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Final de notre tragédie. Clap de fin. le dénouement est funeste dans cette France du XVIIème siècle où l'honneur des hommes est chatouilleux, les hivers rudes et la vie tellement incertaine…
J'aurais bien voulu voir un peu d'espoir, quelques sourires, sur tous ces masques figés, haineux, désespérés. Mais non ! Notre Maître des oiseaux a bien travaillé son épilogue, et seul le Diable aura le droit de ricaner…
La grâce féline d'Ariane ; l'élégance de Louis XIII ; ces deux-là traversent le récit comme des anges facétieux…
Ariane, qui a usurpé le masque rouge, sait qu'elle ne survivra pas. Et puis, elle a tellement hâte de rejoindre son frère, le maladroit Guillemot…
Louis XIII, après bien des hésitations, sacrifie son rêve de gosse à la raison d'état. Il faut savoir grandir, surtout quand on a comme chaperon le Cardinal de Richelieu…
Le capitaine Grandpin, qui aurait donné sa vie pour Ariane, se retrouve seul à poursuivre le chemin. Comme un idiot…
Quant au vieux Condor, à l'âme et au corps couverts de cicatrices, il n'aura décidément rien compris. de tous, c'est lui qui est le plus à plaindre…
Je quitte avec regret cette BD en sept actes. La fin est triste et inattendue, mais pouvait-on s'attendre à autre chose quand on sait que le Diable était à la manoeuvre…


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Quelle fin ! Ce 7ème et ultime volet de la série « les 7 vies de l'épervier » a été totalement à la hauteur de mes attentes. S'il s'intéresse moins à la grande Histoire, c'est pour mieux se centrer sur la conclusion du destin d'Ariane. On peut regretter ce parti pris, mais moi cela ne m'a pas dérangée. L'Histoire avec un grand H est toujours là, en décor, parfaitement rendue. Quant à la petite histoire, celle d'Ariane, elle m'a procuré bien des émotions jusqu'à un dénouement bouleversant.

Je suis bien triste d'avoir fini cette saga des « 7 vies de l'épervier » mais ravie à l'idée de découvrir les séries dérivées, à commencer par « Plume aux vents » puisque ma médiathèque a le bon goût de l'avoir en rayon.

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Et voilà ! La série est terminée par un très bon tome que j'ai trouvé cependant un brin inférieur aux deux précédents. Probablement parce que, cette fois, on ne profite pas de l'occasion pour nous conter une page d'Histoire de France. Il s'agit d'en finir avec cette comédie, dirait le Diable.

Les années ont passé. Nous sommes en 1625. Louis XIII est à présent roi en exercice et il est conseillé par le cardinal de Richelieu. Ariane de Troil est devenue la nouvelle Masquerouge. Elle s'oppose à l'Araignée, un groupe de nobles masqués comme le Ku-Klux Klan qui souhaite rétablir les privilèges de leur ordre que le Roi et le cardinal mettent à mal (absolutisme oblige). Germain Grandpin est toujours à sa botte et continue à lui enseigner l'art de l'escrime. Voire ! Ariane est devenue plus habile que son maître.
Malgré les emportements romanesques que suscitent en lui les aventures du Masquerouge, Louis XIII consent à écouter Richelieu : nul ne peut se substituer à la justice du Roi. On monte donc un stratagème qui mènera Masquerouge à affronter en duel le chevalier Condor : un bretteur imbattable, borgne et manchot. Tiens-donc ! Cela ne rappelle-t-il pas quelqu'un de connu ?
El l'on assistera donc au duel, sorte d'Oedipe-roi inversé où les deux escrimeurs s'affronteront jusqu'à la mort sans savoir à qui ils ont affaire.

Et le Diable est toujours là, dans les parages, et s'attribue les mérites de metteur en scène de cette longue farce. Il est comme ça le Diable ! Trompeur, menteur, affabulateur. Mais je ne tomberai pas dans son piège. Nul besoin de lui pour causer l'enchainement des évènements ; un bon scénariste suffit, et Cothias en est définitivement un.

J'ai eu au cours de la série de nombreuses occasions d'émettre mes critiques sur le dessin trop clair et ce Diable inutile. Je profite ici de la dernière pour mettre en avant la grande qualité de cette oeuvre, livrée dans des albums magnifiques. Un incontournable que j'avais trop longtemps contourné.

Mais il semble que l'histoire ne fait que commencer. le cycle des sept vies de l'Epervier en est à ses débuts. de nombreuses autres séries s'inscrivent dans le même univers, à commencer par Masquerouge qui conte les aventures d'Ariane-en-rouge à Paris et se place entre les tomes 6 et 7 de la présente série éponyme du cycle. Malheureusement, de nombreuses séries du cycle ne sont plus disponibles hors numérique, ou alors à prix d'or (comme Coeur-Brûlé). Je ne replongerai donc pas tout de suite dans la recherche des Rapaces du XVIIème siècle.
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Alors là, bouquet final ! Dans ce septième et dernier tome de la série "Les 7 vies de l'épervier", nous nous retrouvons en 1625.
Ariane de Troïl, tout comme le Roi Louis XIII, sont tous deux âgés de 24 ans. Ce dernier n'est pas nommé explicitement mais pour qui connaît un peu L Histoire sait que le cardinal Richelieu n'était autre que le fidèle conseiller de ce fameux roi de France.

Masquerouge, ou celui que l'on se plaisait à appeler "L'épervier" semble avoir trouvé une relève mais la Cour de France est bien décidé à en finir avec cet dernier. Aussi, le Roi confie-t-il, sous les conseils de son cardinal, à confier cette périlleuse mission au capitaine Condor, un homme borgne et manchot mais qui n'en reste pas moins redoutable.
Condor...Épervier...deux noms d'oiseau ! Font-ils y voir une simple coïncidence ou se décider à voir bien au-delà des apparences ?

Ariane de Troïle, elle, continue à s'entraîner grâce aux conseil inestimables de celui qui est devenu son valet, Germain Grandoin qu'elle arrive même à dépasser ; Germain qui avait eu pour maître, Gabriel de Troïl, le frère d'Yvon, le "père" d'Ariane.

Beaucoup de coïncidences, ne trouvez-vous pas ? Je vous laisse tirer vos propres conclusions ou alors découvrir la série par vous-mêmes ! le seul problème, c'est que maintenant je vais être "obligée" (enfin, il ne va pas falloir me pousser tant que cela, je vous rassure !) de lire les dix tomes de la série intitulée "Masquerouge" qui a été écrite en parallèle de celle-ci mais qui se déroule avant ces aventures-là ! A suivre !
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J'ai vraiment tout adoré dans cette série ( ou presque) :

- le décor de ce début de 17eme siècle, magnifiquement mis en scène par un dessinateur talentueux,
- les évènements historiques liés aux guerres de pouvoir entre catholiques et protestants, servant de toile de fond et s'insérant diablement bien dans la fiction,
- cette histoire de famille lourde de secrets et basée sur un conflit fraternel,
- cette destinée liée aux sept vies de l' Épervier, même si, par certains côtés, cette notion de destin peut paraître inéluctable et donne peu de liberté aux principaux protagonistes,
- les personnages, historiques ou inventés, qui prennent de l'étoffe au fur et à mesure des albums. Ils évoluent sans cesse et leur caractère s'affirme ou se modifie au gré des aventures qu'ils vivent. C'est le cas bien sûr pour les enfants Ariane, son frère et le Dauphin Louis, mais c'est également le cas pour le Masque rouge et pour Germain.
- la fin ??? Ai-je vraiment aimé la fin ?? Je ne sais pas ...Elle m' a tout bonnement laissée sur le carreau !
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dernière vie de l, épervier la marque du
condor scelle la fin de la fin de la légende,
de masquerouge au temps de Louis 13.
les 7 de l,épervier ont permis à juillard
de déployer la magie de son trait et l,
élégance de ses dessins et a cothias de
donner de l, histoire de France une version originale.👍
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Les années sont passées. Ariane de Troïl a endossé le masque rouge, luttant de son mieux contre les injustices. La voilà à Paris, proche de l'influençable Louis XIII.

Une fin à la hauteur de la série où Louis XIII et Ariane de Troïl, nés le même jour, vont se rencontrer. le caractère d'Ariane s'est adoucie mais reste plus que jamais déterminé et frondeur. Louis XIII apparaît plus mesuré mais aussi plus complexe, entre ses envies et ses devoirs de roi.
La tragédie familiale continue dans sa dure destinée. Gabriel de Troïl apparait ici comme un vieil homme blasé qui a renoncé à ses espoirs de justice. Il est amer et son âme est devenue bien sombre... La confrontation avec le masquerouge contient ce qu'il faut de dramatique.
Les dessins de Juliard sont agréables bien que pas toujours très expressifs.
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1625. Huit années ont encore passé depuis le dernier album, Louis XIII et Ariane de Troïl ont maintenant 24 ans.
Huit ans, et de l'eau sous les ponts de la Seine, on le sent bien avec les multiples allusions à ce qui s'est passé en-dehors de cette heptalogie, et pour cause : les 10 albums de la série Masquerouge, avec Ariane sous la cagoule de l'épervier, se tiennent tout entiers entre les albums 6 et 7 des sept vies.
Malheureusement, j'ai été déçu par cette fin. Entendons-nous bien : ça reste très lisible. Mais les 6 tomes précédents m'ont habitué à un tel niveau que franchement, j'attendais autre chose de ce dénouement.
Le déroulé est assez poussif, en-dehors de l'affrontement condor-épervier, qui pour le coup n'en finit pas, ce qui m'amène d'ailleurs à une de mes marottes : la crédibilité.
On l'a compris, Cothias voulait un final diaboliquement (au sens propre) pervers, avec un affrontement mortel père-fille, sans que l'un ni l'autre sache qui était son adversaire. Mais pour arriver à cet objectif, il s'assoit totalement sur le réalisme. Qui peut croire que Gabriel n'a pas envie de savoir qui se cache derrière cet alter ego, cet imposteur ? Qui peut croire qu'il ne devrait pas avoir un sérieux doute sur sa provenance auvergnate ? Qui peut croire qu'Ariane ne se pose pas de sérieuses questions sur cet excellent bretteur (le meilleur du royaume, nous dit-on) qui comme par hasard, a un bras en moins, alors qu'elle fut elle-même le témoin de cette perte de bras, elle l'a même aidé à le cautériser ! Et si l'on me rétorque qu'elle a deviné, mais qu'elle ne veut rien dire, puisqu'elle va jusqu'à sauver le Condor de la noyade, où est la logique de s'obstiner à le combattre masquée en sachant que c'est au minimum son oncle, et sans doute son père ?
D'ailleurs, je me suis piqué (c'est le cas de le dire) d'aller voir le pitch des séries prolongements : Coeur brûlé et Plume au vent. Coeur brûlé, passe encore, mais Plume au vent... Ariane a survécu à ça, sans déconner ? Et Grandpin ne s'en est même pas rendu compte ?
Ils sont quand même bigrement costauds, dans la famille !
Voilà, donc au final, une heptalogie franchement de première catégorie, qui mérite bien son prestige, mais une fin en deçà du reste.
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Nous sommes maintenant en 1625, soit après les tomes des aventures de Masquerouge. Pour celui qui passerait directement du tome 6 au tome 7 sans lire la série "Masquerouge" la transition se fait sans heurts même si je trouve qu'on passe alors à côté de tout le sel des rencontres entre Ariane et Louis XIII.
Ce tome clôturait à l'époque l'histoire de Ariane et c'est une fin terriblement noire...et je ne saurais pas que, depuis, les auteurs ont finalement décidé de poursuivre les aventures de la belle baronne, je n'aurais pas refermé ce tome avec le coeur aussi léger.
Le dessin est toujours impeccable, même si je trouve que la transformation de certains personnages, comme Germain par exemple, est assez difficile à accepter, même si on prend en compte la justification des années passées (surtout qu'il sera nettement plus à son avantage dans les tomes des époques suivantes).
Bref, j'ai adoré cette relecture, et je vais m'atteler à la relecture des suites et autres séries dérivées que je n'ai plus ouvertes depuis des années.
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La marque du Condor est le dernier album de la série Les 7 vies de l'épervier. le dernier album, donc il s'agit d'une séquence émotion ? Oui… mais non ! Voici une véritable publicité pour découvrir un nombre assez important de séries dérivées qu'elles soient antérieures ou postérieures. Vous voilà avertis.

Une nouvelle ellipse nous sépare de la Part du Diable. Louis XIII est devenu roi et le cardinal de Richelieu son principal ministre. La participation d'un certain capitaine de Tréville et d'autres personnages issus des Trois mousquetaires vont ravir plus d'un lecteur. Il faut dire que l'hommage à Alexandre Dumas avait déjà été annoncé. Mais chut ! Germain a beaucoup vieilli, Ariane a beaucoup changé et semble avoir oublié son frère. Les personnages suivent leur évolution, certains vont disparaitre et d'autres se révèlent sous un jour... inattendu.

En lui-même l'ouvrage est assez décevant. La présence du Condor étonne dans les premières planches avant de se transformer en quelque chose d'archi-convenu. D'ailleurs la quête du Condor est pour le moins... étrange et difficile à comprendre (si l'on excepte l'idée d'achever une intrigue, tout en ne la terminant pas vraiment). le dénouement est assez surprenant. le comportement de chaque personnage aussi. Cette originalité est cependant vite contredite par un final trop simple à contourner.

En somme La marque du Condor est fin qui n'en est pas vraiment une et qui va vous donner (peut-être) envie de lire d'autres albums... vous voilà prévenus ! Et là je ne parle pas encore de la seconde époque qui a été lancée il y a quelques temps...
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