Ce roman posthume de Michail Crichton reprend un peu trop les mécaniques de ces anciens livres.
Un chef d'entreprise avide d'argent et peu regardant sur l'éthique (comme dans "
Prisonniers du temps").
Cette impression de huit clos, de coupure du monde, seul sur l'île d'Hawaï (qu'on retrouve dans "
la Proie").
Des progrès/expériences scientifiques qu'on maîtrise mal et que dégénèrent (quasiment tous ces livres).
Les problèmes scientifiques liés à la miniaturisation sont évoqués mais jamais résolus (un peu facile du coup).
Si on nous réduit à 18 millimètres, nos cellules/protéines/ADN/atomes sont-ils réduits de 100 aussi?
L'auteur semble avoir trouvé un fourre-tout pour ça, le concept des
micro bulles dont il parle tout le long du roman sans en apporter une quelconque explication.
Néanmoins, le roman est très plaisant. La description de l'écosystème où un brin d'herbe est un immeuble, et une fourmi un redoutable tueur est très prenant.
Du coup, le livre se lit vraiment bien mais on reste avec sur notre fin avec beaucoup de questions en suspens.
Pour tout avouer, j'ai du mal à me rappeler de quoi parler ce livre 2 semaines après l'avoir fini, tant beaucoup de points ressemblaient à ces autres ouvrages.