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sur 91 notes
Le renversement des pôles, ça évoque quelque chose d'assez cataclysmique, qui s ‘accompagne de phénomènes terrifiants pour les formes vivantes qui peuplent la planète, un tableau apocalyptique…
Alors quand on est finalement spectateur de deux vies de famille banales à en pleurer : mariages brinquebalants, usés par le quotidien, et qui ne tiennent que par le fil tenu de la présence des enfants, on est un peu perplexe.

Les deux couples sont différents dans leur échec : Virginie n'aime pas son corps et lutte quotidiennement contre son excès de poids tandis que Vincent est addict (en cachette) aux films pornos, et Arnaud agace Claire qui rêve d'une vie plus glamour. Ces deux couples font connaissance dans une résidence de vacances et la saison touristique est épicée par les conflits conjugaux. L'intrigue ne se nourrit pas de leur rencontre : ils sont simplement témoins des déboires réciproques.

Autant dire que l'on s'ennuie un peu en contemplant ce désastre d'incommunicabilité ordinaire.

Pas d'évocation du cadre, on est sur la côte sud, pas loin de Monaco, mais le paysage se limite à la piscine de la résidence, ou à celle de l'amant De Claire. En effet le seul piment (doux) est l''escapade adultérine de claire, tristement banale elle-aussi.

Vite lu, dans une écriture plutôt agréable, vite oublié aussi, très certainement.

3 étoiles : parce qu'on peut pas mettre 2 1/2.

Merci à Babelio et aux éditions Flammarion pour leur confiance
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Le renversement des pôles… n’a rien de renversant. Le bouledogue de la jaquette peut faire la grimace !

7 degrés de longitude Est, 43 degrés de platitude… oups! de latitude Nord; une résidence de vacances dans le sud de la France. Deux couples de trentenaires avec enfants font connaissance. Tandis que les enfants jouent ensemble, l’indolence estivale sert de révélateur aux frustrations des adultes…

« A l’issue de la phase de déplacement, soit le pôle revient à sa configuration initiale et on parle d’ "excursion", soit il se maintient dans sa nouvelle position, on parle alors d’"inversion". » Voilà l’angle d’attaque choisi par Nathalie Côte dans son premier roman pour observer ces deux couples usés par la routine. Les tensions vont-elles provoquer une inversion ou une simple excursion?

Avec un titre aussi sérieux qui évoque un bouleversement profond à l’échelle du globe, je m’attendais à un roman beaucoup plus dense psychologiquement. Aussi ai-je été déçue par le peu de profondeur de l’intrigue et des quelques personnages. Ces derniers ont tellement peu de relief que je les confondais au début. Jusqu’à ce que j’utilise leurs addictions ou névroses pour les reconnaître. J’espère que cette petite liste aidera les prochains lecteurs:
- Claire : accro à la natation, n’aime plus son mari
- Arnaud, le mari de Claire : accro à la pornographie sur internet et à la macrophotographie (ne voyez aucun lien entre les deux !)
- Virginie : complexée par ses kilos en trop
- Vincent, le mari de Virginie : accro aux sites de spéculation en ligne (attention, arnaque !) et aux Pépitos.

Sans surprise, Claire s’engage dans une relation extra-conjugale, tandis qu’Arnaud essaie de se raccrocher aux branches. De son côté, Virginie ne tarde pas à découvrir le pot au roses : Vincent a perdu tout l’argent mis de côté pour acheter le 4x4 de leurs rêves (mince alors !). Les enfants, le paysage… et le bouledogue (le chien de Virginie et Vincent, absent presque tout le roman) sont peu mis en valeur et tout ceci reste finalement bien terre à terre. C’est dommage, car la forme du roman est plutôt réussie, avec une écriture claire et agréable, et quelques formules bien senties comme la phrase d’ouverture : « L’amour a ceci de commun avec les chambres à air qu’il éclate sans prévenir quand il ne fuit pas sournoisement. »

Merci à Babelio et aux éditions Flammarion pour leur confiance lors de cette opération spéciale de Masse Critique.
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Reçu dans le cadre du dernier Masse Critique, je tiens tout d'abord à remercier Babelio ainsi que les éditions Flammarion pour m'avoir envoyé cet ouvrage. Il est vrai qu'en cette période de rentrée littéraire, on se voit souvent devant une avalanche de nouveautés installée sur les tables de notre libraire et que l'on ne sait jamais trop par où commencer, ni d'ailleurs ce que l'on a réellement envie de lire ou pas. Avec cette lecture, le premier pas est fait (même si ce n'est peut-être pas un livre qui aurait figuré dans mes premiers choix mais bon, cela m'aura permis de découvrir cette auteure que je ne connaissais pas jusqu'alors).

Ici, retrouvons quelque air de vacances pour découvrir les vacances de deux couples partis avec leurs enfants respectifs en bord de mer. Si ils sont aussi différents que l'on puisse l'être et ne se seraient probablement jamais rencontrés dans leur train-train quotidien mais qui vont cependant devenir voisin et donc, apprendre quelque peu, à se côtoyer et à se connaître le temps des vacances, ils sont cependant semblables sur certains points. D'un côté, il y a Arnaud et sa superbe femme Claire sans oublier leur fils Erwan et de l'autre, il y a Vincent et son épouse Virginie avec leurs deux filles.
Entre qui est un véritable accro aux sites pornographiques et l'autre un véritable accro aux photographies d'insectes mystérieux afin de faire plancher ses collègues de boulot (je ne dirai pas qui est qui afin de faire planer une once de mystère), qui s'ennuie dans sa vie de couple et qui fait une véritable obsession sur son poids, on peut dire que la vie de ces deux couples est loin d'être un long fleuve tranquille...
C'est ce qui rajoute d'ailleurs un peu de piment dans cet ouvrage bien que le lecteur (moi en ce qui me concerne) a parfois tendance à s'en lasser également !

Une lecture agréable, une écriture fluide et légère mais dont je ne garderai pas un souvenir ineffaçable ! A découvrir pour le plaisir !
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Premier roman de Nathalie Cote ( voir son site pour avoir plus d'informations sur l'auteur) "Le renversement des pôles" raconte l'histoire de deux couples de quadras avec enfants issus de la classe moyenne, Les Bourdon et les Laforêt, dont les destinées vont se mélanger sur leur lieu de vacances, où ils occupent l'appartement voisins .

Les premières pages commencent avec un chapitre sur les Laforêt et j'avoue avoir eu la grande surprise de voir que l'homme du couple avait 38 ans (l'âge que j'avais au moment de ma lecture) qu'il était fonctionnaire, qu'il habitait Lyon , doté d'un peu d'embonpoint, et qu'il était blogueur- bon sur un blog photo mais quand même- durant son temps libre...

Autrement dit, toute ressemblance avec un personnage existant..:o) Heureusement la convergence s'arretera là ( sinon j'aurais cru que Nathalie Cote était le pseudonyme d'un(e) proche), du moins je l'espère, car le type est aussi d'une mollesse et d'une insignifiance assez criante et exaspérante, et surtout se fera ouvertement cocufié par sa femme qui s'ennuie terriblement avec lui ( vous comprenez mon envie de me détacher de la comparaison d'avec ce type? :o)

Au delà de ces légères différences entre cet Arnaud et votre humble serviteur, le problème du livre est que ,même si on- moi et sans doute pas mal de quadragénaires issus de classe moyenne- peut en effet reconnaitre quelques traits en commun avec les personnages de ce roman, ceux ci ne sont pas suffisamment incarnés et restent trop creux et trop esquissés pour convaincre totalement, malgré une plume pourvu d'une certaine ironie ou de quelques traits d'esprits bien sentis.

Le parti pris ironique est d'ailleurs parfois aussi une des limites de ce roman, car ce regard teinté d'un peu de mépris sur ces personnages très moyens dans tous les sens du terme peut donner lieu à un certain mépris une certaine condescendance un peu génante.

Plus généralement, les thèmes abordés- la tentation d'adultère, la surconsommation de notre société, le culte de l'apparence- ont été souvent abordés ailleurs, et souvent en mieux. ,et sur un fil conducteur de très (trop?) nombreuses fois traité dans la littérature française-les désilusions et la faux semblants dans la relation conjugale-, ce renversement des poles manque de profondeur et d'acuité pour transcender le genre et marquer profondément les esprits dans cette si prolifique rentrée littéraire..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Une époque, un pays, un été, un roman, une rentrée. La classe moyenne à peu près au complet.
La France livrée clés en mains et pieds et poings liés. Et qui voudrait garder au secret le désastre qui naît chaque jour de son plein gré.
Nathalie Côte est musicienne. Et ce roman, qui n'a de fiction que le nom, et qui provoquera certainement quelques frictions, irritations, de la part de la classe moyenne, devra être considéré comme un enregistrement. L'enregistrement d'une excursion. Ça ne changera pas le sens de rotation de la terre, bien sûr. Ça pourrait tenter le renversement des pôles, du moins ça peut en rêver. Cela se lit très vite et pas entre les lignes. La partition est au rayon prêt à porter. Et les costumes des personnages leur vont tellement bien qu'on en vient à se dire qu'ils méritent bien l'histoire de leur étroit petit désespoir.
Tout est à recommencer. Pas le roman, mais la pièce de petit drap blanc dans lequel les personnages s’emmaillotent, s'emberlificotent, se strangulent, se dissimulent, et se suspendent.
Fils et filles des trente glorieuses, enfants d'une France nourrie à la blédine d'une Gloire passée et trop de fois repassée, et totalement dépassée. Enfants des orientations foireuses, des rêves pré-mâchés, enfants d'une société qui se rejette et qui portant ne peut se résoudre à se quitter. Enfants des crédits auto, des allées gravillonnées, des grilles salariales, des loisirs conditionnés, des sèches linges remboursés, et des victoires nationales en maillot bleu marine made in « ici, c'est mon supermarché ». Parents des résidences vacances au devenir segnoral, des chiens autorisés, du wifi en libre accès, des piscines barbelées, des buffets à volonté, d'un sexe satisfait ou remboursé.
France du journal de 13 h 00, enfants du grand échiquier, voilà tu restes plantée devant l'écran de ton poste de l'été et tu regardes le film où tu te fais démonter.
Le renversement des pôles ce n'est pas la découverte d'une écriture, c'est une réalité.
Une boite à meuh renversée.
Voilà ce qu'on peut entendre au fond de certains miroirs, juste à côté de l'été.

Opération masse critique Babelio- Flammarion- 09.2015.
Astrid Shriqui Garain
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Claire, Arnaud et leurs fils Erwan, d'un autre côté Virginie, Vincent et leurs filles se retrouvent voisins pour les vacances. Différents en tout point, ils se côtoient contraints et forcés. Claire veut quitter son mari, elle vit une aventure passionnelle , mais de vacances. Virginie complexée par son poids croit que Vincent la trompe, alors que celui-ci investit en bourse toutes leurs économies pour offrir à sa famille la vie dont il rêve. Ce sont les vacances mais rien ne va, les désirs de chacun sont si différents qu'ils se heurtent et que tout s'effiloche.
Un très bon roman, qui nous emporte vers nos choix, nos désirs, nos doutes et nos remises en question.
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C'est le roman de l'insatisfaction, des rêves oubliés. Un premier roman finement observé et agréablement relaté. Même si le sujet - le couple dans toute sa splendeur - n'est pas des plus originaux (on pense parfois à Moment d'un couple de Nelly Alard ou à Rome en un jour de Maria Pourchet), Nathalie Côte saisit parfaitement l'instantané d'une époque où domine la perte de sens et règne le culte de la consommation.

Pour cela, elle met en scène deux couples qui ne se connaissent pas mais se retrouvent voisins dans la même résidence de vacances dans le sud de la France. Arnaud et Claire arrivent de Lyon avec leur fils de sept ans. Il se satisfait de sa vie de fonctionnaire tandis que sa femme tente de compenser par le sport son état permanent d'insatisfaction. Vincent et Virginie vivent dans une banlieue pavillonnaire de Nancy avec leurs deux filles. Technicien de maintenance informatique, Vincent est soumis aux désirs de sa femme, éternelle insatisfaite, persuadée que tout irait mieux si elle avait plus d'argent. Dans ces deux couples, ce sont donc les femmes qui rongent leur frein tandis que les hommes vivotent sans se poser trop de questions. Normal. Dans la vraie vie, c'est souvent comme ça, j'ai quelques copines qui pourraient en parler tout aussi bien.

Ces vacances vont-elles être propices à changer la donne ? Pas évident. C'est une chose de dire "Ah si..." ou "Quand je pourrai...", c'en est une autre de passer à l'acte. Prendre un amant et risquer de se tromper d'histoire ? Changer de voiture et continuer à jouer le jeu social qui rassure mais ne rend pas heureux ? Chacun se débat avec ses contradictions sans jamais s'attaquer aux vrais problèmes qui les minent un peu plus chaque jour. le personnage de Virginie qui s'obstine à faire dépendre d'autrui ses espoirs d'une vie meilleure est emblématique du manque de courage qui caractérise la plupart des protagonistes.

Si le trait est parfois ironique, c'est l'amertume qui domine avec un constat malheureusement très juste, celui d'une vie subie, et des scènes qui parleront à beaucoup (le déjeuner chez les beaux-parents, les photos du chien Hercule sur internet...). La psychologie plutôt bien fouillée des personnages contribue au réalisme de l'ensemble et accentue la sensation de déjà vu.

L'auteure met parfaitement en lumière le fameux fantasme du changement de vie, cette forme de renoncement qui consiste à se bercer d'illusions plutôt qu'à agir. Cette sorte de compromission par rapport à ses propres désirs et de lâcheté face aux obstacles à franchir pour tenter de vivre la vie que l'on voudrait vraiment.

Un premier roman vraiment bien senti, très juste. Qui servira peut-être de révélateur à certains... Qui sait ?
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Deux couples en vacances dont le lecteur suit en parallèle l'érosion avec ce sentiment que celui avec lequel l'on vit devient de plus en plus un étranger. Pour son premier roman, le renversement des pôles, Nathalie Côte a choisi un sujet plutôt rebattu sur lequel elle a bien du mal à apporter un regard vraiment neuf. Son ton caustique, sa lucidité sociale (les scènes du monde du travail sont très justes) et son rythme alerte font tout de même oublier une certaine banalité dans les situations décrites. Entre frustrations, rêves inaboutis, espoirs déçus, désenchantement conjugal, faiblesses inexpugnables et frêles mensonges quotidiens, le roman avance à petits pas, sur un mode impressionniste sans chercher à épater la galerie. Une modestie dans le récit qui en dessine les limites dans une comédie triste envisagée comme une radiographie réaliste d'une société où les comportements semblent régulés par une horloge implacable qui sonne le glas de toute tentative de sortir de chemins tous tracés. A moins d'avoir un peu de courage, mais c'est une autre histoire et ... peut-être un prochain livre.

Merci à Babelio et aux Editions Flammarion.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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« le renversement des pôles est un phénomène récurrent au cours duquel le champ magnétique de la Terre s'inverse. Selon certains spécialistes, il faudrait des centaines, voire des milliers d'années pour que le Nord bascule vers le Sud. D'autres affirment que ce changement pourrait intervenir dans un temps très bref, le temps d'une vie humaine. »

Arnaud et Vincent, Virginie et Claire. Deux hommes, deux femmes, deux couples. 3 enfants.

Ils décident de partir en vacances au bord de la mer. Cette semaine va cristalliser toutes les tensions des couples, les disputes s'enchaînent, et on arrive très vite au bord de la rupture.

« L'amour a ceci de commun avec les chambres à air qu'il éclate sans prévenir quand il ne fuit pas sournoisement ».

Voilà l'incipit de ce roman sans aucune originalité, sans style et sans intérêt. Quelle intensité un auteur pense t-il mettre quand il décrit par le menu ce que les personnages prennent au restaurant ? Au mieux elle parvient à remplir des pages pour atteindre les 200 réglementaires qui permettront à la maison d'édition de vendre 25 euros ces 200 pages de vide. Alors oui il faut remplir, avec des dialogues si possible, plats et sans surprise, sinon on risquerait de réveiller le lecteur qui ronronne doucement. Pas question de ronronnement de mon côté mais un agacement bien réel face à cette tendance auto-centrée de la littérature française, qui n'est bonne qu'à nous maintenir dans les limites de ce qu'on connaît : des vacances au bord de la mer, de la bouffe, des enfants, des problèmes d'argent. On ne nous demande aucune réflexion, les personnages ne sont absolument pas fouillés et on a presque envie de leur dire que ce qui leur arrive, ils l'ont mérité …

Bref 2h de lecture perdus pour moi, on ne m'y reprendra plus … Je suis, comme un des personnages « usé[e] comme un torchon de fin de banquet » (je vous laisse imaginer le style du roman) …
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Je remercie Flammarion et Babelio de m'avoir proposé ce livre dans le cadre d'une opération Masse Critique.
Deux couples, quatre adultes mal dans leur vie, insatisfaits de leur quotidien, qui courent après des chimères – tel est le thème du premier roman de Nathalie Côte. Ils se côtoient brièvement lors d'un séjour dans une résidence de vacances, dans le sud de la France. C'est le temps de ce séjour que nous conte l'auteur.
Claire et Arnaud ont un fils Erwan. Lui est très amoureux de son épouse, belle femme qui prend soin de son corps mais elle ne l'aime plus et s'ennuie. Elle aspire à moins de routine et à plus d'initiatives de la part d'Arnaud, trop parfait mais qui ne suscite pas le désir.
Vincent et Virginie ont deux filles, Chloé et Léa et un chien, Hercule. Elle est complexée par son poids et compense son mal être par des comportements consuméristes que Vincent cherche à financer.
Voilà. Je ne peux pas dire que cette lecture m'ait transportée. Les protagonistes, comme l'indique la quatrième de couverture, ne sont « ni aimables, ni détestables ». Je ne sais pas si le projet de l'auteur était de mettre en scène des personnages inodores, qui ressembleraient un peu à « Mr tout le monde », pour une dénonciation du monde moderne et de sa vacuité : aucun projet à part l'achat d'une nouvelle voiture, le rejet du quotidien assimilé à la monotonie (alors même que sans « quotidien », on deviendrait fou) et la recherche de la nouveauté à tout prix, la tentation du vote à l'extrême droite – « Marine, c'est sa dernière chance de retrouver le paradis des Trente Glorieuses, ses emplois pour tous et son ascenseur social en état de marche » - le tout saupoudré de références au porno et au boursicotage…
L'ensemble est cependant trop désaffectivé, traité trop en surplomb pour que je me sente vraiment concernée par cette réflexion plutôt pessimiste, même si elle est n'est pas infondée. Sans doute ai-je besoin de développer un minimum d'empathie pour les personnages pour vraiment « accrocher » une histoire. Là, j'ai l'impression que même l'auteur n'a pas beaucoup d'affection pour ces adultes qui sont profondément insatisfaits. Pour finir sur une touche positive, le style minimaliste fait mouche : l'utilisation du présent, les phrases courtes, les dialogues plutôt réalistes rendent malgré tout la lecture agréable.
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