Larry Correia. Chroniques du Grimnoir. Magie Brute. 554 p. L'atalante. 5 étoiles.
Un des 3 1ers romans de l'auteur (2011). https://fr.wikipedia.org/wiki/Larry_Correia.
Très bonne entrée en matière…on est capté dès les 1ères pages. le style, l'époque, les distorsions de l'histoire
.... On a l'impression de vivre une aventure réelle dans un monde réel parallèle au nôtre.
Un humour noir (dès les 1ères pages déjà – mais p. 197 : un personnage repoussant mais puissant confit de cynisme dont on dévoile la pensée : « c'est bon d'être moi »…), des personnages attachants. Ou encore des expressions : p. 282 « son père n'était pas un mauvais bougre »
Pendant les 100 1eres pages on suit le fil de vie de plusieurs personnages apparemment sans rapport entre eux, si ce n'est leur qualité d'« actifs », jusqu'à ce que le « destin » les fassent se croiser.
p 230, les présentations sont faites, fini de jouer, le récit prend un tour plus dramatique.
P 285. Tout bascule. On sent très bien ce passage jouissif et on se dit « ça va commencer à faire mal »… on entre en sympathie avec chaque personnage.
P 323. On est dans du « kill bill ». du Torentino complètement déjanté mais toujours esthétique. Pour adultes.
P 435. « Je me bats pour la liberté »
P 439. le serment.
Un roman magnifique. On a souffert avec les héros mais on en sort plein de courage.
L'auteur possède cette magie de nous entraîner progressivement dans son monde jusqu'à l'immersion « totale ». Les états émotionnels se suivent et…ne se ressemblent pas. Courage. Colère. Dégoût. Joie…
Utile : le glossaire en fin d'ouvrage. de nombreux personnages : on aurait pu en avoir une liste aussi. Personnellement quand l'auteur en introduisait un nouveau je cochait la page : cela évite de trop chercher lors des retours en arrière (nombreux mais peu gênant).
De la littérature càd un ouvrage qui exprime un souci du « beau ». A comparer avec le livre de
Brandon Sanderson «
Coeur d'Acier » agréable à lire, mais tout à l'opposé de cette recherche esthétique.
Magie brute ? C'est magique et c'est « brutes ».