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On sent toute l'expérience de Cécile Coulon, une vraie marathonienne. Elle partage avec ses lecteurs toutes les sensations de la course, nous suivons le parcours douloureux, mais tellement constructif du coureur.
Les références à Murakami sont pléthores, autre auteur que j'apprécie.
Elle nous rappelle également combien la création nécessite également de l'endurance et de la persévérance.
Après cette lecture j'ai encore plus de courir !
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Ce livre est sans prétention mais reste agréable à lire. Sa lecture est très rapide.

Il s'adresse essentiellement aux runners. Étant moi même marathonien j'y ai retrouve une bonne description de l'univers de la course, mais sans jamais ressentir les emotions éprouvées lors d'autres lectures sur le running.
Il m'a cependant donné envie de découvrir son auteur.

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Pour éclairer mon propos : je suis un modeste trottineur de 70 ans qui parcourt les rives, les bois et les sentes de Marne-la-vallée Val Maubué à l'ébouriffante moyenne de 6 km/h, 7 quand je m'énerve, 10 kms tous les deux jours. Plus jeune, c'était le 100m, depuis 15 ans, c'est le fond.
Quand il m'a été offert, le titre m'a accroché l'oeil et titillé l'imagination : petit éloge du running.
Je m'attendais à un texte complice, voyageur, modeste, où tous les adeptes dilletantes du jogging se retrouveraient., un peu comme tout adepte de la lecture se retrouve dans le livre Bouquiner d'Anne François.

Las ! En dehors de la desription des étapes d'un marathon, et du cliché chrétiano-doloriste, ahhh, la douleur, mmmmm, c'est bon, sans aller jusqu'à la souffrance (?!?), pas grand-chose à se mettre sous la chaussure.

Rien sur le spectacle changeant de la rivière, de la forêt, des allées et des mails, chaque matin est différent, le nez au vent (la sensation de l'air, l'humidité, les odeurs), tient, l'écureuil du frêne, les cormorans qui se sèchent au soleil, on respire, on lève les bras, on sautille, on se fait un petit sprint de 100m, on saute un arbre couché par ces tempêtes qui se succèdent hebdomadairement, on regarde partout, plusieurs arbres penchés par la bourrasque, un bois à la Schuitten, un dernier sprint dans l'allée pour rentrer à la maison, plaisir simple, gratuit, libre, arbitraire....

Rien sur les craquements secs de la neige durcie sous les Asics les matins d'hiver,les froissements argentins des feuilles mortes à l'automne, les chuintements précautionneux et glissants au printemps, et les martiales percussions sur les allées sèches et dégagées en été.

Rien sur la brise qui carresse le visage, ride la surface du lac, et agite doucement les chatons dorés des saules dès février-mars, ou sur les rafales cescendo qui secouent les houpiers, font mugir les arbres du parc, et expédient ça et là des rameaux et des branches sur les joggeurs téméraires. Ces jour-là, on court le nez en l'air, prêt à bondir à l'écart des missiles d'Eole.

Rien sur le regard complice et compatissant sur ses chaussures toutes crottées, au mesh eraillé par les hors-pistes, qu'on a pas le coeur de jeter même après avoir invité une nouvelle belle rutilante. Je les garde et les enfile de temps à autres, refusant de leur dire adieu.

Rien sur les histoires lues, les concerts, les morceaux de musique écoutées au casque, qui sont définitivement associés à certains parcours à une certaine saison.

Rien sur les papotages décousus et haletants avec les copains-copines de trottinage, sur les garçons qui repartent en arrière, puis réapparaissent pour rester quand même avec ces filles si bavardes et si lentes. :-)

Rien sur l'addiction douce de trottiner régulièrement. Eh oui, une semaine sans courir, soit fiévreux, soit garde d'enfant ou déplacement, et on ressent déjà le manque !
(bon, j'arrête avec l'anaphore).

Et, pour la description d'une course vécue de l'intérieur, je me souvient plutôt des mémoires d'Alain Mimoun, notamment quand il a réussi à battre Emile Zatopek.
Bon, vous aurez compris, j'ai été bien déçu par cet opuscule, pourtant cadeau de Noël de ma chère et tendre, qui paraissait si prometteur.
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Les habitués de ce blog seront probablement surpris de découvrir le Petit éloge du running sur ces pages traditionnellement réservées aux lectures de l'Imaginaire et plus particulièrement à la Science-Fiction. Parfois quelques digressions m'emmènent vers la littérature blanche bien souvent teintée d'un soupçon de mauvais genres. Quelques essais ont aussi été évoqués ici mais relèvent généralement des Sciences(-Fictions). Et à vrai dire, si cet éloge n'avait pas été écrit par la talentueuse Cécile Coulon, peut-être n'aurait-il pas fait l'objet d'un billet et même n'aurait-il tout simplement pas été lu.

Romancière, nouvelliste et poétesse, Cécile Coulon a une trentaine d'années et déjà une longue liste d'ouvrages à son actif dont un grand nombre a été récompensé. Après avoir lu Une bête au paradis, je m'étais promis de relire l'autrice auvergnate, chose que je n'avais pas encore faite jusqu'à ce que je tombe sur ce petit essai autour de la course à pied dont elle est une fervente adepte.

Mais revenons au Petit éloge du running. A travers une centaine de pages et sept chapitres, l'autrice nous parle un peu d'elle et beaucoup des joies de la course à pied, du plaisir d'avaler les bornes et des douleurs que cela engendre. Elle nous conte l'histoire de cette pratique à travers les temps, en y ajoutant une dose de réflexion personnelle, une pointe de philosophie et quelques notes féministes, le tout avec amour et passion pour ce sport devenu roi auquel des millions de personnes s'adonnent régulièrement.

Tout runner qui lira ce petit essai qui, même en ne partageant pas forcément toutes les expériences de Cécile Coulon, se retrouvera dans les propos de l'autrice et adhèrera à la mise en valeur de cette activité que tout le monde sait et peut pratiquer, chacun avec ses propres ambitions, ses propres challenges, son propre plaisir.

Petit éloge du running parlera évidemment plus à celles et ceux qui usent le bitume mais pourrait peut-être donner envie aux autre d'aller s'y essayer car comme le dit Cécile Coulon : "La course pour rien. La course pour la course. C'est ce qui en fait aujourd'hui l'une des formes d'accomplissement les plus fascinantes et paradoxales de l'ère moderne, puisqu'elle a le pouvoir d'exister sans but, sans horizon, sans équipe ni pression. Elle n'appartient plus qu'à celui qui décide de céder le pas à la foulée."


Lien : https://les-lectures-du-maki..
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Micro éloge :

Je kiffe (un terme que j'utilise peu à l'oral) fuir partir, courir.

Un matin d'hiver, l'air très frais, l'air trop frais enveloppe en entier ton corps, la sueur coule et sèche le long de ton cou, tu regardes les kilomètres parcourus, tu souris intérieurement, t'es laid, tu t'aimes t'es beau.

Des sensations étranges provoquées par le soulèvement de ton corps foulées après foulées, alors ton envie de vitesse est forte.

Tu étires quelques minutes, contre ce mur granite, chevilles, mollets, cuisses, épaules, cou, même tes poignets par habitude.
Tu fermes tes yeux, te dis mission en cours.

Le temps s'écoule plus lentement, tu ressens un plaisir délassant en ouvrant la porte de la maison, ta respiration tu la ressens profondément.

Tu es serein, heureux pour quelques instants, une douche chaude puis tiède, revigorante t'attends.

Ta journée sera plaisante.

C'est surtout ce melange de douleur et de plaisir à ressentir que tu cherches à chaque départ.

Côté performance au mois d'octobre la moitié de quarante kilomètres d'une traite, c'est fait, c'est enregistré dans l'appli adidas running, joli, à refaire.

Bref j'ai hâte de partir courir demain matin ...

Cet éloge te donne quelques pistes pour utiliser ton mental et ton corps
comme des outils servant à forger ta volonté d'avancer, quoi de plus fabuleux comme sport.
Gratuit à porté de baskets.

La course à pied comme méthode pour mieux te connaître.

Souvent mon coeur bat fort après ma sortie, je vais mieux, alors je pardonne, mon chat, ma mère, mes pères, mes soeurs, mes frères, mes filles, ma femme, comme ça furtivement.

Effet de l'effort sur mes pensées ?

Amateurs, experts, marathonien, ou juste curieux du "running" je vous conseil de lire cet éloge.
Il fait m'a fait du bien.

Il me donne envie de lire l'autoportrait de l'auteur en coureur de fond d'Haruki Murakami.

Affaire à suivre ...
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Enfile ton justaucorps fluo, lecteur, aujourd'hui, c'est Brain Gym ! Dans ce délicieux petit essai, Cécile Coulon te propose une lecture sportive qui se présente comme la métaphore d'un marathon.

Si t'es amateur d'asphalte et de bitume, tu retrouveras les sensations puissantes qui font rage en toi dès les premiers km, mais si tu optes pour la fonction Patate du canap', tu y trouveras ton compte aussi, l'auteure proposant de bien belles références au monde de la littérature. T'en profiteras, au passage pour appréhender un peu mieux cet ovni qui passe tous les dimanches devant ta fenêtre, chargé d'un camel-bag et shooté aux barres de céréales protéinées, avant d'aller poster en story sur Insta le visuel de ses performances matinales.

Car courir, c'est avant tout se retrouver seul face à soi-même, et si t'as lu Sartre, tu sais déjà que le miroir n'est jamais un vrai-bon compagnon. C'est aussi renouer avec ton cerveau reptilien, celui qui encourageait Rahan à se barrer illico-presto ou à Cro-Magnon de se mettre au fractionné pour mieux piéger le bison.

Bref, je ne saurais que te conseiller de t'y mettre (à cette lecture, déjà…), tu verras, le meilleur moment c'est quand y'a ravito !
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Et pour un bon marathon littéraire, rendez-vous sur Instagram :
Lien : http://www.instagram.com/les..
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J'avais eu un avis mitigé à la lecture du coeur du pélican qui mettait également en scène un coureur de fond mais avec ce petit éloge du running, Cécile Coulon a fini de me convaincre. de mon point de vue, il ne s'agit pas vraiment d'un marathon littéraire comme indiqué dans le sous titre, mais d'un 100 mètres tellement il est vite lu. Pas vraiment un roman, pas vraiment un essai, certes elle connait son sujet mais elle ne m'a pas convaincu d'enfiler ma tenue et d'aller courir. Car pourquoi courir ? Après quoi ? le dépassement de soi, OK mais quand je fais une randonnée de 30 km avec un peu de dénivelé, on le trouvera d'une autre manière et c'est certainement mieux pour mes articulations. Je comprends que les adeptes vont s'identifier à leur vécu dans les étapes du marathon, les moments de doute, les souffrances physiques, la force du mental mais ce n'est pas pour moi.
Challenge multi-défis 2021.
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J'ai adoré ce "Petit éloge du running". Ce n'est pas seulement un texte d'une amoureuse de la course de fond. C'est l'histoire d'une autrice pour qui la course est indispensable à son bon équilibre.
Pourquoi courir ? Pour éliminer, par habitude familiale, par culture du sport, pour se dépasser,se mesurer, pour se sentir vivre...
Construit sur les différentes étapes vécues lors d'un marathon, c'est une vraie analyse de la course, truffée de références lexicales, historiques, littéraires. Et nous, lecteurs, arrivons tout heureux au bout de cette course, prêts à recommencer.
A noter à la fin , une bibliographie et une filmographie des oeuvres citées pour prolonger le plaisir.
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Patatras!
En runneuse chevronnée (un peu trop sans doute), je m'attendais à un essai concis mais juste et percutant son mon activité favorite.
Approximations, affirmations fausses, mais aussi longueurs, impression que l'auteure ne sait pas où elle va...j'ai plutôt l'impression de lire la page Sports et Hobbies d'un magazine féminin. Cécile Coulon est marathonienne, son record, certes complètement amateur (4h30) mais pas ridicule non plus, mais elle ne sait pas transmettre sa passion, ou alors elle n'a rien compris.
De l'argent et du temps perdu.
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Petit éloge du running, et plus précisément du marathon. A mettre entre toutes les mains, celles des coureurs et des non coureurs. Bravo ! Pour la construction, la documentation, le style, l'écriture et l'analyse des motivations profondes du runner.
Il manque juste la description de ce bonheur intense, à nulle autre pareil, certes éphémère, mais inoubliable, quand on franchit la ligne d'arrivée. Comme par enchantement, les douleurs insupportables des derniers kilomètres disparaissent à cet instant précis. C'est un shoot d'enfer, on plane ensuite pendant plusieurs jours.
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