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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce roman m'intriguait car je n'avais jamais lu de roman historique avec le contexte de la guerre d'Algérie. Une guerre qu'on connaît de loin avec nos livres d'histoire à l'école, et pourtant j'ai un peu honte car mes propres grands-parents l'ont vécu. Avec ce livre, j'ai eu l'impression infime de me rapprocher d'eux, car je n'ai pas vraiment eu la chance de les connaître. J'ai découvert le pays de mes ancêtres à travers de belles descriptions, puis l'horreur de cette guerre qui a encore ses impacts aujourd'hui. Cette guerre s'est terminée en 1962 dans les faits mais pas dans les coeurs.

Ça a été une lecture originale, profonde et touchante. J'ai aimé suivre Daniel, personnage auquel je me suis énormément attachée, et comprendre ce qu'il a pu vivre. J'avoue, par contre, avoir beaucoup moins accroché à Nour (dont certaines réactions m'ont déplu). Il y a pas mal de rebondissements et j'avoue avoir adoré le plot-twist final 😱 !

Ce roman c'est la chaleur du désert, les odeurs des épices du marché, le miel des pâtisseries du pays, une douceur et un cataclysme. Une très bonne lecture, qui m'a donné, comme d'habitude, envie de voyager !
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J'ai découvert l'auteure l'année où elle a gagné le Prix du Livre Romantique organisé par les éditions Charleston et Pocket. J'étais donc curieuse de découvrir son nouveau roman qui allait me plonger dans un monde qui m'est complètement étranger : la guerre d'Algérie.

Comme je m'y attendais le contexte de ce roman est passionnant. J'ai aimé découvrir cette période troublée dont j'ignorais tout. Béatrice Courtot a d'ailleurs su trouvé les mots pour que l'immersion soit totale. le conflit nous est ainsi retranscrit de façon claire et limpide et je suis ressortie de cette lecture en ayant appris quelque chose. Des premières tensions jusqu'aux attentats, nous voyons l'Algerie basculer dans la violence et se cliver entre pieds noirs et algériens. Sans prendre parti et grâce à un couple mixte incarné par Daniel et Asma, nous découvrons ce pan terrible de l'Histoire.

Mais bien plus qu'un roman historique c'est aussi une magnifique histoire d'amour. Un amour interdit, mais un amour profond et sincère à n'en pas douter. Alors pourquoi Asma s'est elle enfermée dans le mutisme et s'est suicidée bien des années plus tard ? C'est ce que tentera de découvrir Nour, la petite fille du couple. Sur les traces de ses racines elle pourrait découvrir un terrible secret de famille.

Le récit alterne ainsi entre passé et présent pour notre plus grand bonheur. C'est fluide et addictif mais parfois un petit peu maladroit dans le style. L'auteure se perd parfois dans des détails inutiles ou des termes techniques ce qui peut rendre quelques parties un petit peu confuse. Il n'y a par exemple pas de narrateur fixe. L'histoire nous est racontée de plusieurs points de vue, c'est parfois dur de s'y retrouver.

Malgré tout ce roman est passionnant, dramatique et intriguant même si la révélation du secret m'a paru tout de même un peu grosse. En tout cas, en commençant ce roman et pendant une bonne partie de ma lecture, je ne savais pas du tout où l'auteure m'emmènerait.

Un roman historique passionnant et dépaysant.
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En tournant les pages, je sens bien l'odeur de menthe fraîche me chatouiller le nez et je peux même imaginer les pâtisseries au miel titiller mes papilles.


Ce roman nous fait voyager entre l'Algérie dès 1954 et la France de 2008. J'aime beaucoup ces alternances d'époques, de personnages et d'histoires. Tout se fait avec beaucoup de fluidité et sans fausse note. J'apprécie toujours ces romans qui traitent de deux époques. 


L'auteur dépeint les personnages et les sentiments avec beaucoup de sensibilité. Je suis transportée par l'écriture de l'auteure. 

J'aime évoluer avec Nour à laquelle je m'attache beaucoup. J'apprécie également beaucoup Daniel et surtout Mimi que je trouve pétillante. 


Le récit me plaît énormément. Un roman aux couleurs de l'amour qui m'a profondément touchée et bouleversée. Comme toutes les guerres, la guerre d'Algérie a fait ses victimes et Daniel et sa famille n'ont pas été épargnés. 


Je trouve les faits historiques également parfaitement exploités. 


Je suis conquise par cette saga familiale historique que je vous conseille. 


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Une histoire en deux temps !
Nour est une prof de danse classique à notre époque. Elle a perdu ses parents très jeune et depuis elle vit avec son grand-père. Ils ont une relation fusionnelle. Tout bascule quand celui ci se fait hospitalisé après une attaque.
En parallèle, on suit Daniel dans l'Algérie des années 50 un peu avant la guerre d'indépendance. Ces parents sont des pieds noirs arrivé en Corse. La vie lui sourit, il va pouvoir aller à Alger pour ses études. Il est sur un petit nuage.
La suite de ma chronique :
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« La promesse de l'oasis » est le nouveau roman de Béatrice Courtot qui sort le 15 juillet aux éditions Charleston. Lauréate du Prix du livre romantique 2018 avec « La vallée des oranges », Béatrice nous emmène cette fois en Algérie, la terre de ses grands-parents.

2018. Paris. Nour est une jeune professeure de danse classique. Ayant rompu avec son compagnon depuis sept ans, Aurel, elle trouve du réconfort auprès de son seul pilier familial, son grand-père. Pourtant, aujourd'hui, l'appartement est vide. Fabiola, la concierge de l'immeuble, lui annonce que Pape a fait un infarctus et qu'il est dans le coma à l'hôpital. Nour est effondrée. Pape est sa seule famille. Ses parents sont décédés dans un accident de voiture alors qu'elle était bébé. Elle fut la seule survivante. Mamani n'a jamais supporté la mort de sa fille et de son gendre et à peu à peu sombré dans la dépression. Elle s'est donné la mort quatorze ans plus tôt. Seul, Pape a lui su faire face et a élevé Nour. Que va-t-elle devenir si Pape aussi l'abandonne?

1954. Daniel s'apprête à entrer à l'université d'Alger. Passionné de botanique, il rêve d'en faire son métier même si Jacques, son père, préférerait qu'il reprenne la distillerie familiale. Pour cette famille de pieds-noirs, la vie en Algérie est douce et paisible. Mais en cette année 1954, les mouvements révolutionnaires commencent à gronder un peu partout. Mais Daniel a une toute autre préoccupation. Il a eu un véritable coup de coeur pour une étudiante en botanique, Asma…

J'ai eu un peu de mal à entrer dans ce récit. Je ne voyais pas trop où l'auteure voulait m'emmener. Je déplorais d'ailleurs trop de descriptions et trop de longueurs. Quels étaient les liens entre Nour et cette famille de pieds-noirs dont on retraçait quelques années de vie? Les deux récits me paraissaient trop distincts l'un de l'autre. Une fois que j'ai compris le lien entre les deux, le récit a pris une autre tournure…

L'histoire de Nour, c'est l'histoire d'une famille brisée. Non seulement parce que les parents de Nour sont décédés mais également par ses racines familiales. Nour a grandi sans repère féminin et maternel. Mamani est devenue muette, ne pouvant s'occuper de sa petite-fille. Comment la pétillante Asma a-t-elle pu autant sombré au point de délaisser complètement son mari et son unique petite-fille?

























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Et ce ne sont pas les courriers que reçoit Pape qui vont rassurer Nour. Ces lettres sont signées du même symbole qu'utilisait Asma pour signer: l'hirondelle. Qui peut bien envoyer des courriers avec la même signature qu'Asma? Quelqu'un fait-il chanter Pape? Peu à peu la jeune femme va renouer avec les amis de Daniel et faire revivre le passé…

À travers ce roman, Béatrice Courtot fait revivre l'Algérie d'avant-guerre et nous offre une Algérie aux couleurs chatoyantes, gaie, chaleureuse, lorsque les Européens pensaient avoir trouvé leur oasis. Au travers des souvenirs de Mimi, la soeur de Daniel ainsi que ceux de ses amis, Maurice et Pepito, on ressent toute l'incompréhension et l'amertume de ces Français qui ont dû quitter un pays qu'ils considéraient comme le leur pour un autre qui leur était totalement étranger. Eugénie et Jacques, les arrières grands-parents de Nour et parents de Daniel, ont dû quitter une vie que leurs ancêtres avaient mis des années à construire. La plupart des premiers européens à s'être installés en Algérie étaient des ouvriers qui se sont battus pour avoir une vie meilleure.

J'ai ressenti l'injustice que pouvait ressentir les membres de cette famille en étant considérés comme des colonisateurs. Chassés d'Algérie, rejetés en France, comment se reconstruire lorsque l'on est de part et d'autre de la Méditerranée perçu comme un étranger? L'auteure donne la parole à ces Européens qui ont dû fuir ce qu'ils avaient mis des années à bâtir. Tous n'étaient pas des colons impérialistes désireux d'exploiter les « indigènes » (nom donné aux algériens de souche) mais cultivaient un vivre ensemble, à l'image des parents de Daniel.

Les envies de liberté et de révolution assouvies par la guerre ont brisé des familles des deux côtés. Au lieu de vivre ensemble pleinement, les deux peuples n'ont pas su cultiver leurs ressemblances et effacer leurs différences.

Je conseille?

J'ai nettement préféré le récit passé au présent. J'ai trouvé Nour très froide, presque antipathique. Je n'ai pas du tout réussi à m'attacher à elle. À l'inverse, les passages en Algérie au sein de la famille de Daniel m'ont beaucoup plu. J'avais l'impression de visualiser ce pays, de sentir toutes ses odeurs (autant celles de ses épices que celle de ses fleurs), d'être éblouie par ses couleurs vives. J'ai trouvé l'histoire de Daniel et Asma très belle. Leur amour a été une victime collatérale de la guerre. La nouvelle génération pourra-t-elle réconcilier le passé et le présent?

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