Pirates

" du pur Crichton. À déguster. " Nice-Matin

" Michael Crichton a été le plus cool, le plus génial, le plus audacieux des loups de mer. " The Washington Post

" Un roman foisonnant rempli de corsaires malins, d'ignobles vauriens, de trésors et d'un monstre des mers... Imaginez un peu ! " San Francisco Chronicle

J'adore de base les histoires de pirate, alors je me suis lancé dans celle-ci rapidement. Et je ne regrette pas du tout. Je me suis retrouvé le temps d'une lecture aux côtés du capitaine Hunter sur son navire à fendre les eaux. (Faut vraiment que je me calme moi avec les pirates !)

Une excellente histoire de pirates, avec tous les ingrédients qui vont bien, qui stimule notre imagination à son paroxysme. Des combats, du rhum, des femmes et un trésor. L'aventure du Capitaine Charles Hunter, pirate imaginaire, et de son équipage.

1665, la Jamaïque est une colonie britannique au milieu d'un territoire espagnole. Officiellement, l'Espagne et l'Angleterre son en paix mais officieusement, les relations entre les deux pays sont encore tendus. C'est pourquoi les actes de piraterie sont tolérés par le gouverneur Almont tant qu'ils restent discrets et qu'ils visent les navires espagnols.
Justement, une rumeur circule sur la présence d'un navire espagnole rempli d'or et réfugié à Matanceros. C'est l'occasion pour le gouverneur de remplir les poches du roi Charles mais également les siennes. C'est le Capitaine Hunter qui est missionné accomplir cet exploit, prendre Matanceros par la force et ramener l'or espagnol à Port Royal.

Bon.... comment dire... je me suis lancée dans cette lecture sans a priori ce qui n'a pas servi à grand chose. J'ai quand même été déçue de ma lecture. en soit, j'aime les histoires de pirates mais habituellement je les suis en films et non en romans. Je me suis lancée avec La captive du Galion que j'ai reçu lors d'une précédente masse critique et j'avais bien apprécié ma lecture.
Je me suis procuré Pirates de Michael Crichton dans un même temps et je dois dire que j'ai été incapable dans rentrée dans l'histoire, l'univers de l'auteur ou dans la tête des personnages.

Concernant l'histoire en elle-même, elle m'a fait un peu penser à la série Black Sails que j'avais beaucoup aimé. le postulat de départ était donc bon pour moi.
Cependant la construction du récit ne m'a pas convaincue. J'ai trouvé l'histoire trop longue à démarrer, l'action irrégulière, le récit sans vraiment de rythme. Si je voulais être vraiment injuste, je dirais que l'histoire n'a jamais réellement commencé puisque je n'ai pas du tout noté de tension. de plus, j'ai trouvé la troisième période du roman bien trop brouillon. Pour un peu, j'aurais eu l'impression de lire 3 récits différents édités à la suite dans un même volume. cette dernière partie part dans tous les sens. La mission principale est terminée, et là on part dans la course poursuite, la trahison, le jeu de pouvoir qui sort de je ne sais où et la petite vengeance qui est vite expédiée. Rien n'est installé, ou au contraire trop détaillé inutilement. Rien n'est vraiment approfondi, ni l'atmosphère, ni les personnages, ni les tensions dramatiques.
D'ailleurs ces fameux personnages, parlons-en. le capitaine Hunter aurait pu être le moteur de l'histoire, l'élément accrocheur. Cependant l'auteur n'a pas pris soin de le développer. Peu de psychologie, peu de contexte, peu de passé, peu de caractère et au final, peu d'intérêt. Trop lisse, sans personnalité propre. Il en est de même, voir pire pour les personnages secondaire dont le lecteur a une rapide présentation en début de récit. Enfin, les personnages féminins que j'ai purement et simplement détesté. de vagues apparitions qui tombent inévitablement sous le charme d'Hunter, sauf Lazue qui se fait passer pour un homme. Évaporées, superficielles, nymphomanes, infantilisées, qui ne servent qu'à ajouter de brèves pointes de sexy... mais je vais m'arrêter là. Des personnages féminins qui n'ont servi à rien si ce n'est qu'en tant que potiches tout comme les personnages masculins qui ont pour moi, été des caricatures grotesques sans profondeur.

Bref. Ma lecture a été assez négative car en rédigeant cette critique je me rend compte que je n'arrive pas vraiment à trouvé de point positif à ma lecture. Cela dit, peut-être que ce roman plaira à quelqu'un d'autre, avec des goûts différents des miens. Pour ma part, il sera oublié dès ce soir fort heureusement. Peut-être aurais-je plus apprécié l'histoire sous la forme cinématographique ?

La chronique de ces aventures à caractère hollywoodien va comporter quelques révélations si vous n'avez pas encore lu ce roman.
Entre la sortie de « Pirates des Caraïbes 5 » et l'étuve des derniers jours, j'avais envie de lire une histoire de pirates des temps jadis. le moment était idéal pour simuler un voyage à la Jamaïque par ces températures tropicales. Mon choix s'est portée sans hésitation sur le roman de Michael Crichton, certaine de n'être déçue ni par le scénario, ni par les personnages.
Avec ce roman, on est servis en matière d'aventures ! Batailles navales, galions chargés d'or, attaques de kraken, ouragans destructeurs, île perdue habitée par des anthropophages, trahisons et vengeances,... on est gâtés ! Même si on y trouve moins de situations rocambolesques que dans « Pirates des Caraïbes », le kraken pointe tout de même deux fois le bout de ses tentacules.
Le roman est dépourvu de suspense. Les péripéties sont légion et s'enchaînent sans temps morts. C'est simple, on ne se demande pas qui va mourir, car on devine sans peine quels personnages vont trépasser, mais plutôt quand chacun va succomber au malheur. Pourtant, cela ne m'a dérangée à la lecture, sauf pour le petit côté gore peu ragoutant. L'épilogue, d'ailleurs, règle leur compte à ceux qui ont survécu.
J'ai trouvé ce roman d'une longueur idéale. L'intrigue ne présente aucune surprise, avec son lot de trahisons et d'intrigues téléphonées, mais se laisse lire avec beaucoup de plaisir. Ce n'est d'ailleurs pas une lecture difficile. Ma plus grande crainte était de me retrouver submergée (c'est le cas de le dire...) par des termes techniques de marins. Or, ce n'est pas du tout le cas. Bien sûr, le vocabulaire de la navigation et des bateaux est présent, mais il s'intègre au récit sans laisser le non-initié sur la touche.
J'ai apprécié que le livre soit plus poussé du côté du divertissement que de la chronique historique. Je ne l'aurais clairement pas aimé autrement car il aurait sûrement été plus long, plus lourd, plus sérieux et plus bavard. Or, j'avais simplement envie d'une alternative tout aussi rocambolesque et réjouissante à « Pirates des Caraïbes ». À ne pas lire donc si on recherche la vérité historique.
Les lieux sonnent avec familiarité. Port Royal, Tortuga,... tous ces lieux de perdition suintent la même dépravation que les films nous ont montré.
Quant aux personnages hauts en couleur, qui sont de divertissants archétypes, difficile de ne pas tracer quelques parallèles avec les équipages de « Pirates des Caraïbes ». Même si le capitaine Hunter est dépourvu de la folie d'un inénarrable Jack Sparrow, il n'en reste pas moins charismatique, mais Sanson lui vole facilement la vedette.
Ce roman constitue une bonne alternative à « Pirates des Caraïbes ». Avec un peu moins de fantasy mais tout aussi divertissante, cette histoire m'a entraînée avec plaisir dans son sillage. Il se lit facilement, rapidement et avec plaisir, même si la fin m'a un brin frustrée. Une frustration de la taille d'une pièce en moins dans un coffre rempli d'or.
Lien : https://lecturoir.wordpress...

Avec Pirates, Michael Crichton signe un roman d'aventures bien ficelé, au style simple et à l'écriture facile. L'auteur nous plonge au XVIIe siècle dans les Caraïbes, entre la Jamaïque et Cuba où sévit la piraterie. On se plaît à découvrir les aventures de Charles Hunter, gentilhomme et pirate, et de son équipage, parti attaquer une forteresse estimé inviolable pour y voler un galion espagnol rempli d'or. Combats sur mer, intrigue, complots, bagarres et rhum sont au programme ! Ce roman est agréable à lire, sans prétention aucune, si ce n'est celle de passer un bon moment à s'échapper loin du quotidien, sur le pont du Cassandra ou dans les haubans du Trinidad.

Crichton nous projette dans un autre temps, il fait défiler le film : mer des Caraïbes, violence, aventure, panache et veulerie. Tous les ingrédients sont là pour oublier le quotidien.

On retrouve donc tous les ingrédients du roman d'aventures classique : un héros sympathique, des méchants détestables, un trésor, de l'action et quelques surprises. Ajoutez à cela que c'est plutôt bien écrit et agréable à lire (le contraire eut été étonnant). Certes pas une lecture inoubliable, ni de la « grande littérature » (comme je hais cette expression prétentieuse qui pue l'intégrisme culturel) mais ça n'en reste pas moins divertissant et plutôt captivant (lu en deux jours).
Ce n'est pas un genre littéraire que je privilégierai mais j'ai apprécié cette escapade et je n'exclu pas d'y revenir de temps en temps… Pour la petite histoire les droits en vue d'une adaptation cinéma ont été achetés par Steven Spielberg (à qui l'on doit déjà les films Jurassic Park et le Monde Perdu du même auteur)
Lien : http://amnezik666.wordpress...

Un livre d'aventure qui sent bon le rhum à tout va...Je me suis laissé emporter à Port-Royal, je ressentais les odeurs nauséabondes des rues, je rentrais avec les personnages dans les gargotes mal fréquentées, je m'embarquais avec Hunter, pirate d'expérience et ancêtre probable de...Pierre Richard. Sérieusement j'ai jamais vu autant de problèmes tomber sur un même homme à part dans les films du grand blond.
Cependant ce livre m'a fait voyager: n'est ce pas là l'essentiel ?

Je viens de lire les autres critiques et comme d 'habitude je me dis que décidément je suis trop bon public, car j'ai passé un bon moment de détente avec ce livre.
je vous accorde que l'on est plus proche d'un scénario que d'un livre.