Il y a quelque temps, j'avais lu
C'est pour ton bien, de
Cindy Costes et en début de mois, on m'a parlé de cette courte nouv
elle d'une vingtaine de pages, sur laqu
elle je me suis jetée, enchantée de retrouver la plume de l'auteure.
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Cindy nous parle de la différence, vécue de l'intérieur. L'incompréhension des autres, la peur des autres qui tiraille les tripes sans répit, les moqueries, le harcèlement.
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Comment évoluer dans une société quand on est incapable de s'intégrer parce qu'on n'en comprend pas les codes, parce qu'on en est rejeté, moqué, rabaissé.
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Et les autres qui ne comprennent pas, même les plus gentils s'y prennent mal, parce qu'eux non plus n'ont pas les codes, si l'on peut dire. Tout semble si facile pour eux. Mais quand on ressent toute approche qu
elle qu'
elle soit comme une agression, on voudrait être invisible, qu'on nous oublie.
Des mots qui percutent et qui nous transpercent :
"Le casier dans son dos, le cadenas qui s'enfonce, les sons et les odeurs qui l'assaillent, son masque traître, leurs visages, ses doutes, son corps qui s'affole, et Lui trop près.
Elle aimerait se recroqueviller au sol jusqu'à ce qu'ils passent. Et ne jamais se relever."
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Cette phrase est répétée à plusieurs reprises, avec quelques variantes, dans le récit, et on est plongé dans les affres de la narratrice.
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La nouv
elle est certes courte, mais très poignante, et j'ai mis près d'un mois à réussir à vous en dire quelques mots.