugace, je revois Carrie dans la chambre de ma niece. Son regard bleu perçant et ses cheveux en brosse, blond platine. Je perçois son agressivité, son sang froid de tueuse, au point qu'elle pourrait se trouver à deux pas de moi. Inhumaine. Peut-être est ce le cas.
P88
C'est typiquement le genre de choses que Carrie GRethen inventerait pour nous attirer là où elle nous veut. Si jamais j'aperçois sa silhouette, je l'abats sans sommation. Pas d'hésitation, pas de questions.
P68
Lucy était amoureuse de Carrie, son premier amour. D'une certaine façon, ce fut aussi le dernier.
P61
La stupéfaction me gagne alors que je réalise peu à peu à quel point Chanel Gilbert et Carrie GRethen se ressemblent physiquement.
il y a de la flamme dans l’œil des jeunes gens mais dans celui du vieillard il y a de la lumière.
J’ai offert le vieil ours en peluche à Lucy pour ses dix ans. Elle l’a aussitôt baptisé Mister Pickle. Il est installé assis, sur un lit fait au carré, recouvert de draps institutionnels aux coins impeccablement rabattus.
Le pauvre petit ourson, qui semble en permanence dépité, me fixe d’un regard vide. Sa bouche dessinée au fil noir s’affaisse aux commissures en un sourire contrit. Sans doute ai-je imaginé qu’il serait heureux, et même reconnaissant que je le sauve un jour. Certes, ce sont des pensées irrationnelles puisqu’elles concernent un animal en peluche, surtout si la personne qui les formule est une avocate, une scientifique et un médecin que l’on suppose logique, clinique et maîtrisée. » (Incipit)
Durant un instant fugace, je revois Carrie dans la chambre de ma nièce. Son regard bleu perçant et ses cheveux en brosse, blond platine. Je perçois son agressivité, son sang-froid de tueuse, au point qu’elle pourrait se trouver à deux pas de moi. Peut-être est-ce le cas. » p 137 a – 8